Le peuple vit entre deux contradictions...Les responsable assurent que, pour le moment, tout va bien et il n'y a aucune inquiétude. De l'autre côté, les économistes crient à la faillite et assurent que l'économie se dirige tout droit vers l'inévitable catastrophe jamais vue depuis l'indépendance. On vit dans l'angoisse quand on voit les prix qui flambent et le dinar qui dégringole. Tout n'est pas clair, il y a trop de problèmes à droite et à gauche. Nous, le peuple, on a peur, toute pousse à l'inquiétude. Ce qui se passe autour de nous me rappelle la voix off avant le générique du film « LA HAINE » du réalisateur Mathieu Kassovitz. Cette voix raconte comment un type chute d'un immeuble de 50 ‘étages. A chaque étage, il dit « Jusqu'à maintenant tout va bien ... Mais l'important c'est l'atterrissage » Une réflexion qui reflète la réalité de chez nous ...On a commencé la chute et on se demande comment ça va finir. C'est l'angoisse de tout un peuple, devant des responsable qui font les imbéciles heureux tout comme Antoinette et Louis XVI. Sans aucun doute, la chute sera dure. « LA HAINE « film de 1995, qui a reçu le Prix de la mise en scène à Cannes, relate l'histoire des banlieusards, autour de leur haine pour la police. « La Haine » est une expression des cités oubliées « j'ai la haine « ou « j'ai la rage » Le film qui a été vu en Mai 1995 par plus de deux millions de spectateurs provoqua une controverse en France concernant le point de vue sur la violence urbaine et policière. Michel Debré, alors ministre de l'Intérieur, a déposé une plainte contre les chansons du film « Sacrifice du poulet « et « Brigitte femme de flic « du groupe ministère AMER qui font partie de la bande originale du film. Ce film a été projeté à Tunis en 1995.