"Cette liste a fait exprès de citer des noms qui n'ont rien à voir avec la liste du ministère de la justice venant de ce fait de créer la confusion dans les rangs sociaux" Affirme M. Bhiri en condamnant la source journalistique qui a manqué à son devoir d'éthique professionnelle violant la vie privée des magistrats. Le ministre de la justice a également souligné la nécessité de bâtir un pouvoir judiciaire indépendant constituant de ce fait un tout avec les autres composantes du système d'Etat. Le ministre de la justice a souligné que personne n'a le droit d'abandonner les droits du peuple. Il a cité que la révolution a donné la chance aux suspectés de corruption de se racheter mais ces derniers n'ont pas voulu saisir cette chance et se montrer au grand jour assumant la responsabilité de confesser leurs mauvais actes. Noureddine Bhiri a montré qu'il existe des corrompus qui font de leurs sortes de pervertir la réputation du gouvernement actuel d'une part et le ministère de la justice d'une autre. Il a dans le même contexte souligné que les magistrats révoqués sont bel et bien impliqués dans des affaires de corruption constituant de ce fait une minorité qu'il faut suspendre du système judiciaire tunisien. Il a par ailleurs adressé ses salutations aux magistrats honnêtes vouant leurs vies au service du pays.. En outre, à fin d'appliquer la loi, le ministre de la justice a affirmé qu'une prime d'acquittement comprenant 6 mois d'indemnisation sera versée aux magistrats suspendus. Et que tous les magistrats suspectés, peu importe leurs orientations politiques seront traduits devant la justice concernant les affaires de corruption.