Au fait, au fond, notre football est un miroir grossissant de nos actuels comportements, qui sont en définitive ponctués par une course à la performance sans accorder la moindre importance aux valeurs humanistes prêchées par un certain De Coubertin... Quand on scrute nos divers championnats sportifs, qu'ils soient individuels ou collectifs, la première des constatations est qu'ils ne sont plus moteurs de manifestations solidaires, qu'ils ne sont plus rassembleurs. Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que notre sport en général et notre football en particulier, roule à l'eau claire ? Hélas, beaucoup de doute plane... On ne veut pas parler à travers ces quelques, ni on sous entend, qu'il y a du dopage, de l'arrangement, de la corruption, de l'arrogance de tel club ou de tel responsable... mais par contre, on veut juste insister et pointer du doigt un fait qui commence à prendre de l'ampleur, qui anime bien des agoras, des forums, et des plateaux sportifs, l'arbitrage, source de quelques injustices sportives, qui ne sont plus admises par les temps qui courent et tout le monde peut deviner pourquoi. Nous n'avons pas besoin de ces fractures qui ne font qu'influer négativement sur les déchirures sociales... Force est de reconnaître que ceux qui se sentent lésés, ceux qui refont leurs matches, ceux qui discutent les erreurs d'arbitrage devenues de plus en plus courantes, ceux qui critiquent n'ont pas du tout tord vu la réduplication des bévues...Les exemples de décisions injustes regorgent. Certains hommes en noir, en particulier les jeunes et les débutants doivent savoir que leurs décisions qualifiées d'injustes, risquent d'instaurer des frustrations lesquelles à leur tour, peuvent générer des conflits de tout genre dont nous n'avons pas besoin. Messieurs les arbitres, la coupe est vraiment pleine. Certains d'entre vous se laissent influencer par la réaction des bancs de touche, par l'assistance et cela ne doit jamais arriver en principe. Certains d'entre vous sont hélas dépassés par les évènements d'un match, dans la mesure où la vivacité, la vitesse des joueurs, les enjeux, font que vous éprouvez des difficultés à prendre la juste décision. Votre emplacement, et l'angle visuel à partir duquel vous percevez la situation ne sont pas les meilleurs. Il y a bien entendu d'autres formes de connaissances qui s'accumulent avec le temps qui ont un impact sur les processus décisionnels que vous n'avez pas bien assimilées ou que vos instructeurs ne vous ont pas bien inculquées. A l'autorité qui vous gère, au centre de bien des débats, l'arbitre de doit plus avoir raison même quand il a tort. La solution est en vous. Tout le monde comprend et est conscient que l'arbitre vit dans un stress chronique, et dans une pression impassible, mais d'un autre côté ce dernier doit comprendre que l'erreur lui est interdite contrairement à l'acteur joueur. Il faut retenir avant de clore que les décisions sages ne comptent pas devant les imperfections, les erreurs, et que les sportifs gardent en mémoire beaucoup plus les secondes que les premières. Tout arbitre doit passer inaperçu, le voir, cela veut dire qu'il ne s'est pas bien acquitté de sa tâche.