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Médias, Haica : On ne danse pas comme il se doit quand on ne s'y prend pas du bon pied
Publié dans Tunivisions le 10 - 06 - 2014

La HAICA semble livrée de nouveau à une certaine déroute quant à la nomination des deux premiers responsables, respectivement, de la Radio tunisienne et de la Télévision tunisienne. On ne sait plus sur quel pied danser, semble-t-il, ni à quel saint se vouer. Faut-il camper sur des positions de rigueur plus propagandistes que pratiques, quant aux profils « acceptables » des candidats ? Faut-il tenir bon, au moins en surface, à une autonomie totale de l'instance par rapport au gouvernement, et au besoin, revendiquer pour la première une décision qui reviendrait légalement au second ? En tout cas, la pratique des choses a conduit, jusqu'ici, dans une impasse.
En vérité, à notre humble avis, et nous l'avions souligné précédemment, la démarche est biaisée et tronquée à la fois, dès le départ. Passe encore sur cette histoire d'exclusion de ceux qui ont travaillé avec l'ancien régime : une décision de démagogie et de connivence qui n'aurait rien à voir avec pratique strictement professionnelle, et qui nous replongerait davantage dans des débats oiseux tels ceux que seule notre ANC semble à même d'en fournir des spécimens fabuleux. C'est que, de fait, certains responsables d'hier, tirant, de façon contrastive, les leçons qui se doivent d'un système biaisé d'information audiovisuelle ayant prévalu dans un contexte donné, peuvent aujourd'hui s'adapter aux nouvelles conditions et répondre aux objectifs de l'étape de transition. Mais écartons cette donnée qu'il n'est pas facile de défendre dans un contexte de débat où toute opinion est commandée par la réaction de celui qui attend au tournant et non par la recherche d'une vision objective et fédérative de l'intérêt collectif. Disons que cette question relèverait d'un autre débat et revenons aux conditions actuelles de la HAICA.
Il nous semble donc que la grande entorse, dans la démarche de l'instance, c'est d'avoir plus focalisé sur des profils de personnes que sur des projets et des programmes d'action. Dès la mise en place des conditions de candidature, il était évident qu'on cherchait quelqu'un et non quelque chose. De là les problèmes rencontrés, de là aussi les malentendus avec le gouvernement. Aujourd'hui, on est en train de réfléchir, non plus à rectifier la démarche, mais à changer le profil recherché. Hier, on voulait un gestionnaire avec, de préférence, une expérience médiatique ; aujourd'hui, on voudrait un homme des médias avec, de préférence une certaine expérience dans la gestion. Il faut avouer qu'avec cela, non plus, on ne sera pas sorti de l'auberge même si l'on tombe d'accord sur quelqu'un.
En principe, les collègues de la HAICA savent, plus que d'autres peut-être, sinon ils ont les moyens de savoir que même dans les pays dont l'expérience leur a servi de base d'étude, ce qui est recherché, dans le fond, c'est le projet et le programme. Ce qui fait que, lorsqu'une zone d'influence, politique ou autre, cherche à placer l'un des siens, elle table plus sur ses compétences à élaborer un projet de qualité et à exécuter un programme efficient et convaincant. Et si ce candidat est nommé, il reste contrôlable sur la base de ce projet et ce programme préalablement établi, bien que révisable sous des conditions bien consignées et bien entendues.
Du coup, nous rappelons que la démarche serait plutôt d'établir la configuration de base du projet à présenter par le candidat et non de lui demander un texte qui s'est souvent réduit à une dissertation d'école ou au plagiat de certains projets déjà étudiés et élaborés par des prédécesseurs.
Pour ce faire, toutes les données se rapportant à l'établissement concerné par la nomination doivent être mis à la disposition des candidats pour l'élaboration de leur projet et leur programme d'action. Ainsi, le projet déposé pour la candidature doit couvrir les différents départements : évidemment la production et la programmation, du point de vue de l'éditorial, mais aussi du communicationnel large. Il doit couvrir aussi les ressources humaines (y compris les recrutements ou la redistribution du personnel, ainsi que la formation, sans doute aussi une première configuration des profils des collaborateurs les plus proches, etc.). Mais aussi le financier, tant du point de vue commercial, que de celui de la bonne gestion des deniers publics, une gestion dont un des objectifs fondamentaux devrait consister à réduire l'intervention de ces deniers dans le budget de l'établissement. Mais aussi le patrimoine matériel et immatériel ; mais aussi les relations extérieures aux plans national et international, etc.
Cela prendrait du temps alors qu'on était bousculé pour prendre une décision sous une revendication pressante ? Voilà la réplique pressentie ! Voyons donc, le temps perdu depuis que la démarche a été entamée n'aurait-il mieux servi à gérer l'affaire de cette manière, avec plus de chance d'aboutissement rationalisé ?
De fait, si on s'y était pris du bon pied, que de temps on aurait gagné, mais surtout que d'intelligence on aurait capitalisé, pour le présent et pour l'avenir, en matière de gestion de tels dossiers.


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