Le bureau exécutif du syndicat national des journalistes tunisiens a décidé, suite à une réunion dédiée à l'examen de la démarche à prendre après l'arrestation de Zied Al Heni, d'observer une grève générale du secteur mardi 17 septembre en plus du boycott des activités des trois présidences (de la république, de l'ANC et du gouvernement). Le SNJT a également annoncé l'organisation d'une marche de protestation le lundi 16 septembre, en collaboration avec l'ordre national des avocats. Plus de détails dans cette correspondance. De son côté, la présidence du gouvernement s'est dite « étonnée » quant à la décision du syndicat nationale des journalistes tunisiens d'observer cette grève générale sur fond d'une question judiciaire qui n'a rien avoir avec le gouvernement. Le communiqué de la présidence du gouvernement, publié le 14 septembre 2013, indique que le gouvernement respecte le droit syndical et la liberté d'expression et considère la décision du SNJT comme une escalade injustifiée. Le gouvernement a ajouté, dans le communiqué craint que cette décision a été prise pour des raisons politiques qui n'ont rien avoir avec le travail syndical ou avec la liberté d'expression.