«Qui sème le vent récolte la tempête », cet adage bien connu s'applique parfaitement au président turc Recep Erodogan qui s'est allié avec les islamistes de tout bord en se donnant le destin de Calife universel. Du fait de ce choix et des compromissions avec ces courants nébuleux, les attaques terroristes se sont multipliées contre le régime d'Erdogan comme un effet boomerang. Un retour de manivelle En effet, l'attentat de l'aéroport d'Atatürk à Istanbul qui a fait 45 morts et 239 blessés dans lequel Daech (Etat islamique) est pointé du doigt, se présente comme un retour de la manivelle pour la politique d'Erdogan fleurtant avec tous les extrémistes islamistes dans le but de conforter sa position de leader islamiste dans le monde. Ce n'est pas le premier attentat du genre commis par Daech sur le territoire turc par Daech qui a pris le soin se prémunir de scrupules lorsqu'il s'agit de la Turquie de ne pas revendiquer officiellement ses attaques terroristes. Doux euphémisme pour ces barbares de Daech qui n'ont pas le courage d'assumer leurs actes jusqu'au bout. Les autorités turques ont arrêté une vingtaine d'extrémistes islamistes dans le cadre de l'enquête sur l'attentat à l'aéroport d'Istanbul, inculpant 13 personnes dont 10 turcs. Selon ces mêmes autorités, les dernières découvertes désignent l'organisation terroriste Daech comme l'auteur, précisant que deux Russes soupçonnés d'avoir agi pour le compte de l'Etat islamique figurent parmi les auteurs de l'attentat, dont le cerveau serait Tchétchène. Ainsi , il n'ya plus de doute que Erdogan subit les effet de sa politique de bienséance à l'égard de Daech qu'il a toléré lui permettant de porter atteinte à d'autres pays dans le monde. En permettant à Daech d'avoir une base arrière en Turquie, Erdogan a contribué dans la fortification de cette organisation terroriste qui a semé la terreur et la mort dans de nombreux pays. Des preuves d'une alliance entre Erdogan et Daech La Turquie est accusée depuis longtemps de tolérer l'Etat Islamique comme une façon de poursuivre ses efforts pour entretenir la guerre dans la Syrie voisine. L'opposition turque a affirmé que les renseignements turcs ont facilité la fourniture d'armes provenant d'Iran et de combattants, à travers la Turquie et toute la Syrie. Le régime de Bachar al-Assad l'a mainte fois répété : « Erdogan joue un rôle prépondérant dans la déstabilisation de la Syrie en soutenant les groupes terroristes ». Le président syrien avait même prédit que cette politique se retournait contre la Turquie ce qui s'est avéré avec ces attentats meurtriers. L'attentat de l'aéroport d'Istanbul prouve la Turquie est désormais une cible pour Daech qui reproche à son ancien allier son soutien à la coalition internationale menée par les Etats-Unis et qui pilonnent ses bastions en Syrie et en Irak. Les remords! Comme pour faire part de ses remords, le président turc Erdogan a ravalé son prestige et son égo pour demander pardon au président russe Vladimir Poutine et des excuses pour l'avion de chasse un Su-24 abattu en novembre 2016 par les forces turques près des frontières avec la Syrie, promettant de dédommager la Russie. La Turquie a même proposé de collaborer avec la Russie dans la lutte contre dans la lutte contre Daech en Syrie. Le ministre turc des Affaires étrangères est allé plus loin en proposant de permettre aux avions de chasse russes d'utiliser les bases aériennes en Turquie dans leurs opérations ciblant Daech. Un retournement de situation qui démontre que Erdogan a mordu le doigt après ses choix discutables de soutien à Daech , une organisation terroriste qui n'a d'égard que pour ses intérêts , c‘est à dire semer la mort et la désolation partout où elle passe. Bonne leçon pour Erdogan, espérons seulement qu'il l'ait bien assimilée en tirant les conclusions nécessaires et que plus jamais il ne se compromet avec des groupes suspects où qu'il participe à déstabiliser d'autres pays. Mais au fait que signifie la dernière trouvaille d'Erdogan de naturaliser les quelques 2,5 millions de Syriens présent sur le sol turc ? sans même demander l'avis de ses citoyens ! Est-ce qu'après avoir échoué à prendre la Syrie par la force des armes, il a eu recours aux méthodes douces en voulant amadouer les ressortissants syriens ? Le temps nous le dira inéluctablement !