L'affaire « Jal Group » n'arrête pas de faire des vagues et de jouer les prolongations. L'annonce faite par le directeur général tunisien Karim Marzouk de la décision de fermeture de l'unité de production de Menzel Bourguiba a mis le feu aux poudres et a contraint un bon millier d'ouvriers à se déplacer au siège du gouvernorat à l'effet de manifester leur désarroi face à la menace de disparition pure et simple de leur source de revenus. Face à ce qu'ils ont jugé une incapacité des autorités de trouver une solution à leur problème, ils ont, mercredi 8 mai 2013, bloqué la route entre Bizerte et la capitale et le pont mobile, provoquant la panique parmi les usagers et les passants. Tout un chacun s'efforce de trouver une issue heureuse à ce problème. Le blocage du pont a pu être levé après qu'une réunion de conciliation ait été annoncée entre des représentants des ouvriers du groupe, des représentants de la société civile avec la direction de l'unité de production Atel de Menzel Jemil, sous la présidence du gouverneur de Bizerte, mais en l'absence remarquable du directeur général Karim Marzouk qui demeurait injoignable. Face à l'inquiétude grandissante, le gouverneur a eu une communication téléphonique avec l'ambassadeur d'Italie à Tunis à l'issue de laquelle la promesse a été obtenue que les ouvriers toucheraient leur salaire en cours de semaine et que le travail reprendrait dans les unités de production d'Atel et d'Evol. Le gouverneur a annoncé aux présents qu'il aurait une entrevue avec le ministre des Affaires sociales en vue de discuter avec lui des tenants et des aboutissants de cette « crise ». M. BELLAKHAL