A l'instar d'autres pays pétroliers, aujourd'hui assis sur un de très confortables coussins de recettes pétrolières fortement dopées par l'envolée spectaculaire du prix du baril de pétrole, la Libye envisage de poursuivre ses investissements dans des entreprises d'Europe, des Etats-Unis, d'Asie et de pays émergents, rendus à la portée et intéressantes par la crise financière. Selon Farhat Bengdara, gouverneur de la Banque Centrale de Libye et patron de la Libyan Investment Authority (L.I.A, un fonds souverain disposant de 65 milliards de dollars), cité par Bloomberg.com, la Libye va investir 2 milliards de dollars, au cours des six prochains mois, dans ces opérations. A titre d'exemple, la L.I.A. a récemment porté sa participation dans le capital de la banque italienne UniCredit Spa of Italy de 0,56 à 4,9%; et on lui prête l'intention d'acquérir une participation minoritaire de 10% dans Telecom Italia, pour 2 à 3 milliards de dollars.