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Tunisie: Loi de finance 2018, le gouvernement s'est trompé de cible!
Publié dans Tunisie Numérique le 29 - 09 - 2017

Les perspectives de la loi de finances 2018 , s'orientent toutes vers la mise à contribution abusive du citoyen ordinaire et à travers lui les classes moyennes, sur lesquels va reposer tout le poids de la mobilisation des ressources nécessaires.
Certes l'Etat se doit par tous les moyens de trouver les ressources pour financer le budget mais de là à faire ployer le citoyen déjà sérieusement ébranlé par la dégradation de ses conditions de vie notamment de son pouvoir d'achat, il n'y a qu'un pas qui a été rapidement franchi par le gouvernement.
Impôts à volonté
Le recours à volonté aux impôts imposé dans des domaines qui touchent à la bourse du citoyens, semble être le credo du projet de loi du budget pour 2018.
Selon les fuites ici et là, une batterie d'impôts nouveaux a été retenue dans le but de générer des ressources à l'Etat et lui permettre de renflouer ses caisses en prévision du budget.
La hausse des cotisations sociales en plus de l'allongement de l'âge de retraite, l'augmentation de la TVA qui sera à hauteur de 18%, hausse de 25% de la vignette, revalorisation des prix du café , de l'alcool, et autres produits de consommation, constituent quelques points saillants de la loi de finance 2018.
Autant de domaines qui touchent directement le citoyen qui fait face déjà au renchérissement des prix de denrées alimentaires de première nécessité en particulier les produits agricoles, annonçant une inflation latente.
Le choix du gouvernement de solliciter abusivement le citoyen dans le financement du budget de 2018, est contesté, estiment certains spécialistes qui affirment que l'Etat aurait du aller puiser dans les potentialités dont regorge le pays.
Le citoyen doit s'acquitter de son devoir et payer ses impôts afin de contribuer à l'effort collectif mais on ne doit pas en faire instrument et le noyer dans un océan d'obligations financières dont il ne pourra plus sortir.
Où sont les richesses naturelles?
Nombreux sont ceux qui estiment que l'Etat devrait d'abord mettre à contribution les richesses du sous -sols dans le pays et les optimiser pour en tirer le meilleur profit.
C'est le cas du phosphate dont la gestion catastrophique a en fait chuter la production de 40% entre 2010 et 2017, soit un manque à gagner de 5 milliards de dinars. Des recettes que les différents gouvernements auraient pu utiliser à des fin de développement.
Même son de cloche pour le secteur pétrolier dont la production est en perte de vitesse. Sa mise en contribution qu'elle que soit le niveau des recettes, aurait pu soulager les souffrances des citoyens.
Les mouvements sociaux et sit-ins des citoyens sur les sites de production ont contribué à cette situation mais l'Etat devrait agir et faire imposer l'ordre dans ces endroits vitaux afin d'assurer la pérennité des ressources du pays.
Les autres pistes
En outre , il existe d'autres pistes pour générer des revenus que le gouvernement a sciemment ou inconsciemment négligé.
Il s'agit du recouvrement des impôts auprès des grandes fortunes et ceux qui ont commis des actes de fraudes fiscales ou d'évasion fiscale.
A ce sujet, Abid Briki, ancien ministre de la fonction publique et de la gouvernance, a affirmé dans une déclaration à la presse dernièrement que le gouvernement laisse en liberté des hommes d'affaires qui doivent des millions de dinars à l'Etat mais qui continent à ne pas honorer leurs dettes en vers l'Etat alors qu'ils importent des marchandises pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dinars.
Dénonçant l'acharnement du gouvernement contre le citoyen en lui imposant des impôts, Briki a souligné que ce sont ces gens qui refusent de s'acquitter de leur dette envers la collectivité nationale qui doivent payer.
Il est rejoint par l'expert financier tunisien, Moez Joudi qui a également dénoncé l'évasion fiscale de certaines catégories de personnes qui génèrent de gros revenus sans le moindre effort alors que la masse laborieuse croupit sou le poids des impôts et autres taxes.
Citant dans un post sur sa page facebook, le chanteur de Mezoued qui facture en espèce une prestation d'une heure dans un mariage à 6.000 dinars et il en fait des dizaines par nuit et paye 0 millime d'impôt. Idem pour le footballeur avec un salaire mensuel de 150.000 dinars et qui ne donne rien au fisc tout comme le propriétaire du salon de thé au lac 2 qui fait une recette quotidienne de 25.000 dinars sans concéder le moindre millime comme impôt.
Il a conclu en écrivant que "ce chanteur, ce joueur de foot, ce salon de thé ne sont pas seuls dans leurs cas, des milliers de cas pareils peuvent être recensés, commençons par eux avant de mener les PME et la classe moyenne tunisiennes vers la ruine!
Ainsi , il est demandé à l'Etat d'explorer les énormes potentialités qui sont en sa possession pour mobiliser les ressources nécessaires à son budget au lieu de s'acharner sur le simple citoyen qui n'a pas les moyens pour se défendre.


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