Tweet Share CARTHAGE (TAP) - La protection de la religion et le traitement avec le courant salafiste ont été les principaux sujets abordés, jeudi, lors d'une rencontre, tenue, au palais de Carthage, entre le président de la République provisoire Moncef Marzouki et certains leaders du courant salafiste. Le leader salafiste Khemaïes Mejri a déclaré à l'agence TAP, à l'issue de la rencontre, que l'entretien a permis de souligner "le rôle de l'Etat dans la protection de la religion contre toute attaque qui la prend pour cible, et dans la préservation des mosquées." Il a ajouté avoir transmis au président de la République la position des salafistes vis-à-vis de ses discours qu'il a qualifiés d' "impulsifs". M. Mejri a dénoncé "une campagne médiatique sauvage contre les salafistes", exprimant son étonnement face à la l'activation de la loi anti-terrorisme. "La torture, l'écoute et les agressions perdurent encore", a-t-il dit. Il a mis l'accent sur le droit des femmes à porter le niqab (voile intégral), et le droit des étudiants à accomplir la prière dans l'enceinte de l'université. "Les salafistes ne représentent pas un groupe religieux", a-t-il déclaré, "mais sont des Tunisiens qui ont pris la responsabilité de développer la spiritualité et les valeurs des citoyens." Il a formé le voeu de voir les promesses faite par le président se transformer en actes, s'agissant notamment de l'abrogation de la loi anti-terrorisme et de la consécration de l'égalité entre tous les Tunisiens sans distinction aucune. Tweet Share Précédent Suivant