L'expression de la compétitivité prend souvent d'étonnantes formes de surpassement et d'accomplissement. Il aurait suffi de scruter le visage des golfeurs et des golfeuses à la clôture de ce championnat arabe pour se rendre compte de ce gestuel de combattants qui extériorisent soulagement et souffrance après un effort sans merci. Ils échappent aux choses ordinaires. Et c'est au plus fort des contraintes et des obligations qu'ils apprennent à relever les défis... Le rideau est tombé sur le championnat arabe dans sa double version des jeunes et des seniors dames. Avec des idées, un potentiel et des moyens suffisamment optimisés, l'image du golf tunisien a marqué les différentes péripéties et étapes de cette épreuve continentale. L'histoire du golf est plus que jamais vivante. Un bon exemple, une bonne inspiration et une bonne matière à réflexion pour les disciplines qui aspirent un jour ou l'autre à entretenir la culture de performance. Surtout à garder en mémoire et à méditer... Sur le plan purement sportif, l'exploit est d'abord d'ordre collectif. Avec notamment la première place par équipes remportée brillamment par la sélection tunisienne garçons dans la catégorie des moins de 18 ans. Non loin, la deuxième place obtenue par les dames et la catégorie des moins de 15 ans. Au classement individuel, Mehdi Ben Hlima a terminé deuxième dans la catégorie des moins de 18 ans, alors que Amine Belhaj Nasr a clôturé la compétition à la troisième place dans les moins de 15 ans. Le constat est bien là : le golf évolue. Surtout avec la régularité et la constance requises dans les compétitions continentales. On s'en réjouit d'une épreuve à l'autre. Tout ce que cette discipline laisse entrevoir aussi bien dans le pré que dans les bureaux ne laisse point indifférent. Des prestations affichées, du jeu développé, des stratégies et des initiatives élaborées, il y a tout un repère idéal pour la promotion de ce sport et pour l'épanouissement de ses joueurs et l'accomplissement de ses différentes parties prenantes. Les principaux acteurs retiennent l'attention, prouvent qu'ils peuvent aller loin, qu'ils maîtrisent leurs dossiers. L'idée se fait de plus en pressante : le présent et l'avenir sont écrits d'avance. Dans sa manière de s'adapter, dans ses différentes interpellations, le golf est aujourd'hui mieux perçu notamment par rapport à la dimension qu'il s'est octroyée. Aussi bien à travers les performances et les résultats que pour l'attrait des formules de phases abouties. Il faut dire que du moment qu'il appartient à un monde qui est bien le sien, ce sport continue à retrouver les vertus. L'heure de gloire a bien sonné. Les motifs de satisfaction existent ici plus qu'ailleurs. Mais les améliorations restent toujours possibles. On voit des acteurs qui apportent de belles choses à cette discipline. Non, le golf n'est pas démuni de dessein. Non il n'est pas dépouillé de toute extase. Encore moins vide et inoccupé, ou encore sans gloire et splendeur. Ce qu'il y a de beau dans ce sport, c'est qu'il est une leçon permanente d'abnégation et de don de soi. C'est aussi un repère de remise en cause, de correction et de rectification. L'espoir de plus en plus rebondissant, de plus en plus motivant ne disparaît jamais. L'expression de la compétitivité prend souvent d'étonnantes formes de surpassement et d'accomplissement. Il aurait suffi de scruter le visage des golfeurs et des golfeuses à la clôture de ce championnat arabe pour se rendre compte de ce gestuel de combattants qui extériorisent soulagement et souffrance après un effort sans merci. Ils échappent aux choses ordinaires. Et c'est au plus fort des contraintes et des obligations qu'ils apprennent à relever les défis...