Une conférence a été organisée, mardi13 mars, au palais de Carthage sur le thème : « les blogueurs en Tunisie », et ce dans le cadre des festivités marquant le premier anniversaire en Tunisie de « la Journée nationale de l'Internet ». Le chargé des affaires culturelles à la présidence de la République, Wissem Tlili, a indiqué que cet évènement culturel vise à aborder la question du blogging, en tant que "mouvement social" et à faire la lumière sur les volets informationnel, littéraire et politique du blogging, tout en œuvrant à conforter le rôle de la femme dans ce domaine. Parmi les questions inscrites à l'ordre du jour de cette conférence, à laquelle participent des chercheurs, des universitaires et des blogueurs, figurent « la littérature classique et la littérature des blogueurs », « les courants politiques classiques et le blogging » et « la différence entre la société tunisienne et la société des blogueuses ». Sofien Chourabi, blogueur, a fait part de son attachement à poursuivre la lutte contre toutes formes de surveillance sur la liberté d'expression et d'écriture sur le Web quelle qu'en soit la nature, l'origine et la raison. Il a relevé que tous les dépassements moraux enregistrés, dont les insultes et les diffamations, ne peuvent être traités à travers la surveillance ou la censure des sites électroniques. Pour sa part, la blogueuse, Hana Trabelsi a estimé que la joie de célébrer la journée mondiale de la liberté de l'Internet n'a pas été complète, dès lors que le bourreau du martyr de l'Internet, Zouheir Yahyaoui, se trouve toujours en liberté et que la censure en tant que structure ou en tant que personne n'a pas encore rendu des comptes. Investir en Tunisie