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L'Entreprise Tunisienne : comment ajuster l'endettement Bancaire et la finance directe ? (2ème partie)

* L'Entreprise Tunisienne : comment ajuster l'endettement Bancaire et la finance directe ? (2ème partie)
* Par Hamadi Mokdadi banquier, spécialiste de la fiance, gestionnaire d'actifs financiers et Directeur Général d'une société de bourse .
Le comportement des décideurs
Ainsi, le comportement financier des entreprises s'intègre dans le processus de décision par les dirigeants propriétaires. Il est considéré par ces derniers comme un de leurs prérogatives absolues et difficiles à déléguer ; cette légitimité s'inscrit dans un esprit de continuité et de longévité à charge aux gestionnaires d'être performants pour attendre les objectifs tracés.
En amont, différents types de conseillers peuvent intervenir, ce sont les institutions financières en général, et les banques en particulier, les amis ou les experts (comptables, financiers et juridiques).
Je pense que la relation entre les besoins réels nés de la décision d'investissement, d'une part, et du mode d'investissement, d'autre part, les banquiers et les commissaires aux comptes se placent en tête des organes consultés par le chef d'entreprise.
Logiquement, ces décisions devront faire partie d'un plan d'ensemble cohérent et articulé autour des sources de financement bancaires et marché financier (augmentation de capital, OPS, introduction en Bourse, emprunt obligataire….) ; le critère coût, autonomie financière et la durée des emprunts occupent des places plus ou moins prépondérantes dans la décision de financement.
A ce stade de la réflexion, spécifier sans les déformer, les mécanismes du marché financier sont fortement influencés par le comportement collectif du moment.
En effet, la prochaine étape doit être le socle d'un véritable décollage des introductions en Bourse, que ce soit au niveau de PME/PMI, des entreprises plus importantes et les groupes d'affaires, afin de puiser dans tous les avantages fiscaux, ou des assouplissements des conditions d'accès au marché financier (Cote officielle et marché alternatif).
Les pouvoirs publics, au plus haut niveau, et les intervenants plaident, à l'appui d'une législation très favorable, à la réussite du programme du financement direct par le marché financier.
Banquiers et analystes financiers sont unanimes sur le danger que représente la fragilité de la liquidité de l'entreprise. Une telle situation affecte directement les objectifs du management qui sont la rentabilité, l'investissement et l'emploi.
La réussite est à la portée de tous les intervenants et opérateurs, adhérer spontanément à ce programme à la vue des exigences des accords de Bâle1 et dans l'avenir celles de Bâle 2, pour avoir suffisamment de capitaux pour couvrir les risques et amener les banques à pousser leur client à renforcer leurs fonds propres.
Corollairement, c'est que si l'entreprise souffre aujourd'hui d'un manque de fonds propres pour assurer tant sa pérennité que sa croissance, les crédits bancaires demeurent disponibles, reflétés dans le concours des banques à l'économie et la mobilisation de l'épargne :
- Financement de l'économie : les crédits à l'économie ont augmenté de 4.176 MDT en 1986 à 30.900 MDT à fin 2008, dont 11,9% à l'agriculture, 29,8% à l'industrie, 58,3% aux services (dont 9,6% au tourisme).
- Mobilisation de l'épargne : Un accent particulier a été mis sur la mobilisation et la diversification des produits d'épargne, ce qui a permis de porter le montant des dépôts de la clientèle de 2.762 MDT à fin 1986 à 29.200 MDT à fin 2008. (Source ministère des Finances octobre 2009).
L'accès à la finance directe et par ricochet l'introduction en Bourse, autrement dit rapprochement direct entre les entreprises et les investisseurs s'avère un chemin incontournable qui permet aux entreprises et surtout les PME/PMI d'élargir leurs assises financières. L'essentiel est d'assurer des parts de marché sur le plan national et à l'international, de consolider les fonds propres sans générer des frais financiers importants et de mettre en œuvre un business-plan à long et moyen terme basé sur des critères d'investissements et d'embauche, nécessité indiscutablement pour le développement économique de notre pays.
En amont, il a fallu aux autorités d'axer les efforts sur le perfectionnement des systèmes de financement des PME (Banque de PME, Conventions PME/Banques, crédits Bonifiés, mise à niveau…..), sur l'optimisation des mesures d'encouragement et de soutien aux investisseurs et aux sociétés émettrices, pour faciliter l'accès de toute les entreprises à la finance directe. L'objectif est de faire contribuer efficacement l'entreprise et, d'une manière remarquée, au développement du tissu socioéconomique et qu'elles soient plus compétitives, c'est-à-dire prospères et stables.
Tableau des Introductions en Bourse
TITRE
Montant demandé par la société Capitaux mobilisés par le public Taux de satisfaction des souscripteurs
TPR 20 160 112 387 18%
ADWYA 7 650 30 771 25%
SITS 5 940 20 929 28%
KARTHAGO 5 760 27 437 21%
ESSOUKNA 4 259 8 237 52%
ARTES 104 312 518 285 20%
PGH 102 034 791 688 13%
SOPAT 5 750 5 995 96%
SERVICOM 3 250 4 541 72%
Les ciments de Bizerte 101 309 101 762 99%
Autrement dit, à l'avenir, le financement de l'économie devrait logiquement être assuré davantage par le marché financier que par le crédit bancaire, afin de réduire l'écart entre les deux modes de financement.
Une période d'acclimatation est toujours nécessaire avant l'étape de consécration, qui est l'introduction en Bourse. A ce niveau, le passage par le capital développement, le portage d'actions, les titres participatifs, les emprunts obligataires…, sont des techniques qui assurent une excellente transition.
Néanmoins, il faut préserver les indicateurs de stabilité et d'efficience de nos banques qui, dans un contexte de concurrence intensive et la baisse des taux d'intérêt exerce une pression sur les marges d'intermédiation. L'implication renforcée de nos banques dans le financement des secteurs productifs serait un vecteur clé pour maximiser les opportunités qu'offre le potentiel économique et social de la Tunisie.
Ainsi, la solidité du système bancaire tunisien et la solvabilité de nos entreprises sont des conditions inéluctables pour le bon fonctionnement du marché financier.
Nous déduisons que l'accès au financement par le recours au marché financier facilite les relations entre la banque et son client dans le domaine des responsabilités contractuelles, en évitant des griefs mutuels qui mettent souvent en péril la prospérité de l'entreprise.
La prévalence d'un environnement concurrentiel, sain et transparent, serait un élément décisif pour améliorer l'accès des entreprises et surtout la PME/PMI du financement mixé et à moindre coût.
Lire aussi :
- L'Entreprise Tunisienne : comment ajuster l'endettement Bancaire et la finance directe ? (1ère partie)


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