Concernant l'exercice 2009, le DG de l'UIB table sur un résultat net de 10 MDT et un PNB de 100 MDT. Le ratio des créances classées devrait diminuer pour atteindre 30% contre 34% actuellement. «2009 est une année où on devrait améliorer notre degré de vigilance en augmentant notre efficacité opératoire». Comme atouts, M. Néji avance l'ouverture de dix agences dont une agence multi-marché (Bardo Bel Air), inaugurée le 3 janvier dernier. M. Bernard David, président du Conseil d'administration, a souligné qu'il s'agit de «faire de l'UIB une banque locale intégrée au tissu économique. Nous voulons financer tous les segments de marché». Par ailleurs, M. Néji a souligné le rôle de son partenaire stratégique, la Société Générale, dans sa participation au plan de restructuration. Concerant à l'image de l'UIB dans le paysage bancaire tunisien, il a indiqué que la conjoncture actuelle ne permet pas à la banque d'améliorer davantage son image, en soulignant que le partenariat avec SG a des effets collatéraux sur l'UIB. «La Société Générale a été classée, en 2008, parmi les huit premières banques bénéficiaires dans le monde. Certes, il y a eu quelques soucis pour l'UIB au niveau de la commercialisation mais nous sommes confiants dans notre partenariat avec la SG», a-t-il précisé.