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Hier j'ai été au palais.
Publié dans L'expert le 15 - 03 - 2012

Hier j'ai été au palais, c'était la première fois que j'y mettais les pieds et certainement la dernière. La suite vous le confirmera.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas été subjuguée par autant de faste et de beauté.
Un édifice somptueux sur un site hors pair prenant la baie de carthage et de sidi bou said mais surtout un mythe encore plus fort : pénétrer un jour au palais, fouler ce sol que le dictateur se réservait à lui et sa bande de mafieux.
En y pénétrant au début de cette belle matinée, nous sommes pour la plupart surexcités comme des gosses devant un très beau cadeau nous parlions à voix basse puis le frein se levait progressivement à mesure que nous prenions place dans la grande salle où zaba donnait ses fameux discours violets et où l'assistance buvait ses paroles guindée éblouie et faisant presque dans son froc. Vite nous nous débridons rigolons de tout de ce palais autrefois si mystifié des meubles des plinthes mal entretenues de la couleur de certains murs des lustres ébréchés et surtout du goût des anciens pensionnaires de ces hauts de hurle- dictature .
Certains même ont pris la peine de filmer. Nous avons surtout beaucoup ri.
Le président est apparu a fait son discours commémoré le défunt et sa famille.
Pour la première fois dans l'histoire du palais, je crois un président fait son allocution et pas une personne n'applaudit. Non pas par manque de respect mais parceque ce temps est révolu définitivement derrière nous celui de la koffa et des lèches bottes .
Nous avons applaudi lorsque la mère de Zouhaier a reçu les honneurs et été tous émus lorsqu'elle s'est mise à nous parler de son enfant de son combat de sa grève de la faim d'internet et de tout le chemin qu'il avait de sa santé sa vie ouvert et tracé pour nous pour arriver à cet état de liberté dont nous avons été gratifié par cette révolution une ébauche de ZOUHAIER, elle répétait écrasée par la douleur et les sanglots.
Le président s'éclipse rapidement escorté de ses spahis en costards cravates à notre grande déception car nous avons tous pensé qu'il allait rester débattre avec nous de l'internet de la censure et de nos attentes.
Nous passons à une grande salle annexée où une fastueuse pause-café nous attend.
Puis vient la conférence débat que nous attendions le moins parce qu'en réalité nous sommes tous venus pour tout sauf pour conférencier ou écouter quelconque leçon. Pourtant, une jeune professeur s'est prêté en donneuse de leçon mettant le feu à la poudre embrasant servitude des femmes sexologie et hadith du prophète. Elle n'a pourtant pas fait tout faux la gamine comme j'ai aimé la qualifier parce qu'en plus elle fait son speech quitte la salle et ne revient qu'en fin de séance après que le tout soit embrasé se souciant peu des critiques et de nos avis.
Des blogueurs s'emportent crient que c'est du hors sujet ce qui était vrai que le vrai débat est la liberté d'internet appellent leur président pour discréditer les propos haineux contre la religion et les barbus comme elle les a traités. Ils quittent également la salle bien avant elle boycottant la conférence qui j'avoue a tourné au ridicule. Personne n'écoute personne , des nerfs à fleur de peau des outrages à l'auditoire dans une hystérie sans précédent.
Au bout d'un moment , les boycotteurs reviennent reprennent leurs esprits assistent jusqu'à la fin du débat pour prendre la parole s'excuser avec diplomatie de l'incident expliquant tour à tour qu'ils n'ont fait que répondre à des provocations stériles et hors sujet juste dans le but de les provoquer.
Plusieurs personnes ont encore intervenu puis j'ai pris la parole me présentant d'abord expliquant qu'en médecine il existe un phénomène la catharsis qui permet la libération des émotions toutes nos émotions pour ensuite se sentir mieux.Ces blogueurs échauffés n'étaient que la preuve vivante du processus de libération et de meilleure santé à venir.Ceci d'un côté thérapeutique s'ajoute auquel ce côté désacralisant du palais et de la présidence sans manque de respect aucun mais dans une finalité que la liberté d'expression a été importée en ce jour même où on la célébre jusqu'au palais.Que de plus belle preuve que celle que l'impensable se réalise!
Je m'adresse ensuite à la maman de zouhaier lui demande pardon au nom de tous ces gens continue et l'intime de leur pardonner en ce jour où ils devaient se réunir juste par reconnaissance à son fils et ses idéaux son combat pour la libération d'internet.
Je lui dis encore vous madame êtes en droit d'être en colère contre zaba qui a muselé votre enfant et l'a emprisonné jusqu'à amener sa mort par cette non liberté mais moi madame qui dois je qualifier de non libérateur lorsque mon fils a encore été torturé pour la liberté parcequ'il a voulu filmer des abus des policers et mettre encore sur ce foutu internet. Par deux fois, il a été torturé après un an de la révolution un certain 13 NOVEMBRE 2011 ET UN PREMIER FEVRIER 2012 prcequ'il a encore voulu filmer et mettre sur fb. J'ai failli le perdre pour cette liberté d'internet que si marzouki a libéré et fête aujourd'hui
Dois je me réjouir ou encore m'inquiéter ?
Pour cela, j'accuse mon président d'être maintenant absent et me répondre de cette vérité
Oui ou non internet est-elle libérée ?


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