La Tunisie n'a cessé ces derniers mois de glaner les jalons d'honneur des grands forums économiques mondiaux et régionaux. A priori, une compétition s'installe avec les pays arabes, maghrébins, africains et même pays européens et asiatiques émergents. La plupart d'entre eux étant producteurs de pétrole ou ayant d'autres ressources naturelles ayant une plus-value économiquement, cela constitue une véritable gageure. Or, si le renchérissement des prix du pétrole lors de récentes flambées a permis une surliquidité chez les pays producteurs et un surcroît de croissance, la Tunisie, pays démuni en richesses énergétiques, a fait prévaloir sa matière grise sur l'or noir en dégageant un capital institutionnel, basé sur l'équilibre socio-économique, l'assouplissement de l'administration et, surtout, la stabilité et la sécurité.
La Tunisie, 4ème pays dans le monde dans les opportunités d'investissement dans l'immobilier Il faut mentionner dans ce contexte que la Tunisie a été classée 4ème meilleur pays dans le monde par rapport aux opportunités d'investissement dans l'immobilier. Car il faut mentionner que vous soyez investisseur ou hommes d'affaires, vous savez parfaitement valoriser le risque qui nait au moment du choix du pays cible pour votre investissement. Récemment, une étude a été réalisée par International Real Estate Investment Gambles pour aider les investisseurs immobiliers à éviter au maximum le risque. Cette étude classe les pays par ordre décroissant selon les opportunités d'investissement qu'ils offrent dans le secteur immobilier à long terme. Pour faire partie de cette liste, chaque destination doit avoir une économie en pleine croissance, un environnement d'investissement stable et représenter un lieu de vacances. Selon ce classement, l'Albanie se trouve en 1ère position devant, le Panama et le Brésil. La 4ème place est accordée à la Tunisie qui dispose, selon les analystes, de l'une des plus fortes croissances économiques parmi les pays émergents. Cette croissance se base principalement, selon le FMI, sur un renforcement massif du secteur agricole et une croissance stable dans l'industrie de la construction. La République des Philippines clôture le bal en occupant la 5ème place.
La FIPA classée 2ème par la Banque Mondiale Et les récompenses ne s'arrêtent pas à mi-chemin, car selon le site dev-export, l'Agence Tunisienne de Promotion de l'Investissement Extérieur (FIPA) vient, elle aussi, d'être classée 2ème par le «Rapport de la Banque Mondiale (BM) 2009 de l'Indice Global» dans la catégorie moyenne qui couvre la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Dans ce rapport, la FIPA est bien classée avant les agences spécialisées du Liban, de la Jordanie, de l'Arabie Saoudite et juste après la «Bahraïn Economic Development Board». Ce rapport qui est le second d'une série qui traite de l'efficacité des agences gouvernementales en matière de facilitations de projets d'investissements étrangers.
Forum de Devos: la Tunisie 1ère au Maghreb, 2ème en Afrique et 41ème dans le monde Le must des récompenses est sans nul doute le rapport du Forum Economique Mondial (FEM) sur les facilitations au commerce international et qui vient de classer la Tunisie 1ère au Maghreb, 2ème en Afrique et 41ème dans le monde sur un total de 121 pays listés. La Tunisie gagne ainsi 8 places par rapport à son classement précédent (49ème sur 118 pays). L'Enabling Trade Index utilisé dans le rapport mesure les facteurs, les politiques et les services qui favorisent la libre circulation des marchandises à travers les frontières jusqu'à leur point de livraison. Cet indice se penche sur les facteurs encourageant le commerce dans quatre domaines, à savoir l'accès au marché, l'administration douanière, l'infrastructure de transport et de communication et l'environnement commercial. Avec ce score, la Tunisie devance des pays de la zone Euro comme l'Italie (45ème), la Slovaquie (46ème), la Grèce (47ème) et le Portugal (57ème). La Tunisie se distingue également par rapport aux pays émergents asiatiques et sud américains. Elle passe aussi devant la Chine (49ème), l'Inde (76ème), le Brésil (87ème) et l'Argentine (97ème). Au niveau maghrébin, la Tunisie vient devant le Maroc (55ème), la Mauritanie (107ème), l'Algérie (112ème). En Afrique, elle fait mieux que l'Afrique du Sud (61ème), le Malawi (69ème), la Zambie (80ème) et le Cameroun (106ème). Dans le monde arabe, la Tunisie devance l'Arabie Saoudite (42ème), le Koweït (59ème), l'Egypte (75ème) et la Syrie (108ème). Par sous-rubriques, la Tunisie fait un excellent score en matière de qualité des services administratifs (32ème) et des conditions dans lesquelles se fait le commerce (21ème) sur un total de 121 pays.
L'atout de la Tunisie: son capital institutionnel Rappelons qu'entre 2007 et 2008, alors que le monde entrait dans une lancinante récession, les règles prudentielles de l'économie tunisienne et la valorisation des ressources humaines, richesse de la Tunisie, auront constitué autant de degrés contre les chocs exogènes. De surcroît, cette période a consacré un flux appréciable d'Investissements Directs Etrangers (IDE) et d'une plus forte propension aux délocalisations. Je me rappelle qu'un jour, et lors d'une rencontre avec les médias, le Premier ministre prononça cette phrase lourde de sens «C'est notre destin que de devoir toujours compenser le pain et le pétrole». C'était près de cinq mois auparavant et le monde naviguait à vue. Mais, déjà, la Tunisie se créait un faisceau de lisibilité dans cette opacité frileuse que vivait l'économie mondiale. En définitive, c'est notre destin. Indicible «fatalisme» conquérant même. Car ce destin est marqué du sceau du génie créatif et de la performance humaine. C'est cela, la Tunisie. Et c'est ce qui nous vaut toutes ces distinctions et cet hommage mondial et qui nous valent de devancer les pays émergents et aussi ceux de la zone Euro. Ces classements positifs, en fin de compte ne sont que le fruit des nombreuses réformes structurelles engagées il y a deux décennies, à tous les niveaux, aux fins de moderniser l'économie du pays, d'améliorer l'environnement des affaires et de réunir les conditions idoines afin d'intégrer la Tunisie dans l'économie du marché. Ce qui nous a valu l'estime de tous les forums économiques mondiaux et régionaux, nous permettant d'être classé parmi les pays développés, car impossible n'a jamais été tunisien.