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Sarra Rejeb aux actionnaires de Tunisair : J'ai tenu mes promesses !
Publié dans Business News le 29 - 12 - 2016

Après six mois de retard sur les délais ordinaires, Tunisair a tenu son assemblée générale ordinaire pour l'exercice 2015, ce jeudi 29 décembre 2016 à l'hôtel Paris aux Berges du Lac, sous la présidence de sa PDG Sarra Rejeb. Une assemblée marquée par des tensions et au cours de laquelle des actionnaires ont exprimé leur mécontentement face aux performances de la société, au prix de l'action et à la gestion globale de l'entreprise face à une PDG qui a su les écouter, parfois les rassurer et surtout leur promettre qu'un vent de changement a soufflé et que ce n'est qu'un commencement ! Compte rendu.

Tunisair-S.A a clôturé son exercice 2015 avec un résultat net déficitaire de 71,36 millions de dinars (MD) contre 43,52 en 2014, soit une régression de l'ordre de -264,1%. Les produits d'exploitation ont atteint 973,58 MD (-20,2%) pour des charges d'exploitation de 1.023,65 MD, (+22,2%), et un résultat d'exploitation déficitaire de -50,07 MD (+47,8%).

Pour leur part, les états financiers du groupe Tunisair font ressortir un total net bilan consolidé de 2.008,42 MD, des capitaux propres positifs de 27,69 MD et un résultat déficitaire consolidé de 88,61 MD (-284,1% par rapport à 2014), se répartissant comme suit : Tunisair -69,83 MD, Tunisair Handling -21,94 MD, Tunisair Technics -1,14 MD, Amadeus 6,23 MD, Tunisair Express -2,55 MD, Essafa 1,1 MD, AISA 0,23 MD et ATCT -0,7 MD.
Ainsi et selon les chiffres avancés, le trafic global en terme de passagers a atteint 2.743.757 passagers en 2015 (-22,2%) pour un coefficient de remplissage des vols réguliers et supplémentaires de 68,7% (-2 points) et une part de marché en hausse de 4,9 points, qui a évolué de 33,4% en 2014 à 38,3% en 2015. Pour leur part, les recettes au transport ont enregistré une baisse de 21,1%, passant à 904,7 MD en 2015 à 1.146,6 MD 2014.

Sarra Rejeb a souligné qu'elle a tenu sa promesse faite lors de l'AGO précédente en faisant l'AGO de l'exercice 2015 avant la fin de l'année 2016, chose qu'elle a réussi in extremis. « J'ai fait tout ce qui est possible pour respecter ma promesse et présenter les états financiers de 2015 dans les temps. Nous sommes en train de nous améliorer mais peu à peu et le retard sera rattrapé en 2017», a-t-elle affirmé.

Autre promesse tenue, les actionnaires avaient réclamé des billets gratuits, au moins par loterie à certains d'entre eux, chose que la PDG avait promis d'étudier. Elle est revenue cette année avec un tirage au sort pour 10 billets, en class Business, lorsque cette classe existe sur la ligne demandait, à n'importe quelle destination à n'importe quel moment de l'année.
En outre, dans son allocution d'ouverture, Mme Rejeb a précisé que la compagnie a été fortement affectée par une conjoncture nationale et régionale défavorable, caractérisée par des attentats terroristes et un climat social tendu. Le nombre de passagers transportés de et vers la Tunisie avait ainsi baissé de 33,6% par rapport à 2014. Ceci en plus d'une situation critique en Libye qui a impacté les résultats de la société. Malgré tout ceci et une régression de l'activité de 22,2 % en termes de trafic, la compagnie aérienne a, néanmoins, consolidé sa part de marché de +4,9 points par rapport à 2014.

Sarra Rejeb a noté que Tunisair a enregistré des résultats d'exploitation nettement meilleurs qu'en 2014 en réduisant son déficit d'exploitation : une amélioration due notamment, à la baisse du prix du carburant et des effets du programme de compression des charges et d'amélioration des recettes auxiliaires engagé par la compagnie dans le cadre du plan de redressement.
Dans ce cadre, elle a rappelé que si le résultat de 2014 était bénéficiaire, c'est parce que l'Etat avait décidé de supporter les dettes du groupe TUNISAIR-SA envers l'OACA, arrêtées au 30 juin 2012, à hauteur de 165 MD pour l'ensemble du Groupe.

Le rapport des commissaires Samir Ben Jemaa (S.F.C) et Hichem Chekir (le Consortium Cabinet Hichem Chekir et la société Amex) note six réserves : des problématiques liées à l'ERP qu'a acheté la société à sa filiale A.I.S.A, aux immobilisations, aux comptes clients, aux personnels et comptes rattachés, au traitement comptable des redevances aéroportuaires, etc. Les réserves liées aux deux avions présidentiels ont été levées vu que l'un est en exploitation et l'autre a été vendu.

Prenant la parole lors de la séance de débat, plusieurs actionnaires ont clamé haut et fort, leur mécontentement et leur ras-le-bol, face à la situation de la société qui ne s'améliore pas et un résultat reporté déficitaire de -506,05 MD ! Malgré les efforts de la PDG, les actionnaires ne voient pas le bout du tunnel et veulent savoir quand la situation de la société va être redressée. Certains se sont montrés agressifs ou blessants, vu l'étendue des dégâts avec le prix d'une action descendant en flèche (600 millimes alors qu'elle était de 44 dinars en 1995).
Trois questions récurrentes se sont imposées, l'une relative à la vente de l'Airbus A340, l'autre sur les vols de bagages et la dernière sur la caisse d'entraide liquidée depuis 1981 et dont le dossier est toujours en cours.

Comme à l'accoutumée, le plus hystérique de tous était le célèbre actionnaire Mustapha Chouaïeb, qui a pointé des défaillances mais usant parfois de propos déplacés. Ainsi, il s'est interrogé notamment sur le coût réel de l'avion en comptabilisant les frais d'aménagement et de stationnement et sur la raison pour laquelle l'avion a stationné à Bordeaux. Il s'est demandé ce que fait le personnel de Tunisair pour que l'AGO ne se tienne pas dans les délais. Il a fait remarquer que les revenus de la société baissaient alors que les salaires des employés augmentaient et réclamé que les salaires soient indexés sur les revenus. «Pourquoi devons-nous supporter seuls le poids des pertes de la société ? Pensez à nous, nous qui n'avons pas touché de dividendes depuis des années », a-t-il martelé, en rappelant que s'ils sont actionnaires, c'est pour gagner de l'argent. Il a appelé la PDG à consulter des experts internationaux, pour sortir la société de cet état de léthargie. Il s'est interrogé sur les comptes non justifiés et a estimé que le bilan la société ne reflète pas la réalité, au vu de toutes les réserves émises par les commissaires aux comptes.
L'actionnaire a conclut par une image forte : prenant deux cigarettes de son paquet, il a souligné que c'est ce que valait actuellement une action de Tunisair !

Pour sa part, le président de l'Association des actionnaires minoritaires "ADAM", Khaled Ahres, a réclamé la création d'un Club Espace pour les petits actionnaires. Il a appelé à plus de transparence quant à la procédure de dépôt de candidatures pour l'élection d'un petit porteur au Conseil d'administration. Il s'est interrogé si la société ne comptait pas se mettre au diapason des normes de bonne gouvernance en séparant le poste de président du Conseil d'administration et de DG. Il a interrogé également sur ce que compte faire la compagnie pour combler le déficit cumulé de centaines de millions de dinars. Il s'est également interrogé sur le ratio avion/personnel.
Autre point abordé par M. Ahres, la très mauvaise pub faite à Tunisair à cause des vols et pertes des bagages. Il a estimé que l'introduction d'un partenaire stratégique pourrait sauver la compagnie aérienne.

Moncef Ouaghlani a poussé un coup de gueule : pour lui, rien n'a changé ! Les remarques des commissaires aux comptes sont les mêmes depuis 2010. Une situation qu'il estime malheureuse. Il a interpelé la PDG sur le fait que cette charge n'est pas trop lourde pour elle et les membres du conseil sur la tranquillité de leurs consciences.
Plusieurs actionnaires se sont interrogés sur le patrimoine de la caisse d'entraide et celle de Tunisair, et si les ventes de la première n'ont pas été versées à la seconde. Un actionnaire a questionné sur la rentabilité de la ligne de Tozeur et celle du Sénégal. Il s'est interrogé si des actions judicaires ont été menées contre les voleurs de bagages de Tunisair Handling. Il a fini par se demander si la compagnie s'est transformée en coopérative. Un autre actionnaire s'est interrogé sur le plan de restructuration et sur l'avancement de l'implantation de l'ERP.

Un autre présent a estimé que si Tunisair était privatisée, elle deviendrait bénéficiaire en un an ! Pour lui, il faut un peu de volonté pour opérer les changements qui s'imposent.
Des appels ont été faits pour que le conseil et les commissions renoncent à leurs jetons de présence.

En réponse à ce flot de questions des actionnaires, Sarra Rejeb a commencé par le sujet de la vente de l'avion présidentiel. « Je me suis réjouie de cette vente, qui représente une réalisation en soi », a-t-elle affirmé en rappelant les difficultés entourant la vente de cet avion, décidée depuis 2011 et finalisée fin 2016. Elle a noté que chaque fois qu'une vente était presque conclue, des perturbateurs entraient en ligne, pour faire échouer l'opération. Elle a indiqué que l'avion a couté 250 MD en comptabilisant les frais de l'aménagement, du stationnement, de l'entretien, de l'assurance, etc. et que la valeur comptable de l'appareil au 31 décembre 2016 est de 150 MD. L'appareil a été vendu fin novembre à 83,11 millions de dollars, moins 3 millions de dollars bloqués pour la révision de l'appareil, note-elle, en martelant que Tunisair n'a pas perdu au change.

Concernant son stationnement à Bordeaux, elle a souligné que l'appareil requiert des conditions de stockage très spécifiques. Concernant le chiffre qu'elle avait avancé selon lequel l'avion coûtait 50.000 dinars de charges par jour, elle a précisé que ce montant englobait 44.000 dinars d'amortissement et que le stockage, entretien et assurance ne coûtaient réellement que 6.000 dinars. Elle a également démenti l'info relayée par un député selon laquelle une commission de 13.000 dinars aurait été versée.
Elle a rappelé que le BBJ 737 a été réservé, à la demande du gouvernement, à l'usage des 3 présidents moyennant un paiement établi dans une convention, soulignant que les trois parties sont en train de payer leur dû.

Concernant l'augmentation des frais du personnel, Mme Rejeb a noté que ce sont des augmentations statuaires et non pas des augmentations salariales. Elle a précisé que lors de l'arrêt d'exploitation de la ligne libyenne, la compagnie n'a pas pu récupérer ces recettes de 10 MD et grâce à plusieurs efforts, la compagnie a rapatrié 5 MD au mois de novembre 2016 et tache de tout faire pour récupérer le reste.
S'agissant du ratio avion/personnel, la PDG a expliqué que ce ratio n'a aucune signification, qu'on ne peut pas faire de comparatif car aucune compagnie dans le monde n'admet, en son sein, les employés de gardiennage, de catering ou de ménage.

Evoquant le plan de redressement, Sarra Rejeb a précisé qu'il a été remis au ministre du Transport, en attendant son aval. Elle a précisé qu'elle a révisé le nombre de départs à 1.000 personnes pour un coût de 130 MD (indemnisation de départ + CNSS) et que l'Etat va financer une partie, soit 52 MD, qui couvriront les frais de départ d'environ 400 personnes.
Concernant l'affrètement d'avion, elle a indiqué qu'avant sa venue, on dimensionnait le trafic, selon la flotte et ceci même s'il y avait un marché intéressant à prendre. Ainsi, la flotte ne va plus devenir une contrainte pour le développement réseaux.
Elle a évoqué dans ce cadre, le problème de la semaine dernière, où 5 avions ont été cloués au sol en plus des 5 autres en révision, ce qui a perturbé les vols et occasionné beaucoup de dégâts.
S'agissant du vol de Tozeur, Mme Rejeb a indiqué que l'Etat s'est engagé à compenser la différence entre prix réel et prix pratiqué, chose qui n'a pas été faite jusqu'à maintenant malgré les multiples réclamations de la société. Concernant les lignes africaines, elle s'est dite très fière d'elles, notant qu'elles progressent à deux chiffres.

Autre révélation, alors que la loi prévoit 4 réunions du conseil d'administration par an, la PDG impose à son équipe 12 conseils (un conseil tous les premiers mardi du mois) et souligne qu'elle a tenu 14 réunions en 2016, et ceci pour accélérer la prise de décision. Elle estime que ce n'est pas suffisant et qu'elle a proposé un autre mode de gouvernance avec séparation entre le poste de président du conseil et DG, outre des contrôles à posteriori.

Au sujet des vols de bagages, elle a indiqué que plusieurs décisions ont été prises pour éradiquer ce fléau. Ainsi, en mai 2015, l'ensemble des responsables à l'aéroport Tunis-Carthage ont été changés et des caméras de surveillance ont été installées partout. Des mesures disciplinaires sévères ont été appliquées, avec le renvoi de certains et l'emprisonnement d'autres. En plus, Tunisair, dorénavant, porte plainte avec les passagers lésés, aggravant les peines des voleurs. L'objectif étant d'atteindre zéro vol de bagages. Pour sa part Khaled Chelly, DG de l'OACA, a noté la mise en place de patrouilles communes entre l'OACA, Tunisair, la douane et la police, avec des contrôles inopinés. Il a souligné que des investissements de 6 MD ont été réservés pour équiper tous les aéroports du pays de caméras de surveillance.

Concernant le patrimoine de la Caisse d'entraide, un directeur central de la compagnie a précisé que l'affaire de la liquidation et la vente de son patrimoine se passe sous la tutelle d'un juge, qu'il n'y a aucun dépassement en la matière et qu'il n'y a pas confusion entre le patrimoine de la caisse d'entraide et celui de Tunisair.

Concernant le dépôt de candidature pour l'élection d'un petit porteur au Conseil d'administration, Sarra Rejeb a indiqué que l'annonce a été publiée dans les journaux les 24 et 25 décembre 2016 et que la date limite de dépôt est le 13 janvier 2017. Au sujet du partenaire stratégique, elle a précisé que c'est l'une des propositions faites dans le cadre du plan de redressement soumis au ministre. S'agissant de l'ERP, elle a noté qu'il s'agit d'une des raisons du retard de la préparation des états financier de 2014 et de 2015 et «que c'est honteux !».

Les efforts devraient être, toutefois, intensifiés en 2017 pour accélérer la mise en œuvre du plan de redressement et relever les défis auxquels la compagnie fait face. Améliorer la productivité, adopter un nouveau mode de gouvernance, améliorer la qualité de service, mieux gérer les filiales, moderniser les outils de gestion, réduire les coûts et améliorer les recettes sont les axes majeurs de ce plan.

Sarra Rejeb souligne, pour conclure, que plusieurs décisions difficiles ont été prises mais qu'il reste beaucoup de choses à accomplir. Elle a promis un résultat qui va s'améliorer graduellement. Elle prévoit une perte de 20 MD en 2016 puis un résultat équilibré pour 2017. «Si on continue sur cette lancée de 2016, 2017 sera meilleure. Mais, le transport aérien est très fragile et on espère que rien ne va arriver !»


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