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Comment y faire faire face ?
Fuite des cerveaux vers l'Europe
Publié dans WMC actualités le 21 - 04 - 2006

Le phénomène de fuite des cerveaux du continent africain vers les pays développés n'est pas nouveau, mais il devient de plus en plus inquiétant. Mais paradoxalement, c'est de l'Europe que certaines voix se lèvent alerter sur la situation. C'est le cas récemment des groupes d'universitaires en Grande-Bretagne qui ont exprimé des inquiétudes au sujet de l'exode croissant des chercheurs et professionnels africains.
"Il est difficile d'estimer le nombre de ceux qui partent puisque les statistiques sont difficiles à obtenir, mais nous savons qu'il y a un flux net de compétences universitaires hors de l'Afrique", déclare Brian Everett, secrétaire général adjoint de l'Association des enseignants de l'Université (AUT) en Grande-Bretagne. Ceci concerne toutes les disciplines bien que cela soit plus accentué dans le domaine des sciences et de la médecine", a-t-il ajouté.
Brian Everett a également expliqué que les mouvements migratoires sont complexes et basés sur des décisions individuelles souvent influencées par l'état de l'économie des nations d'origine ou des conditions de l'enseignement supérieur". Bien entendu, les principales nations développées sont les grands bénéficiaires même si que la Chine elle-même se développe à un degré tel qu'elle aussi pourrait en bénéficier.
On se rappellera certes de la perte des universitaires talentueux de la Grande-Bretagne au profit des USA, mais une fuite des cerveaux moins connue est l'exode des talents universitaires de l'Afrique subsaharienne vers le monde développé -avec des conséquences préjudiciables et potentiellement désastreuses.
Faut-il dire donc que les gouvernements africains sont inconscients ou incompétents ? Comment est-ce possible de développer un pays sans ses forces créatrices que sont les intellectuels ? En tout état de cause, les guerres civiles n'expliquent à elles seules l'état de l'Afrique aujourd'hui, mais les politiques menées par les différents gouvernements qui se succèdent à la tête de ces pays. Qu'on parle de chômage dans un pays suffisamment développé, cela se comprend, mais d'un pays où les besoins vitaux tels que manger à fin, l'eau potable, l'électricité, routes, écoles, hôpitaux… sont loin d'être assurés, c'est in admissible voire un non-sens.
Certes, la migration internationale des universitaires est largement acceptée comme étant salutaire aux universités et à la vie universitaire. Mais tout le monde s'accorde pour estimer que la perte d'universitaires en provenance de pays en développement peut vider leurs systèmes d'enseignement supérieur -à moins que des mesures ne soient prises pour atténuer cela.
Les conséquences pour l'Afrique peuvent être alarmantes, parce que les nations perdantes n'ont pas la base de compétence pour éduquer leurs jeunes et développer leurs propres économies. De ce fait, soit elles chancellent, soit elles sont ouvertes aux fournisseurs de l'enseignement privé qui opèrent sur une base lucrative et qui ont différentes valeurs, notamment en relation avec la liberté et la recherche universitaires.
Rappelons, enfin, qu'aucune estimation récente des chiffres n'est disponible, mais la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique semblait indiquer que l'Afrique a perdu 60.000 professionnels (médecins, professeurs d'université et autres ingénieurs) entre 1985 et 1990. Et le développement fulgurant des Nouvelles technologies de l'information et de la communication n'est sans doute pour arranger les choses.
Alors, jusqu'à quand René Dumont aura raison lorsqu'il a dit, au début des années 60, que ‘'l'Afrique est mal partie'' ?

T.B.


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