Noureddine Bhiri, ministre de la Justice, a indiqué sur les ondes d'Express FM, que la presse est une composante déterminante pour la réalisation de la justice. Il insiste, par ailleurs, sur le fait que le gouvernement n'a aucune intention d'imposer aux professionnels son approche de la presse. Concernant le boycottage de la récente consultation gouvernementale sur le cadre législatif du secteur de l'information publique, tenue sous la présidence de M. Bhiri, ce dernier a souligné que ce boycott est dû à des malentendus et que cette manifestation gagnerait à être élargie et approfondie. Il a précisé, dans le même cadre, que les conclusions de cette consultation peuvent être enrichies par les contributions des parties absentes. S'agissant de la participation de symboles de l'ancien régime à cette consultation, M. Bhiri a déclaré que seule la justice transitionnelle est habilitée à se prononcer sur ce dossier, en se basant sur deux principes : les explications à fournir par les prétendus corrompus et la réconciliation. Concernant le procès de Nessma TV, le ministre de la Justice a refusé de donner son avis soulignant qu'en tant qu'homme de loi, il est tenu d'être neutre vis-à-vis des procès de ce genre. Z.D