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Tarak Cherif : La place d'un opérateur économique privé est dans son usine, pas au Parlement
Publié dans WMC actualités le 05 - 08 - 2019

Comment peut-on réguler les processus économiques et faire face aux défis auxquels est, aujourd'hui, confrontée la Tunisie, avec un leadership qui maîtrise mal la conduite des affaires de l'Etat, n'arrive pas à faire les bons choix économiques et pire avec une Constitution qui ne permet aucune prise de décisions et ouvre grande la porte aux luttes entre partis aux pouvoirs et lobbies partisans ? Tout cela sur fond d'une crise économique qui risque d'achever ce qui reste d'une économie déjà chancelante.
Tarak Cherif, président de la CONECT (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie), s'insurge dans l'entretien ci-après contre une Constitution paralysante, un cadre légal complexe et un environnement d'affaires délétère.
WMC : Pensez-vous que le climat des affaires dans notre pays est encourageant pour les investisseurs potentiels, tunisiens et étrangers ?
Tarak Cherif : Personnellement, je suis en train d'investir et je n'arrêterai jamais de le faire parce que, pour moi, c'est la seule manière de changer la donne, redonner de l'espoir à nos jeunes et les encourager à se projeter dans leur pays.
S'agissant des IDE, j'ai vu les chiffres et ils sont plutôt bons mais en dinars. Je souhaite, pour ma part, que ce soit l'euro qui soit le facteur déterminant dans l'évaluation de l'importance des investissements. Qu'on le veuille ou non, la différence entre l'euro et le dinar est substantielle, et je souhaite, s'agissant de l'importance des investissements, que les comparaisons entre d'il y a quelques années et aujourd'hui se fassent en prenant l'euro pour monnaie de référence. Et c'est pareil pour le tourisme. Il faut aussi comparer nos réalisations aux avancées des autres pays traversant le même contexte.
Pour moi, si l'investissement n'est pas placé dans le moyen et le long terme, c'est du marché parallèle
Il y a bien entendu des investissements mais est-ce suffisant ? Vous savez, l'acte d'investissement est lourd sauf dans certaines activités. Pour moi, si l'investissement n'est pas placé dans le moyen et le long terme, c'est du marché parallèle. La rentabilité instantanée n'est pas un investissement, l'acte d'investir se fait réellement quand on s'engage dans des projets structurants qui font avancer le pays, qui créent de la valeur et qui peuvent être exportés.
Ils peuvent être de toutes sortes et dans toutes les activités économiques. Le potentiel de la Tunisie est énorme par rapport à ce qui se fait aujourd'hui dans notre pays. En quelques mots : ce n'est pas assez !
Quelles sont les conditions à réunir pour inciter à l'investissement ?
Il est évident qu'il y a plusieurs facteurs, et en prime la sécurité et la confiance. La confiance ne touche pas une personne, elle touche tout un système. Après tout, quelqu'un qui lance un projet prend des risques et contracte des prêts bancaires et au taux d'intérêt où ils sont, ce n'est pas évident de se jeter dans le vide sans sécuriser son périmètre.
2% de croissance ne fera pas sortir la Tunisie de son marasme économique. Il en faut beaucoup plus. Nous avons l'obligation d'être ambitieux, mais dans une période préélectorale, devons-nous nous attendre au changement des stratégies ?
Le problème n'est-il pas ces actions sporadiques et cette politique économique décousue qui nous donnent le sentiment que chaque ministère travaille pour son propre compte ?
Des actions sporadiques qui se contredisent des fois et même quand ce n'est pas le cas, nous ne parvenons pas à lire notre réalité économique aujourd'hui. Il n'y a pas de lisibilité ou de visibilité pour l'investisseur qui sent qu'il est devant une nomenclature de lois d'une telle complexité qu'il n'arrive pas à la comprendre.
Nous nous compliquons l'existence. Je l'ai dit depuis des années : faisons simple, faisons clair. Les investisseurs ne veulent pas avoir affaire tout le temps à l'administration, je dis là tout haut ce que beaucoup disent tout bas dans les cafés ou les soirées ! Voyez l'exemple du PPP qui ne démarre pas à cause de texte de lois pas bien ficelées, et je ne parle pas de ce qui s'est passé dans notre pays dans le secteur énergétique. Donc je dis arrêtons de faire compliqué, faisons simple pour faciliter la tâche à tout le monde.
Vous parlez là du nouveau Code des investissements, mais le gouvernement a promis de réviser les articles qui ne sont pas adaptés au contexte économique de notre pays.
Il n'y a rien de tout cela, c'est à l'image de la Constitution prétendument meilleure Constitution du monde, mais voyez dans quelle situation elle a mis le pays. Nous sommes dans l'autosatisfaction alors que rien ne marche. Un peu de décence ! Nous avons mis trois ans à pondre une Constitution qui ne permet pas de gérer le pays avec tout ce que cela a engendré comme moyens financiers et humains !
Il a fallu 36 mois pour nous sortir une Constitution qui bloque aujourd'hui le pays...
Dix (10) constitutionnalistes de haute facture auraient pu, en un mois, mettre en place une Constitution de loin meilleure. Il a fallu 36 mois pour sortir une Constitution qui bloque aujourd'hui le pays avec un système électoral et un système politique d'une telle complexité qu'il ne permet pas au pays d'être bien géré. Tout cela n'encourage pas à l'investissement, parce que nous devons avoir un environnement transparent et simple pour faire des affaires.
Que faire ?
Il va falloir procéder au plus vite aux révisions qui s'imposent, et ce n'est pas un choix, c'est une nécessité. La Tunisie ne peut plus continuer ainsi. La relance des investissements doit se faire au plus vite, les jeunes doivent pouvoir lancer leurs start-up et accéder aux financements. Et nous avons besoin d'institutions qui puissent les encadrer et les financer.
Nous avons besoin de décideurs. Nos banques sont classiques et fonctionnent suivant des schémas classiques, or ces jeunes n'ont pas de garanties réelles à leur offrir. Dans le contexte actuel, les jeunes qui ne savent plus s'ils doivent croire en leur pays ou pas, s'ils doivent s'y projeter ou pas, n'ont qu'une seule perspective : partir.
Mais il n'y a pas que les jeunes qui souffrent, les locomotives de l'économie tunisienne souffrent et les PME/PMI également.
Il y a deux schémas, celui des entreprises publiques -voraces en finances publiques, dans lesquelles nous injectons chaque année 1,200 à 1,500 milliard de dinars pour prétendument restructurer, un mot enjolivé pour faire plus sérieux. Nous ne pouvons pas continuer comme cela, il faut se mettre autour d'une table et prendre les décisions qui s'imposent même si elles sont douloureuses.
Nous nous trouvons face à 102 entreprises publiques avec des administrations pléthoriques et une qualité de prestations que je laisserais aux Tunisiens le soin de juger. Pourquoi ?
Il y a quelques jours, la Deutsch Bank a décidé un plan de restructuration, un plan qui implique le licenciement de 18 000 personnes. Cela ne veut pas dire que les partants n'auront pas leurs droits et ne bénéficieront pas de dédommagements. Mais il s'agit là du sauvetage de la plus grande banque d'Allemagne et tout le monde y a adhéré y compris les syndicats.
Les syndicats patronaux ou ouvriers ont pour rôle de remettre le pays en situation de fonctionnement rationnel
Je pense modestement que nos syndicats doivent réviser leurs postures. Quand on veut tout faire, on ne fait rien ! Les syndicats patronaux ou ouvriers ont pour rôle de remettre le pays en situation de fonctionnement rationnel, de fonctionnement de bonne gestion, de fonctionnement de bonne gouvernance, de fonctionnement de bonne affectation des deniers publics. Deniers qui serviraient mieux dans les secteurs de l'éducation, de la santé ou du transport que dans le sauvetage d'entreprises publiques en déperdition.
Il faut que les finances publiques soient affectées pour le mieux des Tunisiens.
Et pour votre gouverne, quand je parle de PPP ou d'entreprises publiques, je suis très à l'aise car je ne suis ni concerné ni intéressé. Mais le PPP est une chance pour sauver le pays parce que c'est un accélérateur de croissance. Pourquoi voulez-vous laisser des populations entières souffrir de l'absence de structures sanitaires, éducationnelles ou de manque d'infrastructures routières ? Il y a des projets qui servent à améliorer la qualité de vie de nos concitoyens que l'Etat ne peut pas réaliser dans les meilleurs délais, pourquoi les en priver alors que c'est possible de les réaliser autrement et plus rapidement ?
C'est du délire d'accuser chaque personne encourageant le PPP de vouloir vendre le pays
Les plus grands et fortunés pays au monde le font mais de manière méthodique et transparente. L'Allemagne le fait, l'Italie le fait, la France aussi. Dans les pays du Golfe, la Turquie, le Maroc, tous les projets se font dans le cadre du PPP. Qu'est-ce que c'est que ce délire d'accuser chaque personne encourageant le PPP de vouloir vendre le pays ? Nous collons des étiquettes politiques à tout-va. Cela n'a aucun sens.
Aujourd'hui, les tribunaux de Paris sont logés dans une énorme bâtisse construite dans le cadre d'un partenariat public/privé. L'entreprise qui l'a réalisée l'exploitera pendant 27 ans, ensuite, c'est l'Etat qui la récupérera. La France est peut-être trop pauvre pour construire ses tribunaux ? L'Etat a perdu au change ? Au contraire, les tribunaux sont situés dans un lieu accessible et ce qu'on devait y investir servira autrement la population selon les priorités.
Faire de la démagogie et induire les gens en erreur, c'est causer des torts irréparables à notre pays.
Moi-même en tant que gestionnaire et en tant que président de la CONECT, j'ai des priorités. Et il ne faut pas se priver de certaines opportunités pour faire avancer l'économie ou l'investissement. Mais quand on fait de la démagogie et on induit les gens en erreur, ce qui se passe, c'est causer des torts irréparables à notre pays et à nos concitoyens.
La Tunisie mérite de réaliser des taux de croissance de 6, 7 à 8% mais cela ne peut se faire que par une gestion économique et sociale rationnelle et une bonne affectation des fonds publics.
Quelle approche préconisez-vous ?
Il faut oser prendre des décisions douloureuses tout en expliquant les tenants et aboutissants à nos compatriotes, sinon rien ne marchera et ce n'est pas avec 2% de croissance que nous pourrons sauver la Tunisie. Aujourd'hui les PME souffrent énormément et il y en a qui vont disparaître. Elles souffrent, entre autres, de l'incapacité de l'Etat à payer leurs services. Personnellement j'interviens chaque jour que le bon Dieu fait auprès d'un ministre ou d'un haut responsable pour les prier de payer des opérateurs qui risquent de voir leurs sociétés disparaître parce que l'Etat reste des mois et parfois même une année sans régler leurs factures.
Avec des crédits dont le taux d'intérêt est de l'ordre de 12% qui n'est même pas le pourcentage des bénéfices de ces PME, comment voulez-vous qu'elles survivent !
Pensez-vous qu'il y a eu pression fiscale sur les entreprises ?
La pression fiscale est la conséquence du rythme de vie de l'Etat. Quand 800 000 personnes travaillent dans l'administration publique, alors que nous pouvons fonctionner avec la moitié, quand près de 1,500 milliard de dinars sont injectés dans des entreprises publiques pour soi-disant des restructurations qui ne serviront à rien puisque les mêmes effets produiront les mêmes résultats, que peut faire l'Etat pour dénicher de l'argent, il va le chercher auprès des entreprises structurées.
Conséquence : moins d'investissements puisqu'une partie de l'argent dédié à l'investissement sera pris par l'Etat et des opérateurs qui tenteront de fuir le secteur formel pour le parallèle où ils ne paieront ni charges ni fisc.
Nous sommes dans ce que feu le grand Hédi Nouira a décrit comme étant : « Les taux qui tuent les totaux ». Alors qu'il faut élargir l'assiette en insérant le parallèle dans l'officiel et lâcher du lest aux entreprises structurées et formelles. Et là je parle d'une tendance mondiale.
Vous avez parlé de la nécessité pour les organisations syndicales d'éviter le politique, il y a quand même un phénomène que nous observons depuis quelques années, celui des opérateurs privés qui se reconvertissent en politiciens pour avoir l'immunité et des protections politiques. C'est pareil au Mexique ou en Colombie. Est-ce l'expression de l'impuissance de l'Etat face aux affairistes corrompus ?
La position de la CONECT est la même depuis sa création : nous refusons de nous immiscer dans la politique parce que notre rôle est de faire de l'économique et du social et non de nous engager dans le politique. Je l'ai dit lors des élections de 2014 : la place d'un homme d'affaires est dans son entreprise pas au Parlement sauf s'il est en fin de carrière, il a levé le pied et il veut faire profiter l'Assemblée de son expérience. Une expérience qui peut inspirer certaines lois économiques. Mais s'il est encore en plein dans son entreprise, je pense qu'il y a un risque de conflit d'intérêts.
Quant au rôle de l'Etat, moi je pense que ce n'est pas dans son rôle de sévir mais il revient à la justice de prendre les mesures qui s'imposent lorsqu'il y a dépassement ou infraction de la part d'un opérateur privé.
C'est à la justice de prendre les mesures qui s'imposent lorsqu'il y a dépassement ou infraction de la part d'un opérateur privé
A supposer qu'il y a des cas d'entrepreneurs – et je sais qu'il y en a- qui cherchent l'immunité à travers l'Assemblée, il faut oser lever l'immunité. Il ne faut pas se taire aujourd'hui, il n'y a pas d'immunité définitive. Il faut que la justice s'implique et il faut qu'il y ait des débats d'idées. La justice doit sévir et traiter tout le monde de la même manière. Si nous voulons sauver la Tunisie, il faut donner l'exemple et sanctionner. Je suis déçu lorsque j'entends parler d'arrestations de petits trafiquants sans jamais parler tout haut de ceux qui nuisent par leurs mauvaises pratiques au climat économique.
Vous allez en Italie, vous passez devant une villa et vous y voyez un panneau sur lequel est écrit : "Cette villa a été saisie par les autorités parce que le propriétaire a spolié les biens de l'Etat ou a commis des actes nuisant à la société". Mais si vous arrêtez un « criminel » qui s'est enrichi de manière illicite et qu'ensuite vous trouvez avec lui un compromis, vous n'aurez aucune amélioration de la situation.
les débats n'existent pas dans notre pays et on n'en veut pas alors que c'est ainsi que nous pouvons faire avancer l'intelligence
Par ailleurs, les débats n'existent pas dans notre pays et on n'en veut pas alors que c'est comme cela que nous pouvons faire avancer l'intelligence et la conscience des gens.
Pendant 30 ans, la France communiquait avec Monsieur tout le monde grâce aux dossiers de l'Ecran. Soit un film suivi d'un débat où l'on discute des intérêts et des valeurs. Ce sont des débats qu'on ne veut pas avoir dans notre pays.
Vous discutez avec le chef du gouvernement et les ministres, quelles sont leurs réactions lorsque vous leur en parlez ?
C'est le système politique et le système électoral qui empêchent toute prise de décision. Le pays ne peut plus continuer avec ce système et là je parle en tant qu'opérateur économique. Ceux qui y croient rêvent en couleurs.
Entretien conduit par Amel Belhadj Ali


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