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Pourquoi triche -t-on au bac ?
Publié dans Le Temps le 12 - 06 - 2015


Tricher au bac est considéré comme une fraude et peut entraîner des sanctions disciplinaires allant jusqu'à priver le candidat de passer l'examen pendant 5 ans.Est considérée comme une tentative de fraude : la substitution de personne, l'utilisation d'un téléphone portable ou d'un appareil permettant des échanges ou la consultation d'informations, la communication entre candidats, pendant l'épreuve, quel qu'en soit le sujet, l'utilisation d'une calculatrice quand cette utilisation n'est pas spécifiée dans le sujet, l'utilisation de papier et document autres que ceux fournis par l'administration, y compris les feuilles de brouillon et le non-respect de certaines consignes pendant l'examen. M. Amor Oualbani, directeur des examens au ministère de l'Education, a déclaré que le nombre des fraudeurs a baissé par rapport à l'année dernière au cours de la session principale, grâce au lancement d'une campagne de sensibilisation des élèves des classes terminales aux risques encourus en cas de tentative de fraude, la réduction , pour la première fois, à 18 seulement, le nombre des candidats dans les salles d'examen et ce lors de toutes les épreuves écrites de la session principale et l'installation des équipements sophistiqués aux alentours des centres d'examen pour brouiller et rendre inopérants les appareils électroniques.180 cas de fraude, de tentatives de fraude et de mauvais comportement ont été enregistrés cette année contre 756 fraudeurs l'année dernière. Toutes les tentatives de fraude électronique ont été déjouées grâce aux machines de brouillage sophistiquées acquises cette année. Les candidats ont été aussi interdits de stylos magiques,, de fausses lunettes optiques et surtout des fameux portables. Mais au fond, pourquoi tu triches ? Qu'est-ce qui motive ou incite certains candidats à frauder ? Est-ce qu'on a vraiment conscience de ce qu'on risque en trichant ? Les techniques utilisées démontrent que les jeunes sont de plus en plus «inventifs» en matière de triche. En dehors du fait de copier sur la feuille de son voisin et de l'antisèche, de nombreux comportements peuvent être qualifiés de fraude ou de tentative de fraude Une fraude, c'est utiliser des documents (peu importe le support) autres que ceux remis le jour de l'examen, communiquer avec un candidat ou un tiers... Le fait de ne pas respecter les consignes durant l'examen peut constituer une tentative de fraude (ne pas remettre son téléphone portable à l'entrée, par exemple). La triche reste toujours possible si l'on fourre un petit bout de papier avec une écriture en miniature dans un paquet de mouchoirs, sous le carton d'une trousse, sur la ceinture ou sous les vêtements. Si la triche aux examens a toujours existé et persiste sous ses anciennes formes (antisèches, échanges de brouillon, les avancées technologiques lui donnent une toute autre dimension. Les outils électroniques de plus en plus discrets peuvent contenir de plus en plus de données. Un professeur d'histoire géographie nous a précisé que certains candidats trichent parce qu'ils ont un trou de mémoire « le candidat n'a pas la réponse à une question posée. il y a souvent des questions auxquelles il ne sait pas répondre. Le résultat, il sort la fiche de révision pour s'en servir. Nombre de jeunes, ne peuvent s'empêcher de compter sur la triche pour s'en sortir à bon compte. Ils consacrent une bonne partie de leur temps et de leur argent pour préparer des fausses copies. Ils croient que c'est le moyen le plus sûr de garantir la réussite ! Certains avouent d'ailleurs qu'ils recourent à la triche parce qu'ils ne trouvent pas le temps de tout réviser. D'autres pensent que la rigueur ne donne plus les résultats espérés ! Dans certains pays européens, la cybertriche est devenue affaire d'Etat. Pour enrayer le phénomène, le candidat passe au détecteur de métaux, comme dans les aéroports, avant de pénétrer dans la salle d'examen, où les autorités ont installé des brouilleurs afin de rendre impossible toute communication entre fraudeurs. C'est en général le surveillant de la salle, qui peut surprendre le candidat tricheur en train de frauder ou tenter de le faire, qui intervient immédiatement. Il doit alors saisir les éléments ayant permis la fraude, afin de justifier de la réalité des faits, et rédige un procès-verbal. La sensibilisation est un des aspects de la prévention. Elle consiste à informer les candidats aux examens des différentes formes de triches et des risques qu'ils encourent s'ils s'y prêtent. . Cette sensibilisation peut également être menée depuis l'entrée aux collèges et lycées auprès des professeurs et des élèves et porter sur tous les types d'examen, qu'il s'agisse ou non d'examens nationaux. Cette sensibilisation doit définir les comportements qui se rapportent à la triche, les sanctions encourues mais également les enjeux qui justifient que ces comportements soient évités.

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