La question la plus importante qui préoccupe ces gens ainsi que certains économistes se situe au niveau de la future réalité du capitalisme actuel. Quel est le devenir de cette situation économique actuelle ?... Le rôle des puissances industrielles La crise financière 2008 est en fait un résultat de plusieurs circonstances camouflées ou occultées pour plusieurs raisons, personnels ou politico-financières. Les vrais spécialistes et plus exactement les financiers qui ont une certaine neutralité ont prévu une grave récession de l'économie mondiale qui pourrait finir par une dépression sans précédent dans l'histoire contemporaine. La crise actuelle a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de leur logement. La plus importante question qu'on doit lui trouver une réponse est de savoir si cette crise actuelle a débuté aux USA et plus exactement est ce qu'elle a commencé avec les difficultés de non remboursement des crédits immobiliers ou les causes ont d'autres origines non encore dévoilées pour une raison ou une autre. Mais ce qui est sûr que la cause principale de cette future dépression économique est comparable à un mirage qui apparaît et disparaît subitement. C'est une sorte de phénomène visible mais impalpable de peur qu'on pourrait être sanctionné. Ceci nous rappelle les causes de chute du mur de Berlin. Les causes étaient visibles, mêmes pour les communistes, mais aucun n'en pourrait affirmer à part quelques futurologues qui ont le don de l'association des idées et des faits historiques qui ont colorés tous les grands événements de l'histoire des nations. Se sont les premiers qui ont prévu la chute du communisme dont la non En suivant les plus importants événements qui se sont manifestés depuis les années 80 du siècle dernier on peut constater et affirmer, que le déluge financier qui a ravagé les plus importants pays industriels, était la conséquence d'une série de crises qui se sont succédées et ont continu à exister sous formes de chocs économiques ou de récession légère dont ses effets n'ont pas mobilisé les pouvoirs publics pour qu'ils agissent en profondeur. Des petites solutions sous formes de calmant ont été adoptés tout en laissant les causes réelles de la future crise s'auto-développent, qu'on croyait, apparemment, ont été résolues. La vérité est complètement autre. C'est un enchaînement de crises financières, sous forme d'un ensemble de facteurs politico économiques qui agit en douceur tout en donnant une certaine possibilité de trouver quelques solutions temporaires pour redresser la barre. La crise financière réelle a éclaté il y a un an aux Etats-Unis sur le marché immobilier pour se propager, lentement, à d'autres secteurs et plus exactement au secteur financier. Pour y faire face, l'administration Bush a approuvé un plan de sauvetage financière de 700 milliards de dollars). La conséquence directe de cette crise financière est la chute des bourses en Asie, en Europe et en Amérique du Sud. Ce qui est sûr la crise financière actuelle ne date pas d'aujourd'hui. Elle est enracinée profondément, entre autres, dans les circonstances économiques qui ont frappé les marchés du monde des finances. Faut il rappeler quelques événements pour bien saisir leur effet cumulatif à savoir le krach boursier en 1987, la crise immobilière en Amérique, au Japon et en Europe en 1990, la crise obligatoire américaine en 1990, la crise financière internationale en 97-98, le krach Internet en 2000-2002, et enfin , en 2008 la crise immobilière , qui pourrait se prolonger dans les années à venir et se transformée en crise économique générale qui toucherait l'économie réelle si les vraies et les justes mesures ne sont pas prises en temps réelles. Les ventes à découvert étaient, aussi, une cause de cette crise financière. De ce fait et ce par ignorance ou pour un autre objectif, plusieurs grandes banques aux Etats-Unis, en Angleterre et autres pays se sont trouvées dans des situations difficiles à cause de leur politique de ventes à découvert. Cette politique est animée d'une publicité mensongère et de diffusion de rumeurs qui ont piégé plusieurs parties qui ont cru à la véracité de l'information propagée et qui par le temps s'est avérée fausse d'où les bénéficiaires de ces crédits ont été incapables de rembourser ce qu'il faut rembourser. L'histoire nous a appris plusieurs leçons. L'une est qu'en temps de crise, ceux qui sont le moins responsables en profitent le plus. L'autre est qu'on peut saisir l'occasion des crises pour apporter des profondes réformes, enchaînées par de changements radicaux. Comment saisir cette occasion pour concrétiser ce changement ? Il est temps surtout pour les pays en développement de comprendre que cette fois ci est une opportunité réelle pour qu'ils puissent crier haut et demander d'être traités égal à égal. Il n'est plus toléré pour les grandes puissances d'en décider seuls du sort du monde. Preuve est donné par la mondialisation actuelle, sous sa forme sauvage, qui n'a pas survit ce bouleversement financier qui a frappé premièrement et principalement ces dits grandes puissances. Il faut donc mettre le système financier qui régit le monde en cause. Le moment est venu pour créer un nouveau dispositif de prévention équitable. Un nouveau système plus efficace où chaque partie est égale à l'autre, sans distinction de grandeur ou de richesse Lire aussi : - Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (1) - Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (2) - Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (4)