La reprise des cours pour tous les élèves, collégiens et lycéens, a eu lieu, hier, dans la majorité des établissements. Hier et à partir de 7h00, la cité Nozhet Essoltan, sise à Borj Cédria, a été marquée par une dynamique tant attendue. Evénement ? La rentrée scolaire, suite à laquelle, tous les élèves, collégiens et lycéens ont pris le chemin de l'école pour débuter une nouvelle année, rejoindre leurs classes et revoir leurs camarades et professeurs. Les quartiers et chemins menant vers différentes écoles et maternelles ont repris vie après des vacances estivales bien tranquilles. Le trafic routier : minibus, cars et voitures en sont témoins, les épiceries et pâtisseries notent également une affluence inhabituelle de cette clientèle. Fournitures scolaires et goûters, sac-à-dos et cartables, direction illico vers les établissements pour commencer une nouvelle journée en pleine forme. Des retrouvailles, de l'énergie et de la bonne humeur 8h15, devant l'école préparatoire Mohamed-Salah-El Jebri, le rassemblement massif des collégiens et des parents s'ajoute au décor. Joyeuses et pleines d'énergie, les filles habillées en tabliers bleus et des tabliers beiges pour les garçons, se regroupent pour discuter ensemble et se retrouver après une pause bien longue. Quant aux parents, ils étaient présents, devant le collège à attendre la sortie de leurs enfants pour s'assurer du bon déroulement de la rentrée. Certains d'entre eux, comme Mme Zouaoui, ont exprimé leur insatisfaction quant à l'absence de certains professeurs. D‘ailleurs les élèves de la 7e année devraient assister à un cours d'éducation physique qui n'a pas eu lieu. Idem pour les élèves inscrits en 8e année de base, mais qui n'ont pas eu cours de mathématique. Résultat, ces derniers ont dû attendre au moins deux heures avant d'entrer au cours d'après. Plusieurs élèves, qui habitent loin du collège, ont dû, par conséquent, s'armer de patience. D'ailleurs, le directeur du collège, Hassen Ben Tanfous, a noté que l'emplacement de l'établissement qui se trouvait à la frontière du gouvernorat de Ben Arous et celui de Nabeul (Soliman), pose problème depuis des années, ce qui explique l'affluence massive à ce collège qui accueille à peu près 600 élèves par an. «Nous avons débuté avec 200 élèves pour arriver à une capacité d'accueil qui dépasse les 500, se limitant à 16 salles et une trentaine d'élèves par classe», éclaire-t-il, avant d'ajouter que le déroulement de la première journée se passe normalement et dans la bonne ambiance. «Les élèves inscrits en 7e année doivent rejoindre leur classe à 8h00, ceux qui sont inscrits en 8e année, doivent être présents à 9h00 et ceux qui sont en 9e année commenceront leurs cours à 10h00», précise encore le directeur. Une organisation presque parfaite D'emblée, tout se passe bien dans cet établissement : les surveillants, présents sur place, ont bien maîtrisé l'ordre général et ils étaient prêts à accueillir les élèves, à répondre à toutes les questions posées, mais aussi à satisfaire les attentes des parents. Les professeurs et le directeur du collège, ouverts au dialogue, n'ont épargné aucun effort pour accomplir leur tâche à merveille. Tasnim et Ranim, deux collégiennes en 8e année de base, amies et camarades de classe depuis le primaire, étaient impatientes de reprendre les cours. Leurs visages traduisaient une joie immense. Leurs retrouvailles leur ont donné beaucoup de punch pour démarrer une année scolaire avec toute l'énergie possible.