Dans un contexte de crise financière mondiale et d'une hausse vertigineuse des prix des matières de base qui ont secoué les économies les plus solides, la Tunisie a su amortir le choc et préserver ses grands équilibres macroéconomiques, et ce, grâce à une approche rationnelle qui prône une libéralisation étudiée des différents secteurs économiques et une intégration progressive dans le circuit mondial. En ce qui concerne le citoyen tunisien, les retombées de cette conjoncture internationale défavorable ont été allégées grâce à la multiplication des interventions et mesures à caractère social. Celles-ci représentent une constante de la politique du Président Ben Ali, qui s'est toujours basée sur la complémentarité des dimensions économique et sociale dans le processus de développement, et attestent de l'importance particulière que l'Artisan du Changement attache aux catégories sociales vulnérables et démunies dont le pouvoir d'achat plie l'échine sous le lourd impact de la flambée des prix internationaux des matières de base. Le Conseil ministériel réuni, mercredi, sous la présidence du Chef de l'Etat, et consacré à l'examen du budget de l'Etat pour l'exercice 2009, a ainsi réaffirmé la nécessité de poursuivre la politique de compensation en ce qui concerne les carburants et les produits de consommation subventionnés afin de maîtriser les coûts des matières de base et de préserver la compétitivité de l'entreprise et le pouvoir d'achat du citoyen. Au même titre, le Président de la République a ordonné, à la même occasion, d'élaborer un projet de loi de finances complémentaire pour l'année en cours, qui comporte une augmentation des enveloppes allouées au titre de la compensation des hydrocarbures et des produits de consommation. Une décision qui prouve, encore une fois, que le citoyen tunisien demeure au cœur même de la politique de Ben Ali.