TUNIS, 11 août, 2010 (TAP) - La Tunisie célèbre, vendredi, 13 août, la Fête nationale de la femme, pour faire honneur une fois encore, comme chaque année, en pareille occasion, depuis plus de deux décennies, à la cause féminine, à sa culture et à son histoire et les recharger une nouvelle fois de sens; pour redonner, également, un nouvel élan à une conviction intime qu'au centre et au coeur du Changement l'égalité femme-homme occupera toujours une place de choix. Un choix délibéré pour mieux garantir aux libertés individuelles et à la pleine citoyenneté de la femme tunisienne des espaces nouveaux d'expression et des sphères d'affirmation plus étendues, afin d'inventer pour elle et avec elle les parfaites synthèses de notre démocratie et garder le cap sur les meilleures directions à donner à cette notion d'égalité que le Président Ben Ali a transformée en partenariat homme-femme, au sein de la famille et dans la société. Demain, donc, l'occasion sera donnée à la communauté nationale de réaffirmer sa fidélité à ce précieux legs de Tunisie, de redire une fois de plus notre promesse et notre résolution d'enrichir encore et encore les trésors de l'émancipation de la femme tunisienne. L'épopée de la libération de la femme tunisienne est l'histoire d'un beau commencement, des meilleurs compléments et d'un exceptionnel couronnement. La naissance, presque inespérée, du mouvement de la libération de la femme dans notre pays, la vitalité qui a marqué son itinéraire et la fidélité collective qu'il a su conserver, parcourant de bout en bout l'histoire contemporaine de la Tunisie et tendant aujourd'hui vers le meilleur avenir, ont répondu aux convictions profondes de notre âme, servi l'équité et la stabilité de notre société et fait le plein des ressources humaines nécessaires à notre développement. Plus que l'acception élémentaire Lorsque, le 7 novembre 1987, le Changement est venu secourir la citadelle Tunisie, il a, également, sauvé sa souveraineté et son indépendance. Le Président Ben Ali a rétabli l'ordre, la stabilité et la paix. Il a redonné raison à l'espoir, à la concorde et à la solidarité. Il a conçu les projets du renouveau, défini les moyens et les fins du grand dessein de notre émergence nationale et galvanisé toutes les bonnes volontés. Aujourd'hui, tous les Tunisiens et toutes les Tunisiennes peuvent apprécier l'ampleur toute grande des Salut, Persévérance, Excellence et Ambition, en attendant les récoltes du Défi qui, elles aussi, promettent d'être abondantes. Sur le terrain des Droits de l'Homme et de la femme, l'Ere nouvelle ne s'est plus contentée de leur acception élémentaire. Le sauvetage des fondamentaux ne pouvait, nullement, lui suffire: la société tunisienne a évolué et elle méritait d'autres transformations et réformes; le monde et la modernité se réinventaient chaque jour, dans notre proximité immédiate et au-delà des mers, définissant ainsi de nouvelles règles, créant de nouvelles données et générant des mutations profondes que la Tunisie du Changement ne voulait en aucun cas ignorer. Il s'agissait pour notre pays d'être de la partie, de toutes les parties, d'être ouvert, d'agir et d'interagir, pour que rien ne lui échappe, pour faire entendre sa voix, soumettre ses propositions et prendre des initiatives. Cette assurance et cet optimisme sont les dividendes de la confiance, du sérieux et de l'abnégation que notre peuple a investis dans tout ce que le Changement a entrepris de réaliser. La conviction du Président Ben Ali, la démarche du Changement et la pertinence de ses options, dans ce domaine, nous ont valu entente, justice, progrès et prospérité. Le consensus national sur la question de la femme s'est construit autour d'une idée fédératrice qui englobe le souci de préserver la tradition féministe de notre pays, notre authenticité arabo-musulmane et nos aspirations modernistes. La question de la femme en Tunisie de l'Ere nouvelle, est une savante synthèse qui a brassé militantisme, revendication moderniste et les obligatoires ajustements et adaptations de l'époque, sans jamais renoncer à nos spécificités identitaires. Le dosage est d'une pertinence et d'une efficacité indéniables. Profondément enracinée dans nos traditions, coutumes, culture et religion, la cause de la femme en Tunisie du Changement a, également, épousé toutes les formes et suivi toutes les évolutions de la modernité qui servent, sainement, notre développement. Et elle a, également, défriché tant de terrains inconnus et inauguré tant de voies inédites. Face aux transformations de toutes les donnes mondiales, face aux mutations de notre société, face, aussi, aux aspirations et ambitions de notre peuple, la notion d'émancipation de la femme tunisienne se devait de changer de repères, d'ancrages et de distribution des rôles. Elle est devenue, incontestablement, plus populaire et contractualiste pour la communauté nationale et son acceptation s'est équipée de la légalité et de la protection juridique. Elle a été intronisée en branche principale de la doctrine des droits de l'Homme de l'Ere nouvelle. Pour mieux contrer la tentation rétrograde et la malsaine nostalgie passéiste, et créer autour d'elle la plus sûre des adhésions. Une idée, un idéal, un projet L'unanimité, ainsi, conçue ne pouvait être prise pour argent comptant, et le Changement se devait de dissiper les malentendus qui pouvaient encore exister. Il se devait d'expliquer et corriger certaines confusions qui pouvaient encore se cacher et laisser croire que l'émancipation de la femme consisterait à prendre aux uns pour donner aux autres. A maintes reprises, en effet, le Président Ben Ali et la Première Dame de Tunisie ont expliqué que notre développement était, équitablement, partageable entre tous et toutes, entre tous les enfants de la Tunisie, ses fils tout autant que ses filles. C'est cette approche-là qui a défini les contours de notre cité juste et qui l'a construite sur des bases saines et solides. Notre modèle d'émancipation de la femme est certes une idée, un idéal, une philosophie et un projet, mais il est surtout une réalité tangible, chiffrable et quantifiable. Et il pèse lourd par ses qualités comme par ses quantités: il est valeur morale et humaine noble; il est atout majeur de notre émergence qui a su mobiliser toutes nos ressources, celles expérimentées qui ont depuis longtemps donné leurs preuves et celles fraîches qui sont prometteuses. S'articulant autour de ces dénominateurs communs, l'émancipation de la femme tunisienne a, ainsi, gommé les oppositions et conflits, et elle a dépolitisé le débat sur la nature de cette libération et sur la meilleure manière de la mettre en pratique. Parce que le Président Ben Ali l'a voulu, le Changement n'accordera pas à la femme, seulement, l'égalité simple; il lui offrira, également, d'être la partenaire de l'homme et l'associera en tout. Ainsi, les talents et l'intelligence de la femme se sont exercés dans toutes les sphères d'activité et toutes nos affaires. Et lorsque la parité parfaite homme-femme peut parfois traîner les pieds, l'Ere nouvelle recourt aux quotas, en attendant que les transitions nécessaires s'opèrent, naturellement. La participation de la femme, publique et privée, a fait des conquêtes multiples et gagné en subtilités qui ont débarrassé son émancipation de tous les obstacles, tabous et stéréotypes et mis à sa disposition de vastes opportunités d'intégration. Sa présence est telle que l'exceptionnel s'est transformé en une normalité évidente et quotidienne, dans nos écoles, lycées et universités, dans toutes nos entreprises publiques et privées, à tous les postes de commandes et dans nos associations, où elle peut apprendre, enseigner, créer, gérer, suggérer, décider..., etc. Pour le bien de tous et de toutes, pour servir notre développement. Elle, qui a fait montre des plus grands sérieux, discipline et assiduité, affirme, aujourd'hui, ses qualifications et ses qualités et peut valoriser son activité et se construire. En Tunisie de l'Ere nouvelle, l'on ne s'étonne plus que la femme s'essaie à la compétition politique et réussit, qu'elle dispose de sa place entière au sein de toutes nos institutions et qu'elle convainc. Elle donne entièrement raison et la pleine satisfaction à la confiance que le Président Ben Ali a placée en elle. Ce pari sur la femme, aux multiples succès, est devenu une des composantes essentielles de notre modèle d'émergence. Il en est si indissociable et si étroitement lié qu'il représenterait la meilleure synthèse de tous les exploits de l'Ere nouvelle. Le visiteur étranger d'un court séjour, les organisations internationales, les pays frères et amis, officiellement ou en privé, nous disent tous leur grande admiration pour ce que la Tunisie du Changement leur a donné de voir sur la haute dignité de la femme tunisienne, son équilibre et son assurance. Sans compter les autres affirmations de sa forte personnalité qui démontrent son plein épanouissement. Sereinement, la Tunisienne entreprend. Librement, elle envisage, explore et innove ses modes d'expression, ses droits et ses devoirs. Animée d'une modération et d'un optimisme à toute épreuve, elle tend la main aux autres femmes du monde, propose programmes et plans, soumet des initiatives qui enrichissent les débats, apportent des solutions et contribuent, ainsi, à la construction des stabilité, paix, progrès et prospérité de la mondialisation. Aller vers la soeur arabe Aujourd'hui, la voix de la femme, à partir de Tunis, par sa sagesse, la clarté de sa vision et sa crédibilité, porte loin, très loin. Depuis une longue décennie au moins, les principes et les valeurs que défend Mme Leila Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, ceux-là mêmes qui ont imprimé d'un sceau indélébile tant de réussites de notre Changement, sont devenus, chaque jour encore plus, une monnaie courante dans nos environnements proches et lointains. La Première Dame de Tunisie a soumis à ses paires arabes idées, propositions et initiatives. Au sein de notre sphère d'appartenance arabe, elle a attiré leur attention sur les dossiers importants, et ceux moins grands, sur les questions urgentes, sur les affaires ponctuelles de nos sociétés et sur la prospection qui prépare aux générations arabes montantes les meilleurs avenirs. Cette action, précise et rigoureuse, ne laissera rien au hasard. Elle s'attellera avec beaucoup de sérieux et de minutie à tout ce qui a trait à la question de la femme arabe: de la simple tâche de déblayage de terrain, de l'élémentaire et nécessaire recherche de consensus et de cohésion, jusqu'aux grands chantiers de la mise en oeuvre de mesures importantes et leur suivi méticuleux, en passant, bien évidemment, par l'indispensable travail de conscientisation et d'éducation. Cette stratégie alliant le discours du bon sens, la méthode de l'enseignement par l'exemple, la modération et la gratuité du geste généreux, a recueilli reconnaissance, approbation, enthousiasme et soutien abondants. L'épouse du chef de l'Etat et présidente en exercice de l'Organisation de la Femme Arabe (OFA) ne manquera pas de présenter à maintes reprises des propositions concrètes servant les intérêts de la femme et de la famille arabes, en étudiant leur situation dans nos sociétés arabes, en enracinant leur entité, préservant leur identité et éduquant à leurs droits. En somme, sur tous les sujets urgents et projets, la présence de la Tunisie, sa crédibilité et son savoir-faire ont, toujours, convaincu. La mission de la Tunisie dans toutes ces causes nobles, celles qui nous unissent avec les peuples frères et amis, est amplement accomplie: nous y avons investi le volontariat, l'énergie et la sincérité nécessaires, nous n'avons jamais lésiné d'y mettre notre riche expérience et l'expertise requise, et notre entière disponibilité nous a valu l'écoute et l'estime de nos partenaires. L'Histoire retiendra aussi, à n'en pas douter, cette présidence tunisienne de l'OFA (2009-2011), un mandat marqué par une activité intense, une effervescence de tous les instants et sur tous les terrains, et une générosité inépuisable, en plus, pour servir la femme et les sociétés arabes, leurs institutions politiques, leur économie, leur culture et leur développement.