A priori, les prix des fruits et légumes continuent sur leur lancée haussière sans se soucier des récriminations ou des protestations des consommateurs. Et, sur ce point, ce sont les légumes et, spécialement, les tomates qui tiennent le haut du pavé. D'après les chiffres de l'Observatoire national de l'agriculture (Onagri), les prix, au niveau des légumes, n'ont connu aucune accalmie au cours de la première quinzaine du mois d'octobre 2017. Par comparaison avec la même période de 2016, on note, par exemple, pour les tomates une hausse vertigineuse de... 496% ! Il est vrai que l'approvisionnement en cette matière a connu des hauts et des bas. C'est ainsi que pour les pommes de terre, on a remarqué une augmentation par rapport à la même période que 2016. Idem pour les oignons secs. Mais pas pour les tomates ni pour les piments forts. En parallèle, cette situation s'est répercutée sur les prix. Ce qui fait que les prix pratiqués ont tous enregistré des hausses. Les augmentations ont été très significatives pour les tomates (496%), pour les oignons (161%), pour les pommes de terre (22%) et pour les piments (15%). De leur côté, les autres produits comme les fruits ou les poissons n'ont montré aucun signe de retour à la normale. Certes, on peut considérer que les hausses affichées sont, relativement, limitées. Mais, ajoutées aux autres nombreuses augmentations, l'ardoise risque d'être trop surchargée. En effet, concernant les fruits, la plupart des articles exposés sont en hausse. Même les produits de saison, à l'instar des grenades. Sauf que les pêches ont connu une petite baisse par rapport à l'année dernière de 15%. Les prix des poissons n'échappent pas à cette spirale des hausses. Quoiqu'elles soient tout à fait relatives, elles profitent de la désaffection des consommateurs vis-à-vis des viandes rouges. Celles-ci passent par une phase délicate et ont, de plus en plus, mauvaise presse en raison des divers cas d'atteinte à l'hygiène constatés dans un grand nombre d'abattoirs.