Météo Tunisie - Pluies orageuses localisées et températures élevées cette nuit    Huile d'olive : la Tunisie exporte plus, mais gagne moins    Un séisme de magnitude 4,7 secoue le nord de l'Iran    Le GCT, première entreprise publique à titulariser ses employés sous-traités    Festivals et vente des billets sur le marché noir: des prix qui donnent le vertige!    Et si la clé d'une lessive parfaite se trouvait déjà dans votre placard de cuisine ?    À Kairouan, les ordures sont mieux traitées que ceux qui les dénoncent    Le SNJT soutient Francesca Albanese pour le prix Nobel de la paix 2025    Les villes tunisiennes les plus propres du pays en 2025    Coupure d'eau potable à Ksar Helal    Non, la Tunisie n'a pas été classée première du monde arabe en libertés    L'Espérance Sportive de Tunis recrute Ahmed Bouassida pour quatre ans    Décès du plus vieux marathonien du monde à l'âge de 114 ans    Condamnation à quatre ans de prison d'un huissier pour détournement de 80 000 dinars    Non, les juges britanniques ne peuvent pas "prendre de l'argent dans les caisses de l'Etat"    La Tunisie appelle la France à faciliter une mobilité intelligente, productive et pragmatique, et à lever les entraves qui subsistent encore    Un propriétaire d'un laboratoire pharmaceutique devant la justice pour des soupçons de corruption    Tunisie 2025 : la récolte céréalière atteint son plus haut niveau depuis cinq ans    Investir malin en 2025 : pourquoi la bourse fait mieux que l'immobilier et l'épargne    Zied Maher défend le projet de création d'une banque postale    Samia Massoud : l'utilisation limitée des éthylomètres était liée à une question de conformité    Nabeul : enlèvement de parasols illégalement installés sur la plage de Soliman    Annulation de la grève des agents de la STEG prévue le 17 juillet    Concours 6ème et concours 9ème 2025 : accès aux collèges et lycées pilotes pour les élèves ayant obtenu une moyenne de 14 sur 20 ou plus    Objectifs environnementaux de 2030 : Progrès accomplis de LG en matière de développement durable    Tunisie : vers la régularisation de 1 million de logements anarchiques pour un habitat digne    Crise des dettes dans le foot tunisien : vers un règlement rapide pour éviter les sanctions de la CAF    Texas : le bilan des tempêtes atteint 131 morts, nouvelles alertes aux fortes pluies    Anne Guéguen au 14 juillet à Tunis : une ambassadrice, des valeurs, un message de paix et de coopération    Explosion dans un champ pétrolier en Irak : la production suspendue    Baisse des ventes : la FTAV propose un nouveau système inspiré des « chèques voyages »    Grève à la Steg annulée : accord trouvé après douze heures de négociations    Et si l'Iran avait la bombe ?    Désenchanté par Poutine, Trump menace la Russie tout en maintenant le flou    Le spectacle Ragouj inaugure festival Hammamet 2025 : musique, danse, divers hommages et ode à l'amour    Le Quartet tunisien propose Francesca Albanese pour le Nobel de la paix    Tentative de victimisation : Atef Ben Hassine sous le feu des critiques    Sinner détrône Alcaraz et s'offre son premier Wimbledon    52e édition du Festival de Monastir : Voici la programmation officielle    L'UNESCO inscrit deux nouveaux sites culturels en Afrique sur la Liste du patrimoine mondial    Atef Ben Hassine prédit un « séisme de mesures » pour le 25 juillet    Rendez-vous visa : l'Ambassade d'Italie met en garde contre les arnaques payantes    Hend Mokrani : il devient très difficile de programmer des artistes internationaux en raison de leurs positions relatives à la Palestine    Attijari Bank signe la plus belle publicité qui touche le cœur des Tunisiens de l'étranger    Mercato : Le Club Africain renforce sa défense avec Houssem Ben Ali    Tunisie Telecom félicite Walid Boudhiaf pour son nouveau record national à -118 mètres    Tunisie Telecom félicite Walid Boudhiaf pour son nouveau record national à -118 mètres    Tunisie - Walid Boudhiaf établit un nouveau record national à -118 mètres    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Théâtre El Hamra Présente BLOOD MOON
Publié dans Tunivisions le 12 - 02 - 2019


قمرة دم
Texte de Besma ELEUCHI
Mise en scène Moez MRABET
Fiche artistique

Texte : Besma Eleuchi
Mise en scène : Moez Mrabet
Direction d'acteurs : Narjess Ben Ammar
Interprétation : Besma Eleuchi – Meriem Sayeh
Scénographie : Moez Mrabet
Dramaturgie : Ridha Boukadida
Création vidéo et animation : Ahmed Makhlouf
Création lumières : Sabri Atrous
Création musique et effets sonores : Zein Abdelkefi
Coach voix : Saloua Ben Salah
Régie générale : Mourad Mabkhout
Costumes : Latifa Boujeh
Accessoires : Amani Eleuchi
Création masques : Asma Kouraichi
Dessin digital : Mohamed Ali Sayeh
Chargée de communication : Amal Jerbi
Production : Théâtre El Hamra, saison 2019.

La pièce
BLOOD MOON, une apnée en Marée basse pour sonder les histoires en sursis de deux femmes qui (se) cherchent, se (re)cherchent…, entre désir et refus, attachement et fuite, espoirs et désenchantements…, happées par cette obsession de ré-enfa(inve)nter l'Homme… et le Monde.
Mettant en scène deux personnages féminins, telles des Anti-Antigones des temps modernes, la pièce propose une lecture acerbe des années post-révolution en Tunisie, et creuse au passage cette dialectique endémique à ces « années de braise », celle de la liberté et du pouvoir. Une poésie du para-réel où la folie devient refuge et les mots subterfuge !
D'abord enivrant(e), l'ai(è)r(e) de « liberté » qu'une certaine « révolution » a laissé s'échapper, fini par devenir asphyxiant(e), accablant(e)… Huit longues années, et ce désarroi, cette inquiétude insidieuse, pernicieuse, (presque) révoltante… et une question qui persiste, et ne cesse de nous tourmenter et de nous pousser jusqu'à nos derniers retranchements : Comment se libérer de cet ogre qui veut spolier nos rêves ?
Inscrit dans une démarche de recherche artistique menée par Moez Mrabet depuis son opus Striptease – Le Festins (KUN Productions – 2013) , ce projet de création porté par le Théâtre El Hamra, trouve son inspiration dans un texte inédit de Besma Eleuchi –BLOOD MOON – interrogeant le rapport « subliminal » à soi, à l'autre… au pays ; et explorant cette indéfinissable ligne de démarcation entre rêve et réalité, conscient et subconscient, envie et résignation, convoitise et abnégation..
Tel un voyage initiatique, BLOOD MOON est une (en)quête au cœur du « para-réel » cherchant à exorciser les vérités et à chasser les chimères. Une épopée où l'on se retrouve pris dans un jeu de miroirs de deux mondes parallèles qui se révèlent-rebellent ! Cet univers singulier fait place à une écriture scénique invoquant une perception extra-sensorielle où corps, son et espace font résonner le non-dit, l'indicible et l'inavouable.
BLOOD MOON se laisse abordée comme une réflexion visuelle sur l'identité qui se construit face à l'autre et face au monde et explore une scénographie de frontières poreuses entre deux femmes, deux folies…, fiction et réalité. Un univers onirique et surréaliste qui laisse entrevoir cet espace « intermédiaire » d'une inquiétante étrangeté où s'entremêlent amertume et espoir, tragique et loufoque, drame et poésie…
Synopsis
Synopsis
En « fuite » par une nuit de Blood Moon, suite à l'assassinat d'une poétesse sur la place publique, Alia et Zeyneb -telles des apnéistes- immergent dans des flux troubles et agités entre réel et délire… jugulant le vertige et frôlant la Syncope.
Leur destin croise celui d'un pays livré au chaos ; une « rencontre » qui fait ressurgir et laisse se déchainer des vérités longtemps tues, des maux enfouis et des rêves déçus…

BLOOD MOON est une apnée en Marée basse pour sonder des histoires en sursis de deux femmes qui se cherchent, se (re)cherchent…, entre désir et refus, attachement et fuite…, happées par cette obsession de ré-enfanter et réinventer l'Homme… et le Monde.
El Hamra
El Hamra ou Al Hambra, comme on l'appelait à l'époque où c'était une salle d'exploitation cinématographique. Elle est située à la rue El Jazira qui constitue le point commun entre Tunis la médina et Tunis la ville européenne.
Deuxième salle de cinéma à Tunis, Al Hambra fut l'une des salles des plus célèbres de la capitale pendant les années 30/40.
Puis, faute d'activités, la salle perdit son public et ferma ses portes pendant quinze ans, elle était ruinée et agonisante quand un aventurier débarqua avec un rêve … celui de créer un espace de fiction … de création … un espace culturel …
On l'a appelé » l'homme qui réinventa Al Hambra « … Ezzeddine Gannoun, ne pouvant rester insensible à ce lieu, certes, déserté depuis des années, mais resté chargé d'histoires et de souvenirs, transforma la salle en un foyer d'arts et redonna une nouvelle dynamique au quartier et même à tout Tunis.
La salle a commencé à fonctionner officiellement en 1987. Après un petit réaménagement qui a respecté et préservé son aspect architectural, Al Hambra se transforma en un théâtre conçu essentiellement pour la production, la diffusion et la formation. Ce lieu magique renaît offrant à tout artiste la possibilité de caresser son rêve et de la matérialiser.
La salle a produit des spectacles de théâtre nationaux et internationaux qui ont été sollicités pour plusieurs manifestations culturelles importantes à l'échelle internationale.
Elle accueille des troupes locales et étrangères que ce soit pour leur création ou pour des cycles de représentations de leur spectacle. Elle organise des stages de formation nationaux et internationaux et elle constitue pour le jeune public un espace de rencontre essentiel.
Moez Mrabet – Mise en scène
Acteur, metteur en scène, universitaire-chercheur, et acteur culturel, Moez Mrabet est titulaire d'un Doctorat en théâtre et arts du spectacle de l'Université Paris III, Sorbonne nouvelle. Diplômé de l'Institut Supérieur d'Art Dramatique de Tunis, il est également titulaire d'un Diplôme d'études approfondies de l'Université de Paris X – Nanterre.
Outre son parcours académique d'enseignant et de directeur des études à l'Institut Supérieur d'Art Dramatique de Tunis, Moez Mrabet n'a cessé de multiplier les expériences artistiques dans le théâtre et le cinéma, et de s'investir dans l'action culturelle à l'échelle nationale et internationale.
Acteur dans différentes créations du metteur en scène tunisien Fadhel Jaibi – Les Amoureux du Café désert -1996 / Khamsoun- Corps otages 2005 et Amnesia -Yahya Yaich – 2010 -, et dans le film Trente de Fadel Jaziri (2010), Le dernier mirage de Nidhal Chatta (2012) et Le fils de ses larmes de Samir Seif (2017), il a aussi mit en scène et produit Striptease – le festin des rats, présentée en première à la 16ème édition des Journées théâtrales de Carthage (2013), et L'Escale 32, une co-production tuniso-italienne (2015).
Moez Mrabet a été, par ailleurs, l'initiateur et le directeur artistique du Laboratoire arabe de danse théâtre (2009) et du Laboratoire théâtral tunisien (2012). Il dirige, depuis mars 2018, le projet de restructuration du Centre arabo-africain de formation et de recherches théâtrales et codirige l'évènement artistique Open Art Week.
Moez Mrabet a été Directeur général du Centre culturel international d'Hammamet, et directeur de la 52ème et la 53ème éditions du Festival international d'Hammamet.
Il est également co-fondateur et ancien président de l'Association tunisienne des Diplômés des Instituts d'Arts dramatiques, membre fondateur et directeur artistique de l'Association L'Art Vivant et membre fondateur du Syndicat des métiers des arts dramatiques.
Besma El Euchi – Auteur / Comédienne
Besma El Euchi est diplômée de l'Institut Supérieur d'Art Dramatique de Tunis (2000) et titulaire d'un Mastère en théorie de l'art de l'Ecole des Beaux-arts de Tunis (2003).
Actrice dans plusieurs créations théâtrales et cinématographiques, à l'instar de « Junun », « Khamsoun / Corps Otages », et » Amnesia / Yahia Yaich » de Fadhel Jaibi pour le théâtre, et « le rendez-vous » de Sarra Labidi , »Beb elfalla » de Moslah krayem » et » Narcisse » de Sonia CHemkhi …dans le cinéma, Besma El Euchi a eu de nombreuses participations dans des festivals de théâtre nationaux internationaux, et une expérience en administration culturelle.
Elle est actuellement la directrice de programmation du Théâtre El Hamra et directrice exécutive de l'association L'Art vivant.
Blood Moon, son premier texte porté à la scène, est le fruit d'une recherche commencée en 2015 et enrichie par de nombreux stages en écriture dramatique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.