HAMMAMET, 6 Nov 2009(TAP)- « La biologie et les changements climatiques », tel est le thème des 19 èmes journées nationales de Biologie qui se poursuivront, du 5 au 8 Novembre 2009, à Hammamet Sud, à l'initiative de la Société des sciences naturelles de Tunisie(SSNT). Cette manifestation à laquelle prennent part plus de 300 chercheurs universitaires tunisiens et étrangers ( Algérie, Libye, France et Allemagne), vise à inciter les scientifiques à travailler en réseau afin de mieux faire connaître les résultats de recherche scientifique et de favoriser l'échange d'expertises au sujet des changements climatiques et leurs impacts sur les différents secteurs économiques. Présidant ces journées, M.Mohamed Mehdi M'lika, ministre conseiller auprès du Premier ministre, président de l'Association du réseau méditerranéen pour le développement durable (AREMEDD) et président du programme national de la propreté et de l'esthétique de l'environnement, a appelé les secteurs public et privé ainsi que les structures de recherche scientifique et les composantes de la société civile à collaborer davantage afin d'identifier les moyens devant atténuer l'impact de la variabilité du climat. Il a mis l'accent sur l'intérêt qu'accorde le chef de l'Etat au dossier du changement climatique, ce qui nécessite, a-t-il ajouté, un surcroît d'efforts sur la voie de l'ancrage de la sécurité environnementale globale, laquelle touche à la fois les secteurs de l'eau, de l'énergie et de l'alimentation. M.Mlika a exhorté les chercheurs à accorder une attention particulière aux sujets de la dégradation des écosystèmes en Tunisie, la biomolécule, aux nouveaux déchets ( électronique et autres..) et à la nanotechnologie. Le but étant de trouver les meilleurs moyens devant optimiser leur gestion. Dans son intervention sur «les changements climatiques et leurs impacts sur la planète et le bassin méditerranéen », il a fait savoir que l'adaptation aux changements climatiques interpelle la communauté internationale afin qu'elle prenne conscience des conséquences de l'activité humaine, retenue en tant que premier responsable de la variabilité du climat, et oeuvre à diffuser une culture écologique devant garantir le droit des générations futures à un cadre de vie viable. Le programme de ces journées comporte des communications sur l'agriculture, la santé, les risques environnementaux, le stress des ressources naturelles, animales et végétales, la biodiversité et les biomolécules. Au programme, également, deux ateliers de travail portant sur le rôle du réseau associatif, plus particulièrement l'AREMEDD, dans l'exploration de pistes devant limiter l'impact des changements climatiques et les moyens tendant à renforcer l'employabilité des diplômés du supérieur spécialisés en sciences naturelles.