Le parti Al Majd a appris avec beaucoup d'inquiétude la séquestration du doyen de la faculté des lettres de la Manouba, par des personnes étrangères à l'université. Il condamne la violation de l'enceinte universitaire, le maintien arbitraire d'enseignants ainsi que les menaces de séparation archaïque des genres dans les salles des cours! Al Majd note que ces violences faisaient suite à la décision du conseil scientifique de la faculté d'interdire la salle d'examen à toute étudiante portant le nikab. Selon ce parti, d'autres recours étaient possibles, sans mettre en difficulté le bon fonctionnement de l'université ni augmenter l'isolement d'une frange estudiantine marginale socialement et religieusement, en lui déniant son droit à l'examen. L'université tunisienne est un haut lieu de savoir et nul ne saurait la soumettre à ses troupes. Nous avons tous le devoir de protéger cet espace républicain contre toutes polarisations politiques. Il y va de notre avenir, de l'avenir de la République. D'après communiqué