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Constats, Analyses et Remèdes

Faut il aborder l'extrapolation des effets de la psychologie de l'épargnant ou celle du marché financier pour développer une relation de confiance durable entre les investisseurs et les intermédiaires financiers, et ce en tant que deux acteurs indispensables à la pérennité du marché.
Ainsi, la psychologie de placement en produits financiers prend toute sa valeur, essentiellement à travers toutes les stratégies adoptées.
Plus que des nouvelles sur l'économie en général et sur les entreprises, c'est l'interprétation que feront les investisseurs qui guident les évolutions du marché financier. Celle ci se manifeste notamment dans l'appréciation des publications des résultats et à l'occasion des communications financières. Il n'est pas rare de constater que le prix d'une action peut chuter à la suite d'une bonne nouvelle et augmenter sur une mauvaise. Le revers de cette situation c'est que plus les prix montent, plus l'investisseur est tenter d'acheter, l'espoir de gain devient trop fort. Il faut prendre conscience que cette façon de faire alimente en permanence un bulle spéculative. Le mimétisme est à bannir !!
C'est à quoi je vais m'atteler pour aborder les atouts de la psychologie différentielle, qui dicte que les différences dans les conduites des individus et des groupes, doivent être largement observées.
Les méthodes utilisées reposent sur l'exploitation des résultats des tests préalablement répertoriés liées étroitement à la psychologie cognitive, qui suppose que le traitement de l'information est sujette à une interprétation très active de point de vue des structures ou des processus de traitement par l'ensembles des intervenants.
En ces périodes particulières, il est intéressant de décrypter la psychologie des intervenants et de voir leur comportement basé sur le savoir faire, le niveau des fonds investi et la recherche de l'effet de levier maximum.
L'espoir de gain ou la crainte de moins values va dicter la psychologie d'un investisseur. Ainsi, les mauvaises anticipations peuvent contribuer au retournement du marché, de mêmes les mauvaises nouvelles en provenance du système financier international et de l'économie mondiale agissent sur le comportement des épargnants locaux.
Ces informations, nous pouvons le certifier, n'ont aucune relation directe avec la réalité de notre environnement.
En d'autres termes, l'évolution de la physionomie de la bourse est la conséquence d'émotion et de peu de critères fondamentaux tangibles.
Du coté de la psychologie des investisseurs, un tel comportement est très intéressant à élucider.
Attendre une hausse supplémentaire du marché avant de céder ses positions, conjuguées souvent à des mauvaises anticipations, contribue dans tous les cas à un retournement du marché lors des ventes massives. Ce scénario offre plusieurs stratégies et non une seule avec objectif de retrouver ses anciennes lignes.
Mais la vérité est entre les deux, où volatilité et volume important sont juxtaposées traduisant une période de forte baisse suivi d'un retour haussier piégeant les vendeurs en privilégiant les acheteurs (PER bas) ; plus tard c'est ces mêmes acheteurs se sentent frustré contribuant sans doute au moment de panique généralisé, que nous avons connu pendant deux à trois semaines (début octobre 2008).
Ces situations instables, entraînant un désintéressement provisoire, sont les effets de nombreux éléments psychologique que nous allons détaillé et expliqué plus loin.
Ainsi, s'il n' y a aucun changement dans les fondamentaux des sociétés cotées et de l'économie en générale (mais ils se consolident), ni dans les circuits et les techniques de cotation, la baisse d'un marché est souvent la résultante des ventes forcées ou d'appel de marge (margin call), justement guidée par les difficultés de trouver les stratégies d'optimisation du ratio de rendement / risque très variable.
Normalement cette baisse incite aux nouvelles acquisitions, mais généralement l'attitude des détenteurs d'un titre est partagée entre vendre ou attendre ! Difficile de réaliser, il faut à cet instant s'armer de beaucoup de patience.
De plus les actions ne représentent qu'une partie du portefeuille, d'autres produits de substitution sont aussi intéressant : les SICAV, les obligations publiques et privées à court, moyen et long terme, qui permettent de diversifier le contenu et améliorer la qualité des positions.
Ces phénomènes ont incité les spécialistes de la psychologie des réactions des investisseurs de tracer le chemin de l'épargnant en bourse et ses sentiments, nous les résumons ainsi :
En prolongement à ce chemin et faisant la liaison avec les écrits d'Alain Sueur (Essai sur les outils de la stratégie boursière, Ed Eyrolles 2007), ces sentiments sont traduits en plusieurs comportements de prise de décisions ; (l'investisseur en 4 dimensions).
Ainsi, il démontre qu'aujourd'hui la psychologie commande et que le meilleur stratège est celui qui se place au milieu pour se focaliser sur les approches pour les analyser en permanence, où toutes les informations provenant des économistes, des analystes, des investisseurs…, sont utiles et peuvent servir à agir avec doigté et sans pessimisme excessif.
D'ailleurs, les indices mis en place pour refléter les performances des secteurs et des entreprises représentatives du marché, comme par exemple :
- En France : CAC 40 : cotation assistée en continu, regroupent 40 sociétés cotées.
- Au USA : Dow Jones : l'indice boursier composé des 30 principales valeurs industrielles cotées à la Bourse de New York et l'indice boursier des valeurs technologiques américaines « NASDAQ ».
- A Londres : FTSE 100 : Financial Times Stock Exchanges qui regroupe 33 valeurs.
- A Tunis : le TUNINDEX : Tunis Index qui regroupe 43 valeurs, qui méritent d'être analyser de très prés sur des périodes plus ou moins longues.
En prenant les exemples du TUNINDEX et du CAC40, nous concluons que leurs courbes d'évolution sont imprégnées par le chemin de l'épargnant (présenté plus haut).
Le constat est édifiant, l'évolution de la courbe est influencée par des phénomènes psychologiques que personne ne peut écarter, ni ignorer pour identifier les évolutions intermittentes d'un marché financier quelconque.
Notre marché ne déroge pas à cette règle ( voir courbe TUNINDEX)
Plusieurs études on démontré que des indices classiques ne comptent que pour 40 % dans la prise de décision, et l'analyse de la volatilité, exprimé généralement par des phénomènes psychologiques pour 60 %. Les indices reflètent certes une réalité économique intrinsèque mais aussi et surtout la psychologie des épargnants.
Pour cela, il faut chercher en permanence des informations exceptionnelles qui conditionnent le décalage des cours à la hausse ou à la baisse et pour booster les rendements, il faut toujours conseiller d'acheter le titre dans une période de forte déprime boursière.
Sachant pertinemment que l'épargne financière souffre de carences visibles dans le traitement de l'information que ce soit de la part des émetteurs ou des analystes. Les sources d'information, difficilement accessibles et irrégulières, n'offrent guère au public même le plus avisé, la possibilité d'être actif sur le marché et d'injecter en permanence des liquidités pour développer davantage l'efficience du marché.
La mission du marché financier est fort intéressante pour mieux comprendre pourquoi on a développé cet espace d'échanges.
Un épargnant, désirant placer une partie de ses économies en produits financiers, se trouve en face de 2 raisons fondamentales pour mener ses interventions sur le marché :
- Croire à une entreprise et à la réussite d'un secteur pour récupérer les dividendes (placement stratégique).
- Réaliser des plus values sur le comportement du titre coté.
D'ailleurs, des dictons et des déclarations pertinentes se rapprochent de cette réalité et l'inspire : « je me sers de mon argent pour faire des économies et je me sers de mes économies pour dépenser de l'argent » disait l'humoriste français Francis Blanche.
De son coté, RENE DORIN déclare que « lire attentivement les cours de bourse c'est une étude, acheter quelques valeurs c'est une leçon ».
Rappelons aussi ce qu'affirme VACLAV HAVEL (politicien tchèque) : le marché ne peut exister qu'à condition de s'appuyer sur une morale.
Quand à KENNETH CHANG constate qu'un marché est la combinaison des comportements de milliers de personnes répondant aux informations, à la désinformation et à leurs caprices.
En ce moment précis, tout le monde observe de très près les régulateurs et leur capacité à soutenir le marché.
Un bon équilibre psychologique exige qu'il faut écouter les économistes, les analystes, toutes les déclarations des émetteurs et pourquoi pas la réaction des spéculateurs, ce qui permet d'obtenir de bonnes performances.
Enfin, si en bourse il faut acheter la rumeur et vendre la nouvelle, peut on se contenter de dire que c'est le seul endroit ou l'on peut se faire comprendre qu'on parlant le langage des cours.
Absolument pas, les effets psychologiques des acteurs du marché sont importants et qu'il est urgent que les intermédiaires financiers invitent les épargnants à adhérer activement à la gestion collective ; plan assurance-vie, plan d'épargne logement, SICAV, FCP…..pour pouvoir contenir les effets directs, surtout qu'au niveau du circuit économique global les principaux agents à capacité d'épargne sont les ménages, qui alimentent en permanence le besoin de financement de l'économie. Ainsi, le rôle des organismes collecteurs d'épargne est important, en promettant aux épargnants, un retour sur leur investissement à court, moyen et long terme. On peut citer par exemple, les compagnies d'assurance, la gestion collective, la gestion privée et la gestion sous mandat.
Et parce que le marché financier est un outil de financement formidable pour l'Etat et pour les entreprises, qui souhaitent lever des capitaux pour se développer, qu'il faut pour cela une vision à long terme et non une attitude à court terme qui influencent les stratégies sans pour autant satisfaire les actionnaires.
Des connaissances longues et solides ainsi qu'un apprentissage régulier aux mécanismes du marché financier permettent aux investisseurs, au fil du temps, de réaliser les stratégies adéquates pour développer leur patrimoine financier.
Ainsi, la vérité est établie au niveau de l'Appel public à l'Epargne (APE), on se demande souvent pourquoi les dirigeants des entreprises favorisent le financement bancaire au financement direct (8 % seulement dans le financement des investissements privés), apport en fonds propres, emprunts obligataires, portage, OPS…. et s'écartent de la volonté d'introduire leurs sociétés en bourse, en dépit des encouragements des pouvoirs publics et les séries d'incitation mis en place.
Les phénomènes psychologiques comptent beaucoup, l'omniprésence du financement bancaire surtout dans la prise de décision d'investissement et de financement.
La crainte de ne pas réaliser son Business plan, de répondre en permanence à des interrogations légitimes de la part des actionnaires, mais font partie du domaine confidentiel, de voir son titre instable et trop volatil, de ne pas réussir une ouverture de capital (OPV / OPS), de ne pas servir des dividendes, de ne plus être éligible à la cote de la bourse…etc. Une série de réactions qui pèse sur le noyau dur (actionnaires de références) qui manifeste généralement sa volonté de se projeter et faire appel à un potentiel d'actionnaires beaucoup plus large.
D'ailleurs, notre précédente analyse sur le comportement des investisseurs et des traders interpelle directement les émetteurs qui demeurent concernés par l'ensemble des événements heureux ou malheureux issus des différents échanges sur le marché financier.
Le marché financier, essentiellement la bourse, respecte les différences des personnes, leurs connaissances de base, leur capacité financière et leur sensibilité aux risques ainsi que les horizons de placement et les objectifs sous jacents.
Pour cela, les intermédiaires financiers de la place de TUNIS ( y compris les banques) doivent les conseiller et les soutenir à franchir ce cap avec objectif de les rassurer et les fidéliser.
Du coté des commerciaux « conseillers » et les négociateurs, leurs psychologies d'action sont confrontées en permanence aux réalités du marché. C'est ainsi que des anciens traders, en l'occurrence RICK Swope et AJ Monte (Publication : The Market Guys' Five Points for Trading Success) ont dégagé 5 situations édifiantes pour expliquer les psychologies des équipes des intermédiaires financiers :
1- Comment traitez la direction de la tendance.
2- Etablir un niveau clair de soutien, ainsi on peut déterminer le niveau de sortie si la transaction se retourne.
3- Etre vigilant pour que le pivot s'oriente vers la hausse après un achat.
4- Calcul de la perte maximale à 1 % de la valeur du portefeuille et d'exercer un suivi sans relâche.
5- Agir une fois que vous avez constitué le portefeuille, en plaçant votre Stop loss (seuil de déclenchement) au dessous du niveau de soutien
Cette méthodologie enrobée par des comportements incomparables, classe les intermédiaires financiers par catégorie, permettant aux épargnants de trouver le bon interlocuteur , le bon négociateur et en finalité le bon conseiller pour mieux diversifier son patrimoine financier.
Beaucoup de spécialistes, parmi eux RICHARD DENNIS, défendent l'idée que les décisions de l'intermédiaire financier doivent être effectuées de manière peu émotionnelle que possible. Pour cela, il faut avoir une perspective large et éviter de se focaliser sur le résultat à court terme.
Et parce que le gestionnaire est absorbé par la recherche des opportunités générées par les événements intervenus dans la vie de l'entreprise : filialisation, fusion, potentiel de développement, business plan…, ainsi que dans l'appréciation des avantages et des inconvénients de la liquidité, de la transparence et du risque, qu'il faut adopter une stratégie préventive dans la gestion des émotions, ce qui traduit inéluctablement plus de performance et de meilleurs résultats.
De ce qui précède, on ne peut qu'authentifier l'importance de la psychologie des intermédiaires financiers, des investisseurs et des régulateurs et ce dans la détermination et l'analyse du niveau souhaité dans le développement du marché financier Tunisien.
En effet, une nouvelle discipline « la finance comportementale » s'est développée pour essayer d'éclairer et d'analyser l'efficience des marchés. Cela permet de comprendre plusieurs phénomènes, comme les événements exceptionnels qui viennent de se produire ces derniers mois véhiculés par la crise financière internationale.
(Source : Article publié par l'économiste maghrébin du 4/12/2008 n° 485)


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