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Tunisie - Nazeh Ben Ammar, président de la TACC: Conquérir le marché américain c'est possible!
Publié dans WMC actualités le 07 - 05 - 2010

Webmanagercenter : Quel effet cela fait d'être à la tête d'une institution aussi prestigieuse que la TACC? Et quel sentiment vous a inspiré pareille distinction, vous y attendiez-vous?
Nazeh Ben Ammar : La TACC fête ses 21 ans au mois de mai prochain. C'est une Chambre de commerce très dynamique et qui possède un très grand potentiel pour développer les échanges commerciaux avec la plus grande économie mondiale. Etre à la tête d'une telle institution représente pour moi un honneur tout comme le fait de bénéficier de la confiance des adhérents, des responsables et amis de la TACC.
J'espère pouvoir dynamiser la Chambre et j'œuvrerais à concrétiser un nouveau partenariat entre les entreprises tunisiennes et américaines qui permettrait d'augmenter le volume des échanges entre nos deux pays qui sont liés par un traité de paix et d'amitié datant de 1797.
Estimez-vous que la TACC peut assurer un rôle important dans la dynamisation des échanges entre les deux entrepreneuriats tunisiens et américains?
Si ce n'est pas la TACC qui assure ce rôle, qui pourrait bien le faire? La TACC, en partenariat avec les différents organismes tant privés que public, a un rôle important à jouer dans le renforcement des relations économiques avec les Etats-Unis. Nous devons communiquer et sensibiliser les communautés d'affaires dans les deux pays aux opportunités disponibles sur les deux marchés. La TACC est décidée à accompagner les entreprises tunisiennes dans la conquête du marché US, nous voulons assurer le rôle de facilitateur pour les entreprises et opérateurs tunisiens afin qu'ils saisissent les enjeux importants d'un tel marché tout comme l'ont déjà fait les Egyptiens, Jordaniens, Marocains qui ont osé braver les obstacles des moyens de transport et de la capacité de production pour conquérir les Etats-Unis.
Nous désirons aussi assister les entreprises américaines qui désirent s'implanter en Tunisie en les informant sur les qualités de l'environnement d'affaires dans notre pays, et les inciter à développer de nouveaux partenariats à partir de la Tunisie. Tout comme nous serons présents pour les entreprises américaines déjà installées dans notre pays, nous estimons qu'elles sont nos meilleures ambassadrices, pour ramener d'autres investisseurs sur le site Tunisie.
Comptez-vous développer vos relations avec des organismes de soutien, tels le CEPEX, la FIPA ainsi que la centrale patronale et comment envisagez-vous de renforcer vos relations de partenariats ? Prévoyez-vous d'ores et déjà des actions concrètes dans ce sens?
Nous nous sommes mis en contact avec tous les organismes de soutien ainsi qu'avec l'UTICA et les ministères concernés. Notre objectif est de réaliser des actions conjointes et d'envergure sur le marché américain. Plusieurs opérations pourraient être envisagées en rapport avec le renforcement des échanges commerciaux avec le CEPEX, la FIPA sans oublier les possibilités de valoriser les sites touristiques en mettant en place un programme pour découvrir des sites tels Tabarka, Djerba, ou Tozeur et là, c'est à l'ONTT d'assurer. Nous avons discuté de plans d'actions avec ces organismes et nous nous sommes fixé ensembles des objectifs de travail. Nous espérons pouvoir concrétiser des actions communes qui nous permettront de communiquer sur le potentiel du site Tunisie.
Qu'attendez-vous des décideurs au niveau des différents ministères tels ceux du Commerce, du Développement et de la Coopération internationale ou du Tourisme, de l'Industrie et de la Technologie ? Estimez-vous qu'ils ont un rôle à jouer dans la dynamisation des échanges économiques avec les USA?
La TACC a toujours eu des échos très positifs auprès des instances américaines. Nous estimons que c'est la même chose au niveau de notre pays et espérons être plus consultés par les organismes de tutelle en ce qui concerne les actions en direction du marché américain. Car, nous avons des "inputs" et des idées qui proviennent d'un angle diffèrent de celui de l'administration. Le monde des affaires est plus lié au marché américain.
Le marché américain offre un potentiel certain pour les Tunisiens mais comment l'approcher, avez-vous des solutions à proposer? D'un autre côté, comment un pays aussi petit que la Tunisie pourrait-il intéresser un pays aussi grand que les Etats-Unis?
Les opérateurs se sont toujours méfiés en tant que Tunisiens de la taille du marché américain. Il est clair que c'est un marché très vaste et diversifié, étalé sur 9 millions de Km2. Mais le rôle de la TACC est de faire comprendre aux opérateurs tunisiens que ce marché peut être pénétré en s'attaquant à des régions telles le New England ou la Californie, et nous pouvons trouver les réseaux commerciaux adéquats pour leur type de produits. Nous avons, pour notre part, essayé d'identifier auprès des opérateurs les produits qui pourraient le mieux marcher dans ces régions, et à partir de là, constituer un réseau de distribution pour l'écoulement des produits en provenance de la Tunisie.
La Tunisie intéresse les Etats-Unis en tant que marché mais beaucoup plus en tant que site d'investissement permettant l'accès à d'autres marchés (européen, méditerranéen, africain ou arabe). La Tunisie peut se prévaloir d'une bonne qualité de vie, avec un marché intéressant en matière de ressources humaines et une main-d'œuvre compétente et de qualifié, ce sont des éléments importants dans la prise de décision des entreprises américaines pour s'implanter quelque part.
La stabilité et la sécurité sont aussi un atout considérable pour rassurer un investisseur américain sur la longévité de son investissement.
Nous disposons aussi d'un environnement socioéconomique très prometteur, d'infrastructures routières et de télécommunications qui s'améliorent et qui pourraient répondre aux attentes des sociétés étrangères d'une manière générale.
Avez-vous mis en place un programme de travail et d'actions à réaliser tout au long de votre mandat ? Envisagez-vous des opérations percutantes?
Nous avons tout un programme de travail et d'actions qui a été mis par le bureau exécutif de la TACC. Nous comptons monter des opérations touchant aux secteurs de l'artisanat, agroalimentaire, TIC, électromécanique, industrie de l'automobile et à l'hôtellerie. Durant ce mandat, nous allons aussi devoir participer à différentes manifestations, foires, délégations commerciales, etc.
Nous avons aussi un centre d'excellence qui offre des stages de formation aux opérateurs qui désirent se familiariser avec les techniques de communication à l'américaine et apprendre l'anglais et le business english. Des membres du bureau ou tout simplement des adhérents de TACC œuvreront à développer ce centre ouvert aussi bien aux étudiants qu'aux enfants et aux professionnels.
Quelle stratégie avez-vous mise en place pour donner plus de visibilité à la TACC?
Là nous avons du travail à faire. Nous avons déjà entamé plusieurs actions au niveau du site web, de la newsletter qui circule beaucoup mieux qu'avant. Nous allons aussi pouvoir l'envoyer par voie postale dans les prochains mois à nos membres, amis, institutions, grandes entreprises et PME. Nous comptons également médiatiser toutes nos actions.
Comment est-ce que la TACC peut assister les entrepreneurs qui veulent développer dans les deux sens, en direction ou à partir des USA?
Nous avons beaucoup de «success stories» que nous pouvons raconter sur des sociétés tunisiennes et des entrepreneurs tunisiens dans des divers secteurs que cela soit dans l'agroalimentaire, les articles de cadeaux, les bijoux, les meubles de jardin, les TIC, l'électromécanique ou autres, ce sont ceux qui ont osé. Cet esprit entrepreneurial et innovateur nous manque, d'où le rôle de sociétés de commerce international.
Nous devons aussi, en tant que TACC, communiquer sur le fait que plus de 4.500 catégories de produits tunisiens bénéficient d'une exonération totale du paiement des droits de douane aux Etats-Unis. Une bonne partie des opérateurs privés ne le sait pas, et je pense que la TACC doit encore communiquer à ce propos et faire des études de benchmaking pour «pousser» ou du moins informer les sociétés actives dans ces secteurs sur cette grande opportunité que nous avons.
Dans les prochaines semaines nous participons avec des experts Américains à un «road visit» ; nous irons à Bizerte, Sousse, Sfax et à Tunis pour expliquer comment nous devons exporter vers les Etats-Unis. Nous sommes certains que les opérateurs qui désireraient diversifier leurs marchés à l'export seront ravis de voir que le marché américain est vraiment accessible.
Certaines personnes ont parlé de quelques perturbations au niveau de l'équipe dirigeante de la TACC, est-ce vrai ou le fait de rumeurs malveillantes?
Comme vous le savez, la TACC est une ONG indépendante. Nous sommes tous des volontaires qui désirent donner à la TACC le meilleur d'eux-mêmes. Nous avons des compétences au sein du directoire qui représente vraiment la fierté de cette Chambre. Nous avons tous nos différences et nos obligations vis-à-vis de nos diverses autres responsabilités. Il n'est pas toujours facile d'avoir un consensus dans les prises de décision au sein d'un tel organisme. En tant que président de la TACC, j'ai toujours abordé de manière très démocratique les prises de décision. Les conflits peuvent toujours être résolus tant que la bonne volonté y est et tant que personne ne perd le cap sur l'objectif de notre chambre qui est celui de développer les échanges commerciaux avec les USA.
Je m'investirai toujours et avec tout le sérieux et la rigueur pour servir la TACC et j'espère que la majorité des membres et les anciens de la TACC pourront à la fin de mon parcours apprécier la qualité du travail qui y sera réalisé.
Je reste également ouvert à toutes les propositions, critiques constructives ou suggestions visant l'amélioration des prestations de la chambre dans l'intérêt de ses membres et de l'économie de notre pays.


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