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L'huile d'olive tunisienne: Produit noble, par qui, tout a commencé
Publié dans L'expert le 06 - 09 - 2010

L'huile d'olive tunisienne: Produit noble, par qui, tout a commencé

L'histoire de l'huile d'olive dans notre pays remonte au 8ème siècle avant JC, avant même la fondation de Carthage. Notre histoire a été toujours liée à ce produit. Il est clair qu'il est stratégique pour la Tunisie, un pays, actuellement considéré comme le plus grand producteur de cette précieuse denrée en dehors de l'Union européenne et la quatrième mondiale après l'Espagne, l'Italie et la Grèce.
Pour les Tunisiens, parler d'olives ou d'huile d'olive biologiques frise le pléonasme, puisque « leurs » oliviers et « leur » huile sont, par tradition et pour toujours, plus assujettis aux caprices de la nature qu'aux soins de l'homme. Ils n'ont pas tort. Dans cette filière plus que dans d'autres, l'appellation « biologique » consacre la certification et l'estampille « bio » qu'elle autorise.
C'est l'oléiculture qui est à l'origine et reste la locomotive de l'agriculture biologique en Tunisie, où les plantations d'oliviers représentent 115000 ha, soit 60 % de la superficie totale cultivée en agriculture biologique.
Alors que son huile d'olive se morfondait depuis des années dans l'anonymat de la vente en vrac, la Tunisie est devenue, en 2009, le premier producteur d'huile d'olive bio au monde.
Une vraie révolution
Rien d'étonnant, donc, à ce que l'objectif national de valorisation du potentiel de production biologique ait pour partenaire privilégié le secteur oléicole.
Le patron du domaine, Slim Fendri, deuxième plus gros producteur d'huile d'olive bio du pays depuis le milieu des années 1990, explique que la certification bio porte d'une part sur le mode de culture et de traitement de l'olivier, et d'autre part sur les normes appliquées à l'huilerie. Tout commence par des cultures non intensives, des sols qui ne subissent aucune pollution, des arbres non traités chimiquement et un mode de récolte qui reste très majoritairement manuel, pour préserver le fruit. Et, en bout de chaîne, le respect d'un processus bien précis de transformation permet d'obtenir des huiles aptes à la certification « biologique ».
Une reconnaissance mondiale..
Fer de lance de la stratégie nationale de promotion de l'agriculture biologique adoptée début 2010, les oléiculteurs tunisiens misent désormais sur les spécificités de leur terroir et du savoir-faire ancestral, qui leur permet de produire une huile d'olive bio en conciliant qualité, rentabilité, préservation de l'environnement, et en donnant plus de goût au bio. En effet, les producteurs ont très vite saisi la portée de l'enjeu et mis en avant leur art de conjuguer les pratiques de culture et de transformation biologiques avec un mode de production qui conserve à l'huile d'olive toutes ses qualités organoleptiques, permet de développer ses différents goûts fruités et, même, de lancer des huiles d'olive biologiques aromatisées.
Ce changement de cap, soutenu par une campagne de promotion internationale pour l'huile conditionnée orchestrée par le Centre technique de l'emballage et du conditionnement (Packtec), a fait la différence et donné, en moins de deux ans, une réelle visibilité aux huiles d'olive tunisiennes, qui se fondaient depuis des années dans l'anonymat des exportations en vrac.
Ces dernières font désormais leur show sur la scène internationale et raflent des prix. Ainsi, lors du dernier salon international Foods & Goods, en mars 2010, les Moulins de Bouachir-Zaghouan ont reçu le gourmet de bronze dans la catégorie « fruité moyen, productions inférieures à 10000 kg », tandis que « Medolea » obtenait la mention « produit gourmet Avepa ». Medolea frappe par ailleurs un grand coup en Italie, le fief de l'huile d'olive, où elle a remporté, en mai, le premier prix au Monocultivaroliveoil Expo de Milan.
Dès sa deuxième année de production, le domaine s'était déjà distingué en se classant parmi « les 250 meilleures huiles du monde » sélectionnées par le concours annuel de la revue allemande Feinschmecker.
En deux ans, la Tunisie a donc fait un pas de géant pour que soit reconnue la qualité de son huile d'olive, et si le bio « ne paie pas aujourd'hui, il représente l'avenir, assure Faïza Gargouri, à la tête de Gargouri Oil. La qualité est la seule issue possible pour sortir l'huile d'olive tunisienne du marasme dans lequel elle traîne ».
L'huile d'olive conditionnée... Une approche futuriste intelligente
L'exposition ouvre mille et une facettes sur l'univers de l'olivier. Les curieux y découvrent la multiplicité des olives cultivées en Tunisie, les bienfaits de l'huile d'olive, ses saveurs et ses utilisations multiples... les connaisseurs y confrontent leur savoir et les gourmands s'attardent aux comptoirs de dégustation pour tester les goûts des huiles d'olive proposées par les conditionneurs tunisiens.
En effet, le conditionnement de l'huile d'olive permet de protéger ce produit noble, et de préserver ses caractéristiques organoleptiques et nutritionnelles, donc ses bienfaits et sa saveur.
Le conditionnement est également garant pour le consommateur de la qualité du produit qu'il achète.
L'huile d'olive tunisienne, dont on dit que l'histoire a commencé bien avant qu'Hannibal occupât ses soldats, en temps de paix, à planter des oliviers, n'a pas fini de faire parler d'elle.
Après avoir fait le tour des tables mondial Ces expositions comprennent un ensemble de modules d'informations illustrés, offrant ainsi une découverte ou redécouverte originale de cet authentique produit du terroir qu'est l'huile d'olive de Tunisie.
Les expositions itinérantes de l'huile d'olive tunisienne conditionnée cible, depuis juin dernier, les Tunisiens et les invités étrangers. Des expositions se sont installés à Sousse pour le mois d'août, sur la Corniche de la Marsa pour le mois de septembre, à l'avenue Habib Bourguiba à Tunis pour le mois d'octobre, à l'esplanade de Menzah VI, le mois de novembre et finira l'année sur l'île de Djerba en Décembre.


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