Al-Soumoud affirme qu'un nouveau navire de la flottille a été pris pour cible    Qu'est-ce que l'accord Sykes-Picot ?    Convergence de vues entre Tunis et Riyad sur les questions d'intérêt commun    Tunisair annonce des perturbations partielles sur ses vols    Tunisie : Orages, pluies abondantes et vents violents attendus ce soir    Nafaâ Laribi entame un sit-in symbolique à la Maison de l'Avocat    Qui est Khalil al-Hayya, cible principale des raids de l'entité sioniste à Doha ?    Stade Tunisien – Espérance et CA – CSS : voici les arbitres de la 5e journée    All eyes on Tunis    Sidi Bouzid : 29 nouveaux logements sociaux remis aux bénéficiaires de la Fondation Fidaa    Wifak Bank inaugure sa 54e agence aux Jardins de Carthage    La Tunisie participe à la 25e foire internationale de l'investissement et du commerce de Chine    Tunisie : seulement 9 concessionnaires proposent des voitures électriques    Tunisie : bilan des précipitations    Volaille tunisienne : production record, mais prix en hausse    Ahmed Ben Salah: un homme d'Etat au destin contrarié    Les barrages tunisiens en chiffres    Alerte météo : pluies intenses, grêle et rafales à plus de 70 km/h attendues dans plusieurs régions    De l'Aouina à La Goulette, la mairie ne fait plus son travail    Tunisie : 5 millions de dinars pour redonner vie à l'Institut Bab Jedid à Sousse    Décès de Habib Doghri, ancien président de la JCI    Abdeljalil Heni : le gouvernement combat la hausse des prix avec des moyens dépassés    Grèce : séisme de magnitude 5,3, fortement ressenti à Athènes    Francesca Albanese et Mandla Mandela saluent la Flottille mondiale Soumoud au départ de Tunis    Après une rencontre avec Noureddine Taboubi, l'UGTT propose Francesca Albanese au prix Nobel de la paix    Ligne 3 du métro : reprise du service à partir du 10 septembre    À partir de demain : les emplois du temps des élèves disponibles en ligne    Qualifications Mondial 2026 – 8e journée Guinée équatoriale-Tunisie (0-1) : Bonjour la Coupe du monde !    Dix penseurs du XXIe siècle pour décrypter le monde contemporain    Rentrée scolaire : Le Président exige des résultats concrets    Banque centrale et finances publiques : Saïed insiste sur la transparence    La Garde nationale dément toute attaque de drone à Sidi Bou Saïd    La Tunisie décroche son billet pour le Mondial 2026    La Tunisie qualifiée pour la Coupe du Monde 2026 après un but décisif à la 94e minute    Achèvement du projet de l'autoroute Tunis – Jelma en 2027    Les Rencontres Internationales de la Photographie de Ghar El Melh font leur grand retour    Toutes les chaînes pour suivre le match des Aigles de Carthage    London Film Festival 2025 : deux films tunisiens en sélection, Dhafer Labidine à l'affiche d'un film palestinien    Nouveau séisme inquiète la population    La dépendance stratégique de l'Occident aux terres rares chinoises: Enjeux géopolitiques et perspectives    Kaouther Ben Hania décroche le Lion d'argent à la Mostra de Venise    « La Voix de Hind Rajab » bouleverse Venise et rafle six prix parallèles    Les funérailles de Mohamed Hajj Slimane auront lieu samedi à Gammarth    Violences dans les stades : le gouvernement muscle son jeu, le Parlement sur la touche ?    La Maison des Arts du Belvédère et Art Cot organisent l'exposition "Big moments" du 06 au 20 septembre 2025    Le designer tunisien Hassene Jeljeli illumine la Paris Design Week 2025    Les pays les plus chers pour les expatriés en 2025    la destination la moins chère pour les expatriés en 2025    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Pourquoi triche -t-on au bac ?
Publié dans Le Temps le 12 - 06 - 2015


Tricher au bac est considéré comme une fraude et peut entraîner des sanctions disciplinaires allant jusqu'à priver le candidat de passer l'examen pendant 5 ans.Est considérée comme une tentative de fraude : la substitution de personne, l'utilisation d'un téléphone portable ou d'un appareil permettant des échanges ou la consultation d'informations, la communication entre candidats, pendant l'épreuve, quel qu'en soit le sujet, l'utilisation d'une calculatrice quand cette utilisation n'est pas spécifiée dans le sujet, l'utilisation de papier et document autres que ceux fournis par l'administration, y compris les feuilles de brouillon et le non-respect de certaines consignes pendant l'examen. M. Amor Oualbani, directeur des examens au ministère de l'Education, a déclaré que le nombre des fraudeurs a baissé par rapport à l'année dernière au cours de la session principale, grâce au lancement d'une campagne de sensibilisation des élèves des classes terminales aux risques encourus en cas de tentative de fraude, la réduction , pour la première fois, à 18 seulement, le nombre des candidats dans les salles d'examen et ce lors de toutes les épreuves écrites de la session principale et l'installation des équipements sophistiqués aux alentours des centres d'examen pour brouiller et rendre inopérants les appareils électroniques.180 cas de fraude, de tentatives de fraude et de mauvais comportement ont été enregistrés cette année contre 756 fraudeurs l'année dernière. Toutes les tentatives de fraude électronique ont été déjouées grâce aux machines de brouillage sophistiquées acquises cette année. Les candidats ont été aussi interdits de stylos magiques,, de fausses lunettes optiques et surtout des fameux portables. Mais au fond, pourquoi tu triches ? Qu'est-ce qui motive ou incite certains candidats à frauder ? Est-ce qu'on a vraiment conscience de ce qu'on risque en trichant ? Les techniques utilisées démontrent que les jeunes sont de plus en plus «inventifs» en matière de triche. En dehors du fait de copier sur la feuille de son voisin et de l'antisèche, de nombreux comportements peuvent être qualifiés de fraude ou de tentative de fraude Une fraude, c'est utiliser des documents (peu importe le support) autres que ceux remis le jour de l'examen, communiquer avec un candidat ou un tiers... Le fait de ne pas respecter les consignes durant l'examen peut constituer une tentative de fraude (ne pas remettre son téléphone portable à l'entrée, par exemple). La triche reste toujours possible si l'on fourre un petit bout de papier avec une écriture en miniature dans un paquet de mouchoirs, sous le carton d'une trousse, sur la ceinture ou sous les vêtements. Si la triche aux examens a toujours existé et persiste sous ses anciennes formes (antisèches, échanges de brouillon, les avancées technologiques lui donnent une toute autre dimension. Les outils électroniques de plus en plus discrets peuvent contenir de plus en plus de données. Un professeur d'histoire géographie nous a précisé que certains candidats trichent parce qu'ils ont un trou de mémoire « le candidat n'a pas la réponse à une question posée. il y a souvent des questions auxquelles il ne sait pas répondre. Le résultat, il sort la fiche de révision pour s'en servir. Nombre de jeunes, ne peuvent s'empêcher de compter sur la triche pour s'en sortir à bon compte. Ils consacrent une bonne partie de leur temps et de leur argent pour préparer des fausses copies. Ils croient que c'est le moyen le plus sûr de garantir la réussite ! Certains avouent d'ailleurs qu'ils recourent à la triche parce qu'ils ne trouvent pas le temps de tout réviser. D'autres pensent que la rigueur ne donne plus les résultats espérés ! Dans certains pays européens, la cybertriche est devenue affaire d'Etat. Pour enrayer le phénomène, le candidat passe au détecteur de métaux, comme dans les aéroports, avant de pénétrer dans la salle d'examen, où les autorités ont installé des brouilleurs afin de rendre impossible toute communication entre fraudeurs. C'est en général le surveillant de la salle, qui peut surprendre le candidat tricheur en train de frauder ou tenter de le faire, qui intervient immédiatement. Il doit alors saisir les éléments ayant permis la fraude, afin de justifier de la réalité des faits, et rédige un procès-verbal. La sensibilisation est un des aspects de la prévention. Elle consiste à informer les candidats aux examens des différentes formes de triches et des risques qu'ils encourent s'ils s'y prêtent. . Cette sensibilisation peut également être menée depuis l'entrée aux collèges et lycées auprès des professeurs et des élèves et porter sur tous les types d'examen, qu'il s'agisse ou non d'examens nationaux. Cette sensibilisation doit définir les comportements qui se rapportent à la triche, les sanctions encourues mais également les enjeux qui justifient que ces comportements soient évités.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.