Pour être crédible au niveau international, il faut d'abord balayer devant sa porte. Quand les touristes et autres étrangers (qui peuvent être des chefs d'entreprises en vacance chez nous !) se baladent dans les souks, à Moncef Bey ou ailleurs et qu'ils découvrent des articles contrefaits signés Lacoste, Vuiton, Dior, Gucci, ... et même des produits parapharmaceutiques et de cosméto contrefaits, que peut-on leur dire surtout que nous avons déjà l'INNORPI et un arsenal de lois (notamment la Loi n°2001-36 du 17 Avril 2001) et de conventions signées par notre pays (Loi n° 75-64 du 14/11/1975) et qui demeurent sans application réelle en pratique. Il ne faut pas accuser les autre pays d'heberger les contrefacteurs quand nous tolérons les mêmes pratiques chez nous. En fait, encore une structure qui, sur le papier est sûrement impeccable, avec des dispositions réglementaires irreprochables mais qui rejoindra les autres dans le répertoire des réglements rarement appliqués. Le jour où on décidera de sévir dans le domaine de la contrefaçon sans se soucier d'autres arguments que celui de la légalité et de la protection de la propriété industrielle, à ce moment là on peut parler et revendiquer la tête haute. Même les "excuses" de protection de l'emploi et de l'économie (souterraine) ne sont pas valables, car à moyen terme ce n'est pas payant.. La Tunisie est entrain de rejoindre le peloton des pays évolués et doit jouer le jeu de cette évolution en respectant les règles du jeu : ce qui s'appliquent aux autres doit l'être pour soi. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre ! FA Réaction à l'article : Tunisie Economique : Un arsenal réglementaire pour lutter contre la contrefaçon