Kasperczak a intérêt à présenter une copie qui fait oublier la désillusion de la CAN. Beaucoup a été dit et se dit encore de la sélection qui joue deux tests amicaux de grand calibre contre le Cameroun demain et le Maroc mardi. Le retour en activité de notre sélection après la désillusion de la CAN est intéressant à suivre. D'abord, c'est une occasion de découvrir le visage de cette sélection où des changements sont annoncés. C'est aussi l'occasion de nous rassurer un tant soit peu avant les deux matches de la RDC aux éliminatoires de la Coupe du monde. Nous sommes encore loin, certes, de cette date, mais en ce genre de compétition, et vu ce calendrier engagé et à la limite saturé, un match de la sélection donne toujours une idée assez significative sur la qualité de jeu et l'homogénéité même avant une double confrontation décisive pour le qualification au Mondial. Du changement? Kasperczak a conservé l'ossature de la sélection, mais en même temps et vu le nombre des absences (Msakni, Mathlouthi, Khazri et Sassi), il a été contraint de lancer quelqeus nouveaux joueurs. Les Ayadi, Chaâlali, entre autres, auront la chance, dans cette double confrontation, de prendre une place au soleil. Le plus important sera en tout cas de donner une image plus rassurante, plus crédible de la sélection. Et même si c'est une double confrontation amicale sans enjeu, nous serons curieux et exigeants vis-à-vis de notre sélection. Cette image ternie d'une équipe qui a déçu son public à la CAN est vraiment à gommer. Obligation Contrairement à ce qu'on peut croire, Kasperczak joue gros contre le Cameroun et le Maroc. On sera peu indulgent en cas de mauvais résultat et surtout de mauvaise prestation. Le sélectionneur est jusqu'à aujourd'hui au milieu d'une vive polémique. Est-il encore l'homme de la situation ? Saura-t-il apporter sa grande expérience pour mettre de l'ordre dans les vestiaires, surtout, et trouver la bonne formule ? Parlons technique. On a vu que notre sélection jouait mieux et attaquait plus au premier tour de la CAN. Ce football offensif, cette joie de jouer et de regarder la sélection jouer, on les a perdus après l'élimination contre le Burkina Faso. On aimerait que la sélection retrouve sa confiance et sa crédibilité auprès de son public. Pour Kasperczak, c'est un rendez-vous incontournable. Il sait bien qu'il joue gros vis-à-vis de tout le monde.