Le parti Afek Tounès a appelé, jeudi, au retrait du projet-loi criminalisant les agressions contre les agents de l'ordre évoquant des « défaillances » et des atteintes aux droits et aux libertés constitutionnelles. Le parti estime, entre autres, que par son caractère ultra-répressif, le projet-loi pourrait conduire à une restriction sur les droits et les libertés constitutionnelles notamment la liberté d'expression. Le parti évoque, également, plusieurs défaillances juridiques et des expressions disposées à des interprétations larges en contradiction avec la responsabilité pénale. Afek Tounès a, ainsi, demandé le retrait du projet-loi et la conception d'un nouveau projet fournissant aux forces armées les garanties nécessaires pour l'exercice de leur mission sans toucher aux libertés publiques et privées. S'il considère que la protection des forces armées comme un devoir sacré, Afek Tounès estime que cette protection ne peut se concrétiser au détriment des droits de l'homme et des acquis du système démocratique, martèle le bureau politique dans un communiqué.