«Il y a un vrai collectif dans cette équipe. Il faut que l'envie soit contagieuse et le dernier carré sera envisageable». «Je pense que ce qui fera notre force, c'est la notion de groupe. Il n'y a pas à proprement parler de joueur fuoriclasse. Mais nous disposons de joueurs rompus aux dures batailles et capables de forcer leur destin. Lors des qualifications, nos ratios n'ont pas été éclatants. Sauf que ce n'est pas avec des stats que l'on juge de la maturité et de la qualité d'un groupe. Vous verrez quand les matches s'enchaîneront. C'est là que les leaders sortiront de leur coquille, à l'instar de Youssef Msakni, Ferjani Sassi, Ali Mâaloul et Hamza Lahmar. Les joueurs convoqués doivent saisir leur chance. Cette équipe ne dispose pas d'hommes forts comme on dit. Mais d'un potentiel conjugué à beaucoup d'application et de rigueur. Ils doivent confirmer les grands espoirs placés en eux. Surtout leur état d'esprit qui doit être irréprochable. Je sais que Kasperzcak n'est pas une personne complaisante ou nonchalante. La capacité des joueurs à œuvrer dans le sens de l'unité, au sein et autour du groupe, l'exemplarité et la préservation du groupe ont été prises en compte pour décider de la sélection au sein de l'équipe de Tunisie. Kasperczak a privilégié les joueurs indispensables au collectif du team Tunisie. Car, au final, l'objectif est de ne pas passer à côté de ce grand rendez-vous continental. Le cocktail doit être détonnant face à du lourd (en phase de groupe). Si les joueurs gardent la foi, se complètent et évoluent en bonne intelligence, alors, oui, l'équipe de Tunisie ferait très peur à ses adversaires». « Il faut être dedans dès le départ ! » «Pour gagner une CAN, il faut une colonne vertébrale forte : un bon gardien, un bon défenseur, un bon milieu et un bon attaquant. Ça semble simple. Mais c'est difficile à mettre en place. Si la tactique de Kasperczak paie en phase de groupe, je vous promets que nous irons loin. Plus loin que les quarts de finale ! Après, la chance entre aussi en jeu. On verra. Le plus difficile en abordant cette grand-messe du football continental, c'est de complètement rentrer dans cette compétition dès le départ. Après, on pourra mesurer la progression. Bref, il faut être en dedans dès le coup de sifflet initial de l'arbitre ! Submerger l'adversaire pour disposer d'un ascendant mental. Si on se montre impliqué, ça passera ! La Tunisie a des atouts. Il y a un vrai collectif dans cette équipe. Il faut que l'envie soit contagieuse et le dernier carré sera envisageable».