Dans une interview accordée à Oassis Fm, le chef du parti islamiste a réitéré sa fierté face à l'achèvement de l'opération électorale, estimant que l'année 2014 est une année bénie au vu de toutes les réalisations qui y ont été accomplies, notamment l'organisation d'élections législatives et présidentielle pour clôturer la phase transitoire Evoquant la présidentielle et la défaite de Moncef Marzouki, le chef d'Ennahdha a indiqué qu'il s'agit d'un ami et d'un allié dans le cadre de la troïka qui a accompli sa mission comme il se doit en laissant au pays une Constitution, des institutions et des mécanismes solides pour la gestions des affaires du pays. Quant à la victoire de Nidaa Tounès et de son chef, M. Ghannouchi a indiqué que c'est la gauche et à sa tête, le Front populaire et autres forces dites démocrates, qui ont contribué au retour des symboles de l'ancien système. « On se rappelle qu'Al Jabha était le fer de lance du Front du salut national et a énormément aidé Béji Caïd Essebsi, une figure de l'ancien système, pour en devenir le leader, et ce rien que par animosité envers Ennahdha. », a-t-il dit en substance. « Cette attitude du Front populaire a conduit M. Caïd Essebsi à devenir une des principales figures de l'échiquier politique, lui permettant, ainsi qu'à Nidaa Tounès, de gagner les deux scrutins, présidentiel et législatif», selon ses propres dires. Et d'ajouter, toutefois, qu'il faut accepter les nouvelles donnes et composer ensemble, car il y va de l'avenir de la Tunisie et de sa stabilité, l'essentiel étant de réussir le processus de la transition démocratique, contrairement à ce qui s'est passé dans les autres pays du Printemps arabes, selon ses propres termes.