Le synidcat national des forces de sûreté intérieure et l'union nationale des syndicats des forces de la sûreté tunisienne ont observé, ce jeudi 1 novembre, un sit-in devant le siège du ministère de l'Intérieur à Tunis, suite aux agressions répétitives dont font l'objet les agents de l'ordre et le danger qui plane sur leurs familles, surtout après les évènements survenus récemment à Douar Hicher. Les forces de l'ordre ont rejeté la visite de la militante Radhia Nasraoui qui était loin d'être la bienvenue, et d'après le correspondant de MosaïqueFM présent sur les lieux du sit-in, les agents des forces de l'ordre l'ont chassée en la poussant et certains agents ont du intervenir pour lui permettre de se libérer de la foule. Deux autres ‘'persona non grata'' ont été aussi ‘'dégagés'' par les policiers, il s'agit de Maya Jribi et Issam Chebbi. Le refus de voir ces trois personnes se joindre au sit-in observé devant le ministère de l'Intérieur, cacherait bien des reproches. Pour ce qui est de Radhia Nasraoui, il ne faut pas oublier que la militante a toujours été une épine dans la gorge des policiers, sachant qu'elle avait pris sur elle l'affaire du ''viol de la fille par 3 agents à Aïn Zaghouan''. Par contre, la présence du député Mahmoud Baroudi a été très bien accueillie par les sit-inneurs.