Le bureau exécutif s'étonne de la mesure relative à l'obligation des agriculteurs d'ouvrir des comptes courants dans une banque nationale comme condition pour le recouvrement. Selon l'Utap, les agriculteurs doivent être libres pour choisir les banques dans lesquelles ils veulent ouvrir leur compte. Le bureau exécutif de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap) a tenu sa réunion périodique, mercredi 22 juillet courant, pour poursuivre le traitement de plusieurs dossiers relatifs aux différentes campagnes agricoles et aux difficultés rencontrées par les agriculteurs et les pêcheurs et qui constituent un handicap dans la marche de leur activité. Dans ce cadre, le bureau exécutif appelle les autorités concernées à accélérer la finalisation de la signature des protocoles de partenariat dans les secteurs des céréales, des volailles et de la pêche. Un appel est lancé également pour revoir le guide des procédures d'application du Fonds des catastrophes naturelles sans exclure le droit des agriculteurs adhérents de bénéficier de ses services et de poursuivre l'utilisation des certificats de catastrophe en vue de rééchelonner les dettes. Retard de paiement Par ailleurs, le bureau exécutif exprime sa désolation au sujet de l'application de la nomenclature de mesure des céréales pour cette campagne et du retard de paiement des agriculteurs. Il appelle l'autorité de tutelle à endosser sa responsabilité en vue de préparer dès maintenant la prochaine campagne céréalière tout en fournissant les intrants, notamment les semences sélectionnées et compensées et les engrais. Le bureau exécutif s'étonne de la mesure relative à l'obligation des agriculteurs d'ouvrir des comptes courants dans une banque nationale comme condition pour le recouvrement. Selon l'Utap, les agriculteurs doivent être libres pour choisir les banques dans lesquelles ils veulent ouvrir leur compte. En outre, les participants à la réunion ont recommandé d'accélérer la résolution du problème des camions qui sont immobilisés au niveau des frontières tuniso-libyennes et qui sont chargés de produits agricoles. Le but est d'éviter la détérioration de ces produits tout en préservant nos marchés traditionnels. Le bureau exécutif appelle les autorités à augmenter la compensation du prix des moustiquaires et donne raison aux agriculteurs qui s'inquiètent d'une éventuelle baisse des prix suite à l'augmentation des quantités stockées des dattes et les pratiques de certains exportateurs. Enfin, le bureau exécutif attribue la responsabilité à l'autorité de tutelle et aux structures intervenantes de la dégradation du secteur de la pêche, et ce, suite aux décisions improvisées et unilatérales sans veiller à résoudre les problèmes dont ceux qui concernent la hausse du coût de production et la lutte contre la pêche anarchique ainsi que l'application de la loi relative au repos biologique et l'amélioration de l'infrastructure de base et des services portuaires. Les armateurs supportent, quant à eux, de nouvelles charges avec l'imposition de redevances supplémentaires.