Rafaa Dkhil, ministre de la Communication et des Relations avec la chambre des députés et la chambre des conseillers a affirmé que la tenue de la conférence internationale de coordination de la transmission radiophonique sur ondes courtes (HFCC) en Tunisie, pour la deuxième fois après la conférence de 1998, illustre la capacité de la Tunisie, sous l'impulsion du Président Zine El Abidine Ben Ali, à accueillir les plus grandes manifestations internationales dans le domaine des technologies modernes, à l'instar du sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) tenu à Tunis en novembre 2005. Présidant, lundi matin, à Tunis, l'ouverture de cette conférence internationale dont les travaux se poursuivront, à Hammamet, jusqu'au 6 février 2009, le ministre a loué les efforts déployés par l'Union des radios des Etats arabes (ASBU) en vue de mettre en place les mécanismes nécessaires pour assurer la coordination de la transmission sur ondes courtes en coopération avec l'Union internationale des Télécommunications (UIT). Il a précisé, à ce propos, que cette coopération a permis de mettre sur pied des groupements régionaux communs qui se réunissent deux fois par an pour choisir les fréquences appropriées et réduire, au maximum, les interférences. Il a indiqué que l'émission sur ondes courtes et moyennes, qui a démarré au début du siècle dernier, a contribué à la transmission des informations et des connaissances et à donner une image objective des réalités des nations. Le ministre a, à cet égard, passé en revue les dernières avancées technologiques enregistrées au niveau des équipements de diffusion et de réception, à l'instar de la diffusion en modulation de fréquence (FM) et de l'adoption des nouvelles technologies numériques qui ont permis de réaliser un saut de qualité en termes de qualité et de capacité. M. Rafaa Dkhil a mis l'accent sur l'importance de la diffusion radiophonique sur ondes courtes, qui est un mode de diffusion reconnu par la loi et qui ne nécessite pas d'autorisation. Ce mode de transmission, a-t-il indiqué, permet de diffuser les informations au delà des frontières des Etats et d'atteindre les continents voisins, ce qui a amené les institutions radiophoniques à opter pour ce mode de diffusion. Il a relevé, dans ce contexte, que la transmission par ondes courtes nécessite de la part des radios de coordonner leur action en vue d'éviter les interférences en choisissant les fréquences appropriées. M. Dkhil a fait observer que la coordination entre les radios arabes a permis de protéger les ondes radios contre les interférences et d'assurer une couverture des différentes régions du monde, ce qui a permis aux communautés arabes à l'étranger de rester en contact avec leurs pays d'origine, d'intensifier les échanges culturels entre les peuples et de consacrer la culture de la tolérance et de la coopération dans le monde. Le ministre a mis en exergue l'évolution qu'a connue le secteur de la transmission radiophonique en Tunisie depuis le changement du 7 novembre 1987, dans le sens de la promotion et de l'enrichissement du paysage médiatique nationale. Cette évolution, a-t-il précisé, est le fruit de l'augmentation du volume des investissements dans l'infrastructure et le développement du réseau de diffusion radiophonique. Il a rappelé, à ce propos, le lancement de deux radios nationales (Radio jeunes et la Radio culturelle), de trois radios régionales (Le Kef, Gafsa et Tataouine) et de trois stations de radios privées (Mosaïque, Jawhara et zitouna pour le Saint Coran). Il a fait observer que les stations de radio tunisiennes qui émettent sur ondes FM, courtes et moyennes, ont permis d'accroître le nombre d'heures d'émission, de moderniser les réseaux de transmission et d'améliorer la couverture radiophonique.