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Que se passe-t-il à l'hémicycle du Bardo ?
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 08 - 2017


Par Hedi ZAHAG
Nos députés et particulièrement ceux qui constituent la majorité (Ennahdha et Nida), ceux-là qui font la loi à l'ARP sinon comment expliquer leur hargne à vouloir torpiller la commission qui se chargeait d'un dossier très sensible, qui nous touche de près, en tant que citoyens, ne serait-ce que par son impact désastreux sur notre image et notre notoriété dans le monde. En effet, à l'initiative d'un groupe de parlementaires soucieux de la vérité sur l'exode de notre jeunesse par milliers vers les foyers de tensions en Syrie, Irak Libye, a été créée cette commission, tant ils étaient scandalisés, comme nous tous par la rupture que rien ne justifiait de notre relation diplomatique avec la Syrie, un pays frère avec lequel nos relations ne souffraient aucun litige ou un quelconque problème, un geste inconsidéré de M. Marzouki installé à Carthage qui avait accédé aux volontés de ses amis « ikhwanis qataris ».
Après la visite courageuse d'un bon groupe de ces députés en Syrie et leur entrevue avec le président Bachar Al-Assad et le vécu quotidien de la réalité syrienne. Cette réalité qui n'échappe plus à personne aujourd'hui et dont on a fini, ici comme ailleurs, par connaître les tenants et les aboutissants ainsi que les instigateurs. Aussi ces braves députés avaient à cœur d'ouvrir ce dossier épineux qu'on tente d'occulter et permettre de délimiter les responsabilités à l'origine de cet exode de nos garçons pour le hideux jihad en terre d'islam et nos femmes et nos filles que des prêcheurs sataniques originaires du Golfe arabique venaient encourager avec force fatwas au jihad de la prostitution. Il est évident que cet embrigadement est la résultante du lavage des cerveaux et l'intox idéologique d'un certain discours religieux pratiqué à grande échelle hors et dans bon nombre de mosquées sous l'œil bienveillant des gouvernances issues de la « révolution » qui, peu ou prou, en étaient les complices en concrétisant les doléances des faiseurs de « printemps arabes ». Dès lors on comprend pourquoi on tient à mettre des bâtons dans les roues de cette très importante commission en commençant par des divergences intérieures entre ses dirigeants pour s'arrêter au manque d'un statut juridique.
En somme, une manière de noyer le poisson et de neutraliser cette commission qui dérange beaucoup. Est-ce ainsi qu'on pratique la justice sur les bancs de l'ARP ? Ou bien est-ce là une résultante directe du « compromis de Paris » et de l'impunité qu'il assure à ceux qui se sont trempés jusqu'au cou dans ce dossier.
A cet effet, il est aisé de donner une réponse à la question « Qui veut entraver les travaux de la commission d'enquête sur l'envoi de nos jeunes en Syrie ? » La réponse est bien simple : cherchez auprès de ceux qui détenaient le pouvoir à la même époque. La gouvernance de la Troïka avec sa tête pensante et agissante Ennahdha, d'où la réaction de M. Bhiri qui, en fidèle nahdhaoui, s'est improvisé en défenseur du diable tentant de fuir la vérité, participant à noyer la commission dans les dédales juridiques. De son côté, Madame Chettaoui, qu'on a cherché à évincer de la présidence de la commission, n'hésite pas à continuer à mettre les points sur les « i » en s'interrogeant sur le pourquoi du non-envoi d'une correspondance à la partie syrienne qui détient des informations utiles dans la quête de la vérité, de même qu'elle affirme détenir des preuves irréfutables sur l'implication de certaines parties liées avec l'argent qatari et une complicité avec le chef de file des frères musulmans, M. Erdogan.
De plus, le collègue de Madame Chattaoui, le député Sahbi Ben Fraj, qui était du voyage en Syrie, dit détenir des faits accusateurs de certaines parties de l'administration de l'ARP entravant les travaux de la commission. Nous appelons ces citoyens sincères à faire preuve de courage pour faire éclater la vérité qu'attendent les familles des embrigadés en Syrie et ailleurs sans savoir combien se sont fait éclater le cerveau. Il est du droit de ces familles comme de l'ensemble de nos concitoyens que le voile soit levé sur les agissements et le financement des associations caritatives religieuses qui opéraient en toute quiétude sous la protection et l'encouragement des barons et faucons religieux destructeurs de la nation arabe. Si donc l'ARP se veut représentative de l'ensemble du peuple, elle se doit de ne pas privilégier les manipulations des majoritaires pour permettre aux bonnes volontés minoritaires d'apporter une contribution à l'émergence de certaines vérités, designer les coupables, les traduire en justice. Il est temps de réactiver cette commission en faisant fi des pressions qui veulent la détourner de sa noble mission, qui est de faire payer ceux qui ont défiguré l'image du pays et endeuillé nos familles, nous plaçant à la tête des pourvoyeurs de terroristes potentiels dans le monde.
Devant la gravité de cette question, il n'y a pas de pardon ! A quelque niveau de responsabilité qu'ils soient actuellement, la justice ne doit pas les épargner, qu'on songe seulement à nos centaines d'enfants morts et au retour de ceux qui ont porté des armes et sont devenus des criminels sans foi ni loi.


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