Il s'agit d'une instance, créée tout récemment auprès du Premier ministère afin d'émettre des avis, des recommandations et des propositions concrètes relatives aux stratégies susceptibles de promouvoir la science dans tous les domaines de la vie économique, de développer la technologie, porteuse de progrès, d'automatisation massive des activités et de bien-être et de faire de la Tunisie une plate-forme scientifique moderne dans la région. Le Comité doit aussi assister le gouvernement dans la promotion des secteurs prometteurs à haute valeur ajoutée, capables de numériser encore davantage le tissu industriel national, de révolutionner les rapports de production actuels et de drainer les investissements étrangers (IDE) à la recherche, dans un monde globalisé, rude et concurrentiel, de nouvelles niches innovantes. D'après le décret portant sur la création de cette nouvelle structure, ce sont les domaines des technologies de l'information, de la communication, de la biotechnologie, de l'électronique, des énergies renouvelables, de l'agriculture, des nanotechnologies et des industries agroalimentaires qui seront dans la ligne de mire des membres de ce Comite haut niveau pour la science et la technologie. A cet égard, il est recommandé aussi d'établir un réseautage des compétences nationales, résidentes en Tunisie ou à l'étranger, pour appuyer l'effort des pouvoirs publics visant le renforcement des activités fondées sur l'immatériel, l'intelligence économique, l'industrie du contenu et la tertiarisation. Le développement du partenariat avec les pays avancés du Nord, précise le Journal Officiel, est un levier stratégique de taille pour ajuster les objectifs globaux du Comité qui doit être en mesure de capitaliser les connaissances de pointe, trouver les nouvelles sources de rentabilité, déterminer les mécanismes à même de garantir la coordination entre les différents intervenants dans les domaines de la science et de la technologie, favoriser la diffusion des savoir-faire à travers la confrontation des pratiques professionnelles, mettre en valeur l'importance du capital humain, un facteur compétitif décisif, au cur de toute réussite entrepreneuriale et anticiper les enjeux structurels à venir pour tirer avantage du marché interne du travail. Au niveau de l'article premier du décret mentionné ci-dessus, le bureau de cette instance est composé d'un président, d'un vice-président, de personnalités reconnues pour leur compétence et expertise. Le mandat de tout bureau est de trois ans renouvelable, ce qui confère à la mission du Comité la stabilité nécessaire pour réaliser la commande politique relative à la diffusion de la culture, de la recherche et à l'appropriation des leviers permettant de hisser le pays au cur du pôle euro-méditerranéen en gestation. C'est le Premier ministère qui assure le secrétariat permanent du Comité dont l'une des tâches majeures est de consigner les délibérations en des procès-verbaux et de veiller à la réunion du bureau directeur au moins tous les trois mois sinon plus si le besoin se fait sentir. Toutes les dépenses inhérentes aux travaux, aux frais de transport et de séjour des membres du Comité, à l'intérieur et à l'étranger, sont du ressort d'El Kasbah.