Ligue Africaine Orlando Pirates-EST (0-0) Par ici la finale « Très bonne opération réussie par les « Sang et Or » en Afrique du Sud devant un adversaire peu habitué à faire des concessions à la maison. Mais l'application tactique et la stratégie des nôtres furent grandement payantes et personne n'aurait crié au hold-up si d'aventure les trois points avaient basculé de notre côté à l'arrivée. Excellente entame qui a dérouté les hôtes s'attendant à une Espérantiste jouant les barricades. Deux belles opportunités pour Yannick qui auraient du avoir un meilleur sort. Par la suite recul des tunisois avec récupération haute d la balle au niveau de la ligne médiane tout en reniant à leur arme de prédilection : Le pressing haut. Ce faisant, ils ne coururent pas de gros risques et Akaïchi quoique injecté assez tardivement aurait pu enfoncer définitivement le clou. Match piège à Radès Dans quinze jours, ce sera une autre partition, un autre son de cloche. Des visiteurs fermant toutes les issues et guettant la moindre faille dans notre dispositif avec leurs véloces pointes très rapides aux contres. Leur défense est perméable et facilement prenable. Nous devons en tirer profit avec un harcèlement de tous les instants et un pressing étouffant pour plier rapidement l'affaire. Avec un Darragi et un Yannick des grands jours retrouvant la plénitude de leurs moyens, la finale ne pourrait nous échapper. Mais attention, ce sera un match piège qu'il faut négocier avec tout le sérieux requis sans prendre l'adversaire par-dessus la jambe avec la victoire déjà en poche avant de fouler la pelouse. Coupe de la CAF CAB-CSS (0-0) : Passionnante partie d'échecs On a assisté à une démonstration de force des deux bancs maitrisant à fond la caisse les moindres spécificités de l'adversaire. Deux entraineurs disposant chacun ses atouts sur l'échiquier avec énormément de malice et de savoir faire. il est vrai que les deux clubs sont un livre ouvert avec leurs forces et faiblesses connues comme le loup blanc. Match donc cadenassé avec un jeu condensé au milieu du terrain et fort peu d'occasions véritables à se mettre sous la dent. Un match de coupe avec la hantise de perdre taraudant l'esprit des uns et des autres. Certes les bizertins furent plus proches de la victoire mais les sfaxiens n'en déméritèrent point pour autant. Rien n'est encore joué pour l'heure et l'explication finale aura lieu dans une quinzaine sur un terrain neutre en raison de la réfection du Taïeb Mhiri. Les chances demeurent donc strictement égales pour les deux camps quoique la parité « positive » avantagerait les nordistes marquant à l'extérieure. Mais je ne pense pas qu'on en arriverait à les départager de la sorte car il y aura un méritant vainqueur et un beau vaincu. Mais l'essentiel pour nous autres tunisiens, c'est d'avoir un représentant lors de l'apothéose finale. Ligue 1 (3ème journée) Une remarque saute aux yeux : A chaque fois que les conditions climatiques se détériorent avec des averses inondant nos aires de jeu, nos joueurs ne parviennent plus à tenir la cadence et à développer leur leu. La raison en incombe aux responsables des jeunes qui interdisent carrément l'accès aux terrains aux leurs une fois les terrains gorgés d'eau histoire de les préserver. Résultat des courses, une fois au palier supérieur, ces joueurs ne parviennent point à s'adapter aux surfaces imbibées d'eau et glissantes. JSK-SG (2-2) : On en redemande ! Un véritable régal que ce duel ouvert entre aghlabides et sudistes. Les acteurs mais surtout les deux entraineurs sont à chaudement féliciter pour n'avoir pas donné des instructions de fermeture de jeu, de bétonner derrière. Le jeu offensif était à l'honneur avec des phases de très haute facture nous réconciliant avec le foot-ball panache. Les locaux passant rapidement devant n'ont pas su ou pu faire le break et tuer définitivement le match lors de leurs moments forts. Les protégés de Chiheb Ellili quoique amoindris n'abdiquèrent point et firent mieux que se défendre en se jetant devant sans le moindre calcul à la recherche de l'égalisation avec une grinta et une rage faisant plaisir à voir. Disposant de la triplette la plus rapide de la compétition : Baker, Ghrab et Slama, ils sont parvenus à remettre les pendules à l'heure tout en frôlant d'un iota l'exploit de faire carton plein au Hamda Laouani même. Les locaux ont valu par leur duo explosif Hamzaoui et Aouichi derrière tous les bons coups des leurs. En somme, on s'est régalés avec un spectacle très riche en couleurs et en renversements de situations. Que demander de plus ? ESS-ASM (0-0) : Confirmation des Marsois Les marsois comme de coutume continuent de travailler et de récolter les dividendes de leur application dans la calme et tambour ni trompette.Ils mènent leur bonhomme de chemin avec réussite mais dansla discrétion la plus totale. Après avoir épinglé la semaine dernière les bizertins, voilà qu'ils récidivent à l'Olympiquede Sousse même en réussissant la gageure de tenir les étoilés en échec. Une performance nullement à la portée du premier venu et dénote de leurs larges et immenses potentialités. Dragan a bien décortiqué le jeu des étoilés avec un positionnement juste et une fermeture hermétique des couloirs. De la sorte, les locaux férus des espaces comme ce fut le cas contre l'Espérance ne parvinrent à trouver les solutions idoines et furent bloqués dans la manœuvre avec absence totale der solutions. Un petit conseil à Lavagne : De grâce cessez d'évoquer à tous les coups dans vos déclarations la jeunesse de vos joueurs pour expliquer les contre-performances ! Quand on dispose des Mathlouthi, Felhi, Belakhal, Frank Com, Bedoui, Sassi, Abderrazak, etc, on ne peut avoir recours à pareille argumentation qui ne tient nullement la route et ne convainc personne lui-même en premier lieu. Les marsois avec un budget des plus réduits sont à prendre au sérieux car ils causeront encore énormément de dégâts là où ils se produiront. ESM-EGSG (0-0) : Nul heureux pour les Gafsiens A saluer chaleureusement l'esprit sportif qui a caractérisé ce derby explosif du Centre-Ouest. une correction parfaite durant les 90' avec absence de cartons en plus de la fraternité et des échanges d'accolades et de félicitations au coup de sifflet final entre les différents protagonistes. Les locaux ont raté d'un iota leur première victoire parmi l'élite. Les poteaux à trois reprises et les ratages en décidèrent ainsi. Ils étaient très proches du succès mais leur apprentissage du haut niveau traine encore en longueur. Ils sont sur la bonne voie et le déclic ne tardera pas à avoir lieu pourvu qu'ils ne désarment pas et ne baissent pas les bras. Ils n'ont pas à rougir de cette parité et Chokri Khatoui devrait s'armer de patience et de courage pour booster les siens et les pousser à se donner encore et encore pour des jours meilleurs. Les gafsiens ont souffert de la chaleur mais surtout de la surface synthétique, deux facteurs qui ont handicapé leur évolution. Par ailleurs, la pléthore de recrues n'est pas pour faciliter la tâche à Ben Yahia appelé à composer avec de nouvelles têtes peu habituées à jouer ensemble. il faudrait du temps pour que les mécanismes se huilent et les repères soient bien établis entre les différents éléments. CA-LPST (1-0) : A l'arraché Que retenir de ce match ? Deux faits seulement selon moi, les clubistes arrachent une victoire dans la douleur et les tozeurois cèdent au forceps mais sans démériter. Les locaux continuent à aligner les victoires avec trois succès pour autant de rencontres disputées mais sans parvenir à hisser leur niveau de jeu à un palier supérieur et qui sied à leur glorieux standing. Toujours les mêmes éléments ou presque avec un manque manifeste homogénéité technique en plus d'un degré nullement uniforme et disparate volet tenue athlétique du moment que les aptitudes physiques des uns et des autres ne sont pas au même niveau. Certains joueurs que je ne citerai pas trainent la patte et n'ont pas (90') de jeu pleines dans les jambes. Les tozeurois ont fermé toutes les issues en se souciant surtout d'empêcher leurs vis-à-vis de jouer. Mais une fraction de seconde de déconcentration de leur axe central au temps additionnel leur fut fatale. Avec un Aïssaoui isolé devant, ils n'avaient aucune chance de menacer l'arrière garde tunisoise. Ils ont opté pour une approche suicidaire qui a flanché au temps additionnel.
