Mieux s'adapter aux changements climatiques Le renforcement des capacités des pays maghrébins dans les domaines de la préservation des ressources génétiques et la gestion des banques de gènes, tels sont les principaux thèmes qui seront traités dans le cadre de l'atelier de formation régional qui se poursuivra du 13 au 16 septembre sur «La conservation des ressources génétiques ». Cette session de formation a pour objectif de consolider la recherche dans ce domaine et de développer le patrimoine génétique végétal et animal, dans le sens d'une meilleure adaptation aux changements climatiques. La finalité étant de garantir la sécurité alimentaire des pays maghrébins. Dans son intervention, M. Nadhir Hamada, ministre de l'Environnement et du Développement durable, a mis l'accent, hier, sur l'enjeu de consolider la capacité des pays de la région maghrébine et dans le monde en général, de diversifier leurs ressources génétiques afin de faire face à la croissance démographique et de réduire l'impact des changements climatiques. L'écosystème consolidé Il a indiqué que la Tunisie est parvenue à mettre en place une stratégie cohérente visant la sauvegarde des espèces animales et végétales, la consolidation des écosystèmes (forestier, saharien, côtier), le développement du couvert forestier et pastoral et l'optimisation de l'exploitation du patrimoine génétique national. L'objectif étant de consolider la production agricole et de garantir la sécurité alimentaire. Le ministre a rappelé que la Tunisie a procédé à la mise à jour de l'étude nationale sur la biodiversité, élaborée en 1998, ce qui a permis de faire passer le nombre des espèces végétales et animales recensées de 5.800 à plus de 7.200 actuellement. Gestion durable des ressources M. Amin Kalak, représentant de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (Alecso), a, pour sa part, mis l'accent sur la responsabilité des différentes parties (citoyens et gouvernements) dans la consolidation et l'utilisation optimale de ces ressources. Le responsable a , dans le même cadre, souligné que la gestion durable de ces ressources nécessite l'adoption d'une gestion active des ressources humaines, outre des stratégies qui permettront de mettre en place des systèmes d'alerte précoce couvrant les ressources génétiques, l'ultime objectif étant d'aider les agriculteurs en cas de catastrophes naturelles. La Banque nationale de gènes (BNG), créée en 2007, est parvenue à identifier plus de 30 mille variétés animales et végétales et de réintroduire des variétés autochtones conservées dans des banques de gènes étrangères, dont 4 mille échantillons de céréales et de fourrages tunisiens et 24 kilos des légumineuses. Cette session de formation est organisée par la BNG en collaboration avec l'Alecso.