Cheikh Khamis Mejri, un des dirigeants du courant salafistes qui a rencontré jeudi soir le Président de la République a nié appartenir à un courant quelconque, précisant que ces nominations ne font que semer la ségrégation au sein du peuple tunisien. “Si ces appellations ont lieu d'exister alors Moncef Marzouki aussi est un salafiste puisqu'il possède des livres d'Ibn Taïmia dans sa bibliothèques”, a affirmé Khamis Mejri cité par radio Mosaïque Fm. La rencontre entre les leaders et le Président a eu lieu, selon le cheikh, suite à une intervention d'une tierce partie qu'il n'a pas voulu nommer, précisant que le Président les a écouté leurs réclamations qui porte essentiellement sur l'application de la Chariâa et le traitement de tous les tunisiens de façon équitable et au même pied d'égalité. Il a aussi confirmé l'existence d'attentats programmés comme le confirment plusieurs sources, signalant que le courant salafiste n'a aucun rapport avec ces attentats. Il a souligné que tous les partis politiques peuvent avoir des différends mais ne doivent en aucun cas porter atteinte à l'Islam de n'importe quelle manière. Cheikh Khamis Mejri a aussi annoncé que la jeunesse salafiste est pour le moment sous contrôle, mais que si la répression continue, cette jeunesse peut avoir des comportements incontrôlables même si les leaders le leur interdisent.