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Réunion, en Angola, des pays membres de l'OPEP
Publié dans L'expert le 23 - 12 - 2009

La réunion qui se déroule actuellement en Angola entre les ministres des pays membres de l'OPEP confirmera-t-elle le maintien du statu quo, jugé jusque-là confortable. Un baril à 75 dollars est très acceptable pour un niveau de production d'environ 25 millions de barils par jour a estimé Abdallah El Badri, Secrétaire général de l'Organisation.


Les différents avis des analystes, en cette fin d'année, convergent vers un certain optimisme modéré. Premièrement, il y a consensus au sein de l'OPEP et sur les prix et sur les niveaux de production. Optimisme modéré parce que certains signaux viendraient en 2010 perturber, même légèrement, les cours des événements et l'équilibre obtenu jusque-là.

Consensus… prudence… inquiétudes
La quasi-totalité des analystes et des spécialistes de l'or noir appellent quand même à une certaine vigilance en continuant à surveiller d'un œil attentif le développement de la situation malgré la forte probabilité que les choses se calment.
Mais voilà que certaines incertitudes apparaissent ça et là. Deux grands producteurs mondiaux, en l'occurrence le Koweït et l'Iran dont les ministres du pétrole ne font pas le déplacement à Luanda. Réserves? Désaccord? Ou tout simplement parce qu'il s'agira, selon eux, d'un non-événement?
Confirmant ainsi l'avis d'un analyste au Cambridge Energy Research Associates (CERA) qui trouve que «la réunion devrait être très brève».
D'autre part, le Nigéria un autre géant de la production continue à constituer un casse-tête tant son rythme et ses capacités de production sont parfois imprévisibles et fragiles en raison de la situation sécuritaire précaire notamment dans le sud pétrolifère. D'ailleurs, une récente attaque a été menée par un groupe armé dans le Delta du Niger visant un oléoduc des groupes Shell et Chevron. Même si cette attaque vient après deux mois d'accalmie, elle confirmerait quand même que l'impact de telles actions risquerait d'altérer la production et apporterait un soutien à la hausse des prix du pétrole.
Dans une autre région, le cœur battant du pétrole mondial, le Moyen-Orient, la situation est apparemment calme, mais il y a toujours des incertitudes dues au traçage des frontières entre l'Irak et l'Iran ou entre ce dernier et certains pays du Golfe, eux-mêmes producteurs de pétrole.

Calculs… prévisions… croissance
Il faudrait revenir au mois de janvier dernier, date à laquelle l'OPEP a décidé la plus forte baisse de production jamais effectuée auparavant. En effet, pour contrer tout éventuel effondrement des cours du brut, 4 millions de barils par jour ont été retranchés à la production mondiale. Et pourtant, les stocks sont restés encore élevés, selon les analystes qui craignent un surplus de production dès la fin du premier trimestre 2010, surtout après la fin de la consommation hivernale.
Dans son rapport mensuel, l'OPEP explique qu'un «examen plus approfondi de l'équilibre entre l'offre et la demande indique que les fondamentaux vont rester faibles au premier semestre de l'année 2010 avant de s'améliorer au second semestre, ce que reflètera la demande pour le brut de l'OPEP», d'où l'anticipation sur une demande de pétrole qui commence à remonter et à s'exprimer au 4ème trimestre de l'année en cours. Cela va de pair avec les prémices d'amélioration enregistrées par les plus importantes économies de la planète. Il est donc dans les prévisions les plus réalistes que la demande mondiale de pétrole devrait virer au positif pour la première fois depuis plus d'un an. Toujours en termes de prévisions, l'OPEP prévoit une hausse de 1% de la demande mondiale en 2010. La Chine et l'Inde en seront la source. Après, donc, deux années de baisse sur fond de crise économique, la demande progressera de 1% en 2010, ce qui se traduit par 800 mille barils par jour, pour une production mondiale estimée à 85 millions de barils par jour.
Ce sera, peut-être, le bout du tunnel. Les pays en développement, chinois et indien en tête, constitueront les moteurs de la croissance. Leur demande grandissante soutiendra davantage les prix l'an prochain. Cet optimisme, même très modéré, sera-t-il source pour un pétrole plus cher en 2010? Rien n'est sûr, car tout repose sur un équilibre assez compliqué et sur les effets de plusieurs indicateurs non moins compliqués comme le comportement du dollar ou le coût de l'or ou encore le rythme de croissance des pays émergents hors Chine et Inde.

Le bon baril à 80 dollars
C'est l'avis de plusieurs analystes qui tablent sur une demande en reprise, surpassant l'offre, dans un contexte de croissance économique mondiale de 4% et d'une hausse de la demande pétrolière de 2%, soit l'équivalent de 1,5 million de barils/jour. Selon un spécialiste à la Landesbank, les prix vont monter en 2010.
Lentement mais, sûrement, sans trop de pression les prix grimperont en 2010. Lors de sa réunion ministérielle, l'OPEP ne modifiera probablement pas sa production pour l'heure actuelle. Un cours de plus de 70 dollars le baril apparaît acceptable et satisfaisant même pour l'organisation.
Les ministres du Pétrole des Etats membres de l'OPEP apparaissent unanimes sur les grands avantages de la situation actuelle.
Elle est jugée parfaite même. Ce sentiment est bien exprimé par Ali Al Nouaïmi, ministre saoudien du Pétrole et chef de file de l'OPEP qui déclare: «Les stocks baissent. Le prix est parfait. Tout le monde, investisseurs, consommateurs et producteurs sont contents. Tout va très bien maintenant et nous n'avons pas à réfléchir beaucoup. La décision de maintenir les quotas de production de l'OPEP serait aisément prise lors de la réunion à Luanda le 22 décembre».
Tout est clair. A quoi bon chambouler un schéma et une situation qui donne satisfaction à la quasi-totalité du monde? L'année 2010 n'est pas loin. Wait and see.


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