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Israël-Hamas : L'une des solutions du meilleur diplomate du monde, la reconnaissance de facto de l'Etat palestinien
Publié dans Tunisie Numérique le 27 - 11 - 2023

Les USA harcèlent Israël pour que la trêve soit reconduite aussi longtemps qu'il y aura des otages entre les mains des combattants palestiniens. La France s'active pour la trêve cède la place à un vrai cessez-le-feu. Le but des deux parties est de faire taire les armes pour poser rapidement sur la table une solution politique, la solution à deux Etats. Le président américain Joe Biden est venu à la conclusion, dans le fracas des bombes, que la force ne peut pas être le seul horizon et qu'il faudra négocier la paix, le plus tôt possible. Ça la France le dit depuis des décennies ; Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, le disait déjà quand il était le chef de la diplomatie de feu le président Jacques Chirac et il le dit encore plus fortement aujourd'hui. On finira bien par l'entendre…
C'est la quatrième fois au moins que de Villepin apporte ses lumières à un pays qui a perdu la boussole du général de Gaulle et tente de la retrouver, mais la tâche est ardue. C'est la quatrième fois que l'homme qui soufflait à l'oreille de Chirac s'adresse au monde pour marteler ce qu'on sait depuis 1948, date à laquelle l'Etat hébreu est officiellement né : Israël n'aura jamais la paix tant que la Palestine ne l'aura pas. Les seuls qui ne veulent pas l'entendre c'est Benjamin Netanyahu et son attelage gouvernemental de six partis dont le dénominateur commun est la haine des Palestiniens.
Netanyahu et compagnie ne veulent pas voir et entendre mais Israël devra. Il devra entendre Dominique de Villepin. "Aujourd'hui, si on ouvre les yeux sur ce qui se passe dans cette région la logique de séparation est indispensable si l'on veut assurer la sécurité d'Israël cet appendice que constitue la présence israélienne en Cisjordanie rend les choses aujourd'hui absolument invivables. Y pas d'Etat palestinien viable qui puisse exister…", a déclaré l'ancien ministre dans l'émission "Quotidien", sur TMC.
En parlant des près de 700 000 Israéliens qui refusent d'envisager de quitter la Cisjordanie le chroniqueur Jean-Michel Apathie a dit qu'"ils sont confortés par les massacres du Hamas, de ce point de vue ça a encore rigidifié une situation qui était déjà celle qu'on connaissait"…
De Villepin a rétorqué que "ça rend les choses à la fois beaucoup, beaucoup plus compliquées, vous avez tout à fait raison, mais en même temps ça clarifie la perspective. C'est-à-dire qu'on voit bien que la seule sécurité possible pour les deux parties c'est la séparation. Et on voit bien que toute imbrication rend les choses épouvantablement compliquées. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'aujourd'hui la stratégie des colons et du gouvernement extrémiste qui est au pouvoir du côté israélien n'a pas d'autre but que de poursuivre cette colonisation, jusqu'à une annexion de fait", a-t-il asséné.
"Cette annexion elle ne sera jamais acceptée par la communauté internationale et elle ne sera jamais acceptée par le monde arabe. Et c'est là où nous sommes devant un choix aujourd'hui qu'il faut faire et qui remet l'actualité, la solution à deux Etats. Parce que la solution à deux Etats c'est à la fois la sécurité pour Israël et la justice pour les Palestiniens. On n'en sort pas. Alors c'est très compliqué…"
"Il va y avoir une guerre civile… Ce projet là peut mener à une guerre civile", a commenté l'animateur Yann Barthès.
"Mais on est aujourd'hui devant le risque d'embrasement en Cisjordanie, devant le risque d'embrasement au nord et au sud Liban, en situation extrêmement délicate du côté irakien et du côté syrien. Sans parler évidemment de l'Iran qui regarde tout cela à distance mais qui n'en pense pas moins. Donc dans ce contexte la responsabilité de la communauté internationale c'est d'user de ses pouvoirs pour convaincre les deux parties d'avancer", a dit l'ancien Premier ministre.
"Je pense que nous ne sommes plus dans la situation où on peut véritablement laisser faire ni même…".
"Qui nous ?", a demandé le présentateur…
De Villepin a répondu "la communauté internationale, Européens, Américains à commencer… pays arabes. Et que nous devons commencer à imposer, en tout cas à fixer un cap extrêmement ferme aux différentes parties et nous avons des leviers… la communauté internationale a des leviers. Parce que le calendrier il est extrêmement court. Faut pas croire qu'on a l'éternité devant nous pour régler ce drame. Le calendrier il arrive en bout de course en novembre 2024, c'est-à-dire les élections américaines".
"En novembre 2024 si les choses ne sont pas réglées c'est… la marche vers l'inconnu. Alors là le pire est possible. Imaginez l'élection de Donald Trump, imaginez avec un raidissement qui sera encore plus fort en faveur d'Israël. Là l'embrasement il… on peut signer en bas, il est écrit. Donc on a un calendrier, y a des leviers, parmi ces leviers y a l'aide américaine à la fois civile et militaire à Israël, y a une stratégie qu'on a toujours hésité à prendre qui est celle de la reconnaissance de facto par la communauté internationale de l'Etat palestinien" a asséné de Villepin.
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