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Gouvernement d'union nationale: Habib Essid : Un départ programmé et un lourd héritage pour son successeir
Publié dans L'expert le 16 - 06 - 2016

Habib Essid victime des magouilles de palais et des luttes intestines qui vit les partis politiques en Tunisie prépare ses valises pour quitter le palais de la Kasbah, sur la pointe des pieds. Il a été lâché par ceux qui soutenu sa candidature à ce poste.
Nidaa Tounes, Ennahdha qui l'avait soutenu bec et ongles et différentes autres parties lui jettent l'anathème et l'accusent d'être à l'origine de tous les maux actuels du pays, et cela pour estomper leur échec et leur incapacité à gouverner ce pays qui a, vraiment besoin d'un miracle, aujourd'hui, pour sortir de l'ornière et sauver ce qui peut l'être encore.
C'est le destin de la Tunisie d'être entre les mains de personnes qui ne savent rien de la véritable bonne gouvernance et l'image de ce qui arrive dans les partis politiques les plus en vue en dit long sur les ambitions personnelles de leurs membres, loin de tout ce qui peut servir l'intérêt du pays et lui tracer une ligne conductrice pouvant réaliser les aspirations d'un peuple qui, dans sa majorité, commence à regretter la dictature de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali.
D'ailleurs, qu'est-ce qui a changé depuis son départ ? Quasiment rien, à part le peu de liberté d'expression et de presse qui, d'autant plus, entre de mauvaises mains, avec les dérapages des chaînes TV, des radios et des journaux qui, chacun à sa manière, cherche à imposer sa manière de penser, avec des plateaux plein de politicards qui se chamaillent, sans donner de solutions viables pour remettre le pays sur les rails
Convaincu de son départ imminent, Habib Essid a réuni son staff administratif et lui a demandé de continuer à travailler avec la même abnégation jusqu'au dernier moment.
Le chef du gouvernement, qui fait l'objet d'une campagne de dénigrement de la part de ceux-là mêmes qui l'ont porté à son poste, en janvier 2015, et l'ont plus ou moins soutenu jusqu'à l'annonce de l'initiative du président de la République, Béji Caïd Essebsi, pour la formation d'un gouvernement d'union nationale, a, si l'on peut dire, déjà fait son deuil et l'idée du départ s'est imposée à lui comme une issue inévitable, même si le chef de l'Etat avait laissé entendre, jeudi dernier, que le gouvernement d'union nationale en question pourrait être dirigé par M. Essid ou un autre.
En bon commis de l'Etat, le Premier ministre semble moins démobilisé que les autres membres de son cabinet et il poursuit ses activités selon les engagements de son calendrier, comme si de rien n'était. Il a, d'ailleurs, insisté auprès de son staff administratif pour que qu'il n'y ait pas de relâchement dans aucun des services de l'Etat, en attendant la passation des dossiers aux futurs locataires du palais de la Kasbah.
Habib Essid, avait déclaré, dans une interview exclusive accordée à Wassim Ben Larbi dans la matinale Expresso du vendredi 3 juin, que la situation générale du pays s'est nettement améliorée ces derniers temps. Il a indiqué que le taux de croissance durant le premier trimestre de l'année en cours a dépassé le taux de 1%.
Concernant la production de phosphates, Essid a révélé qu'elle a enregistré une hausse de 28% par rapport à l'année précédente. Au sujet du plan quinquennal 2016-2020, le chef du Gouvernement a fait savoir que le projet sera fin prêt en juillet prochain.
Mais ces performances ne peuvent estomper le nombre de grèves, de débrayages et de mouvements de protestation, ainsi que les accords paraphés avec les syndicats et qui ne sont pas appliqués, en plus des revendications faramineuses de toutes parts, alors que l'Etat a atteint le stade où elle doit emprunter pour payer les salaires et couvrir les dépenses du budget, pour ne pas dire payer les salaires des fonctionnaires qui ne font rien et qui n'ont plus, pratiquement, de productivité.
Pire encore, nos politiciens trouvent le moyen d'attiser le feu contre ce gouvernement qui n'a pas les moyens de ses ambitions, comme c'est le cas de Sofiène Toubel qui est, pourtant le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes à l' ARP et qui a dévoilé la raison pour laquelle Ridha Belhaj a pris la défense Habib Essid.
Dans une déclaration à Express FM, il a appelé de nouveau au départ du chef du gouvernement Habib Essid. «L'homme qui a refusé d'appliquer le programme économique et politique de Nidaa Tounes est derrière le chaos actuel dans le pays et doit assumer sa responsabilité», a-t-il dit.
Le président du bloc parlementaire de Nidaa parlait quelques heures avant la rencontre des membres de Nidaa Tounes avec le président de la république Béji Caïd Essebsi pour lui présenter leurs propositions et leur feuille de route pour la constitution du gouvernement d'union nationale.
Interrogé, sur France 24, concernant les déclarations de Ridha Belhaj, l'ex-président du comité politique de Nidaa Tounes et où ce dernier s'est attaqué directement à Hafedh Caïd Essebsi qui a, selon lui, manœuvré pour éloigner Habib Essid de la présidence du gouvernement, Sofiène Toubel a pris la défense du fils du président de la république et s'en est pris à celui qui fut le chef de cabinet de Béji Caïd Essebsi avant de tomber en disgrâce.
«Si Ridha Belhaj défend, aujourd'hui, Habib Essid, c'est parce que ce dernier vient de nommer certains de ses proches à la tête d'institutions publiques», a-t-il accusé. Selon lui, Ridha Belhaj était derrière la nomination récente de 2 hauts responsables à la tête de la CNAM et de la CNSS.
«Ridha Belhaj ne prend en compte que ses intérêts personnels. Ceux du parti et du pays ne comptent pas pour lui. Après notre rencontre, hier soir, avec les membres de Nidaa, qui a duré jusqu'à 2H00 du matin, nous avons procédé à une évaluation complète de l'action du gouvernement Habib Essid, avec des chiffres à l'appui, et établi une liste de propositions pour le prochain gouvernement. Nous allons rencontrer le président de la république pour lui remettre nos propositions et réitérer notre soutien au prochain gouvernement d'union nationale, qui doit compter des politiques issus des partis et non des technocrates», a encore déclaré Sofiène Toubel. Et d'ajouter: «Nous disons à Habib Essid que nous avions tous souhaité sa réussite. Mais chaque période a ses hommes et il n'est plus l'homme de la situation».
De graves accusations qui ne trouvent aucune réaction auprès de nos décideurs qui semblent s'embourber davantage dans leurs conflits internes et leurs luttes intestines pour les postes de responsabilités.
Qui est capable d'arrêter ces mascarades et de dévoiler la vérité bien qu'amère pour les citoyens qui perdent de plus en plus confiance en cette classe politique ?


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