La mère d'un petit écolier a porté plainte contre un enseignant d'éducation physique d'une école à la Marsa , affirmant qu'il a procédé au détournement de son enfant en le prenant loin de l'école sur sa moto, pour abuser de lui sexuellement. Elle a ajouté que le même enseignant avait déjà violé 4 autres élèves de la même école. Arrêté, et placé en garde à vue aux locaux de la police criminelle à El Gorjani, l'enseignant a totalement nié les faits qui lui sont reprochés, en déclarant qu'il n'avait pas de moto, et que le jour des faits soit le vendredi dernier, il était loin du lieu du drame. C'est ce qu'a confirmé Riadh Dhahri, membre du Syndicat de l'enseignement de base à la Marsa, affirmant que l'enseignant en question se trouvait, le même jour en stage à Tabarka. Bien plus, Lotfi Souaî, secrétaire général du même syndicat a affirmé que le frère de l'élève en question aurait déclaré qu'il a été souvent, avec son frère victime de viol par leur père, déclaration que Souaî aurait enregistrée selon ses dires. Cependant et selon ce qu'a fait paraître, la juriste et journaliste Hager Ben Cheikh Ahmed , sur son site Facebook, il y a de fortes présomptions de viol par l'enseignant en question et qu'elle a alerté Samira Meraï, ministre de la Femme, sur une situation qui devient de plus en plus alarmante, surtout que les victimes sont des enfants mineurs, et sans discernement ni défense. Certes le viol des enfants est un phénomène qui n'est pas spécifique à notre pays, et d'ailleurs le nombre de pédophiles est minime par rapport à celui enregistré dans d'autres pays à travers le monde, mais y a des cas de violence sexuelle, suivie parfois de meurtre ou de tentative de meurtre. Cependant et sur le plan de la preuve, il y a parfois des indices contradictoires, ce qui laisse semer le doute sur la tangibilité des faits ou sur leurs auteurs. C'est vraisemblablement le cas dans la présente affaire. En effet alors que l'enseignant est présenté aujourd'hui, en état d'arrestation devant le procureur, des parents d'élèves ont organisé hier un sit-in devant l'école pour demander sa libération. Il est même défendu par ses collègues, membres du syndicat de l'enseignement de base à la ville de la Marsa, qui affirment qu'il n'avait pas de moto et qu'il se trouvait à Tabarka, au moment où le drame a eu lieu. En outre ces mêmes collègues prétendent que selon une expertise médicale, les sévices sexuelles que l'élève a subis remonteraient à trois ans. De son côté l'avocate de l'accusé prétend détenir des éléments tangibles de l'innocence de son client, qu'elle présentera au procureur qui aura le pouvoir souverain de trancher en vertu de la loi et de son intime conviction.