INFOTUNISIE – Parmi environ 77 pays dont 45 producteurs et exportateurs représentant 90% de la production mondiale, outre 32 états importateurs, soit 80% de la consommation mondiale, la Tunisie a ratifié l'accord international de 2007 sur le café, à travers l'adoption, jeudi 27 mai 2010, d'un projet de loi par la chambre des députés. Reconnaissant l'importance du café pour l'économie de plusieurs pays, comme étant source de revenu pour des millions de personnes, la contribution d'un secteur caféier durable à la mise en œuvre notamment des objectifs du Millénaire (OPM), l'accord de 2007 sur le café a pour mérite de promouvoir la coopération internationale, fournir un cadre de consultations en la matière, stimuler le développement de la consommation et des marchés pour tous les pays et toutes les formes de café, y compris au sein des pays producteur de café…, selon la préambule dudit accord. En effet, l'adhésion de la Tunisie à cet accord est en mesure de programmer ses importations de café et de se concerter avec les pays membres de l'Organisation mondiale de café quant à l'offre et la demande de ce produit. A l'issue de cette adhésion, la Tunisie profitera également des expertises des autres pays pour acquérir la meilleure qualité qui répond – au mieux – au goût du consommateur tunisien et qui propose un meilleur rapport qualité-prix. Parmi les interventions ayant marqué la discussion du projet de loi, celles portant sur la nécessité de contrôler les ventes conditionnées du café. En effet, «le contrôle se fait en fonction des priorités en raison du nombre modeste des agents de contrôle lequel s'élève à 400 répartis en 20 groupes», a souligné M. Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l'artisanat, ajoutant que les opérations de contrôle ont permis, en 2009, de relever 4000 contraventions contre 2500 en 2008, outre 400 contraventions enregistrées dans les 4 premiers mois de l'année 2010. Evoquant les cafés, dont le nombre est estimé à 20 mille répartis en 3 catégories, M. Ben Mosbah a fait savoir que «les tarifs sont encadrés pour les boissons chaudes et sont libéralisés pour les cafés implantés dans les zones à vocation touristique », tout en soulignant «l'impératif d'intensifier le contrôle lors des périodes de consommation de pointe» (Ramadhan, période estivale).